Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

dimanche 31 juillet 2011

Préparation

Comment utiliser les simples, suivant leurs caractéristiques et le but recherché ?


D’abord, un principe de base : utiliser de l’eau aussi pure que possible.
Si vous souhaitez les sucrer, préférez le miel.
Consommez-les aussitôt prêtes, à petites gorgées.
Respecter les doses indiquées car l’abus, comme  celui des médicaments, fatigue l’organisme.
Vous pourrez les préparer :
  • En infusion : mettre la quantité de plantes indiquée dans une théière et versez-y de l’eau bouillante. Couvrez et laissez reposer le temps nécessaire pour dissoudre les principes guérisseurs de la plante, soit, le plus souvent, une dizaine de minutes. Filtrez et buvez chaud, ou tiède suivant votre goût. Ne jamais réchauffer une tisane car elle devient inopérante.
  • En décoction : dans une casserole en inox ou en émail, placez la quantité de plantes indiquée dans la recette, ainsi que l’eau froide. Couvrir et porter à ébullition,  doucement, à petit feu. Laissez bouillir le temps indiqué. Retirez du feu, laissez infuser quelques minutes encore et puis filtrez. Ce procédé est plus souvent employé pour les matières plus dures, tiges ligneuses par exemple ou racines qui doivent être mieux imprégnées pour dégager toutes leurs propriétés.
  • En baumes ou onguents pour usage externe.
  • En macérations dans de l’huile, du vin, de l’alcool suivant le type de plante et le but recherché.

Si le sujet vous intéresse, si vous voulez en savoir plus et soigner naturellement votre santé, inscrivez-vous sur notre blog en précisant : « Plantes » et je vous ferai connaître, une à une, les plus courantes.

vendredi 29 juillet 2011

Connaissance et cueillette

Si vous disposez d’un coin de jardin, d’un balcon, offrez à votre santé quelques plantes efficaces.
Vous en ferez un coin sauvage, pur, sans engrais ni pesticides, et vous serez même surpris d'y voir butiner abeilles et papillons.
Bien aménagé, bien conçu, un jardin de plantes médicinales dégage une impression de paix, de sérénité, à l’instar des jardins d’antan.
Si vous optez pour cette culture complémentaire, vous avez intérêt à créer des plates-bandes très étroites, par exemple en pourtour de votre potager, ou pour en délimiter les légumes.
Vous aurez à cœur aussi de laisser un espace confortable entre les différentes plantes médicinales car certaines de celles-ci, dont on utilise les racines, doivent pouvoir être déterrées sans abîmer leurs voisines qui, elles, vous fourniront feuilles et fleurs. Et puis aussi pour ne pas qu’une plante, plus vorace, consomme la nourriture des autres qui l’entourent.
Vous les récolterez, les mettrez à sécher, puis les conserverez dans des pots bien fermés à l’abri de l’air et de la lumière. Pendant une année, ils apporteront remède aux petits bobos de chaque jour.
Les tisanes sont actives pendant un an.
Au-delà, elles perdent une part de leurs propriétés et il vaut mieux commencer une nouvelle cueillette.
Enfin, si vous n’avez aucun espace cultivable, ni la main verte, vous pourrez toujours acheter ces plantes en herboristerie, en pharmacie, sous forme sèche, ou encore  en gélules ou huiles essentielles. Mais cela est moins plaisant.

Au hasard de vos promenades

Si les plantes sont merveilleuses pour atténuer les petits maux quotidiens, loin de moi l’idée de les substituer à la médecine traditionnelle pour vaincre les maladies graves ou malignes.
Il arrive cependant, dans ces cas, qu’elles soutiennent l’action du traitement important et en atténuent les effets secondaires.
Mais il ne faut jamais oublier que la nature, si elle nous fournit des remèdes bienfaisants et efficaces pour adoucir notre quotidien, recèle aussi des plantes nocives, voire des poisons mortels.
Nous avons tous entendu parler de la ciguë, de la digitale, de la belladone, et d’autres comme les champignons hallucinogènes ou l’amanite phalloïde, ce si joli champignon qui tue.
Apprenez donc à connaître vos simples ou, si vous hésitez, prenez conseil d’herboristes sérieux qui pourront d’ailleurs aussi vous fournir des mélanges tout préparés et cueillis dans les meilleures conditions.
Si vous préférez la cueillette au cours d’une promenade champêtre, cueillez-les dans des endroits assez purs, loin des routes de grand passage ou des lignes de chemin de fer car elles auront été copieusement saupoudrées de rejets de gaz d’échappement ou autres substances toxiques. Evitez aussi  de les récolter dans des prairies que les agriculteurs auront traitées chimiquement.
Privilégiez les terrains non cultivés, les jachères, l’orée des bois, les clairières, les bords des fossés, ou des étangs, bref des endroits peu fréquentés.
Ou mieux encore, créez un coin « sauvage » au fond de votre jardin. Bien soigné, bien conçu, un jardin de plantes médicinales est très joli, empreint d’une ambiance de sérénité et de parfums subtils.  Monique
Suite au prochain article.

jeudi 28 juillet 2011

Les plantes et leurs bienfaits - Phytothérapie découverte

Mon grand-père avait une passion : l’herboristerie.


Avec les plantes qu’il récoltait dans la montagne derrière son jardin, qu’il mettait à sécher dans un grenier odorant, il fabriquait des tisanes et soignait ainsi sa famille, ses amis, ses voisins et bien d’autres personnes qui venaient le trouver, parfois de fort loin, pour profiter de son expérience et de ses préparations.

Mon enfance a été soignée de la sorte et j’ai rarement recours au médecin pour les petits bobos de tous les jours.

Maintenant, de tous les pays du monde, des passionnés de la nature ont rapporté des espèces inconnues ici en Europe, avec les recettes pour les utiliser, et ont ouvert en grand le livre des remèdes naturels.

Les plantes doivent permettre à tout un chacun de puiser dans la nature les produits nécessaires pour soigner et surtout prévenir les maladies, sans le recours aux produits chimiques et aux dangers de leurs effets secondaires.

Elles sont connues depuis des millénaires mais souvent « répudiées » par les puissants laboratoires qui trouvent leur profit dans la diffusion des produits chimiques.

Ce n’est donc pas une révolution, mais une évolution dans notre façon de penser. 


Monique

Suite au prochain article.

Escapade à Berlin.

Paul et Sabine m'ont emmenée à Berlin, avec leur petite fille, Emma (bientôt trois ans).
Le temps superbe nous a permis d'apprécier cette ville très intéressante, tant pour son histoire que pour les trésors de ses musées.
Nous avons commencé par la Porte de Brandebourg, au bout de Unter der Linden, qui est l'équivalent des Champs-Elysées de Paris. Nous avons pu monter au sommet de la coupole de verre du Reichstag, siège du Parlement, d'où l'on voit Berlin sur 360 degrés. Belle entrée en matière...
Nous avons parcouru de larges avenues, de vastes places trèsanimées, des quartiers pittoresques.
Nous avons visité des musées : peinture, antiquités égyptiennes, art contemporain. Ce dernier musée est installé dans l'ancienne gare de Hambourg. Comme pour le musée d'Orsay à Paris, les voûtes métalliques et les verrières datant du dix-neuvième siècle ont été conservées.

J'ai beaucoup aimé le mémorial de la Shoah, que nous avions sous notre fenêtre du sixième étage.








Nous avons longé la partie conservée du mur de Berlin, de sinistre mémoire, et ses fresques interpellantes.


Et pour faire plaisir à Emma, nous sommes allés nous promener au jardin zoologique.

Beaucoup de parcs, des squares bien arborés et fleuris.En un mot, Berlin est une ville très agréable.
Surtout par ce printemps ensoleillé.
Claire


Les livres, quels amis !

Un bon livre, c'est l'évasion. Dans l'espace, dans le temps.
Il vous prend par la main et vous emmène à la rencontre de gens intéressants. Il vous fait vivre
à travers eux, des situations, des aventures que vous n'auriez probablement pas imaginées.
Vous découvrez au fil de ses pages, l'histoire d'un personnage, d'un pays.
Il vous aide à comprendre comment se sont faites les découvertes en tout genre. Où par quel mécanisme, telle situation s'est installée.
Dans des pays que vous ne visiterez peut-être jamais, il vous décrit les merveilles de la nature,
les coutumes des habitants, leur façon de vivre. Et leurs difficultés, leur misère parfois.
Un bon livre vous ouvre l'esprit et vous incite à voir autrement le monde.
Il peut aussi nous éclairer sur les problèmes de société actuels.
En compagnie d'un tel ami, le temps passe trop vite !


Claire

La Liseuse de Rodin ( Musée d' Orsay -1874)
extrait du site : http://www.culture.gouv.fr

Histoire de papillons

S’il faisait plus chaud,  je vous inviterais à faire  une balade dans un très bel espace, pas très loin, à Chimay, où j’ai eu l’occasion d’aller visiter une « Grange aux papillons ».
Dans un décor fabuleux de plantes tropicales,  bananier, citronnier  etc..., vous pourrez admirer de
superbes  papillons de toutes les couleurs.
Il y a tant de choses à connaitre sur  cet éphémère  insecte.  Prenez le temps  d’aller les découvrir.
Josée

mercredi 27 juillet 2011

La Meuse en chômage



LA MEUSE EN CHOMAGE.
 


Lors d'une promenade le long de la Meuse à Godinne, j'ai pris plaisir à découvrir le fond. A certains endroits il ressemblait à du sable avec gravats et petites plaques d'eau. Les canards, oies, cygnes etc...
s'y réfugiaient.

Si on jetait un peu de pain, ils s'approchaient. J'en ai profité pour les photographier et avoir un souvenir de ce beau moment passé au bord de l'eau, sous un beau faible soleil.

 




  




                          


     Odette.
                                                                      

mardi 26 juillet 2011

Du Grognon au centre ville

Du Grognon au Centre Ville.
 La passerelle construite au Grognon est uniquement réservée au Chemins de Fer vicinaux et aux piétons. On parle du tramway depuis 1872 mais il faut attendre 1885 pour des projets de ligne de Namur à Fosses en passant par Malonne ou de Namur à Fosses en passant par Profondeville. La décision de créer une ligne entre Namur et Wépion est prise en 1894.                                  
1843 – Première gare de Namur constituée d’un bureau avec deux salles d’attente et d’une remise pour les colis.
Il y a deux trains dans chaque sens  entre Namur et Charleroi et une ligne Namur-Bruxelles passant par Braine-le-Comte.
1851 – La gare est reconstruite en dur. Pas de quai d’embarquement, juste un terre-plein légèrement surélevé entre les voies. Une liaison s’ouvre entre Liège et Charleroi.
1861 – 1864  Une nouvelle gare monumentale voir le jour. Sa façade néoclassique  se compose d’un corps central surplombé d’une horloge.
On y voit aussi les blasons de seize villes de Belgique ainsi que celui de l’Etat. C’est l’une des plus belles du pays.
1862 – Inauguration du tronçon Namur-Givet.
1909 – des souterrains sont réalisés sous le bâtiment pour déboucher Place de la Station via des escaliers.


A la pointe du Grognon se dresse la statue équestre du Roi Chevalier, Albert 1er, le visage tourné vers Marche-les-Dames ou il a trouvé accidentellement la mort en février 1934.
Un hommage au Roi chevalier a lieu chaque année le 19.02 et 11.11 en présence de nombreux Officiers, porte-drapeau et soldats.
Ils déposent des gerbes de fleurs et allument la flamme du souvenir

Odette.
                                                                       







vendredi 15 juillet 2011

Le Grognon

Histoire du Grognon.

 



 La Sambre et la Meuse viennent de France et se rejoignent à Namur
 La première est considérée comme travailleuse et la seconde comme insouciante.


Le Grognon a été occupé vers l’an 380 par les Sarrasins qui y avaient installé leur quartier. La forme du confluent  ressemble à un groin (museau d’un porc ou d’un sanglier) d’où son nom de Grognon, traduction wallonne de « groin ».En l’an 1000, il a été entouré de remparts pour défendre les lieux .Une garnison fut installée et des maisons construites pour les familles. Deux portes furent ouvertes pour permettre le passage vers La Plante et vers la Sambre, celle-ci appelée « porte de Bordial ». Elles furent démolies en 1894.
Il y avait aussi la porte Médiane, les tours joyeuses et César. Sans oublier la petite porte des Joghier laquelle donnait accès au rivage de Sambre, cet endroit était couvert de jongs.



la place devant le Parlement wallon s’appelle "Quartier des Sarrasins" ou place du Grognon


1990 -2000 Des fouilles furent menées ; elles ont levé une partie des secrets de notre histoire.

Dans l’obscurité d’une fosse humide, des ossements surgis sur un lit d’argile. Il faudra recourir au carbone 14 pour situé l’âge du plus ancien namurois au 1er siècle avant notre ère.

Dès l’époque mérovingienne des artisans y travaillent.

1794 - Sous l’Administration française, un hospice civil fut ouvert pour les vieillards, orphelins, aliénés qu’il fallait nourrir et loger.

1830 - Révolution de la Belgique. Au pied du château l’habitat se développe, les maisons s’enchevêtrent, la population se densifie. Les commerces sont de plus en plus nombreux : épiceries, boulangeries, boucheries, auberges, etc.

1836 – Projet d'ouverture une ligne du Chemin de Fer.

1843 – Création et inauguration de la 1ère gare à Namur.

1868 - Une passerelle est construite sur la Sambre, elle permet le passage du Tramways et des piétons de la gare jusqu'à Wépion.


Ecole Communale des Filles. Au bord de Meuse, la lessive sèche.



1870 – Ouverture, à la pointe du Grognon, de l’école primaire du "Rempart", les sœurs de Sainte Marie accueillent de nombreux enfants. Cette école est fermée depuis 1934.


1904 – Les premières autos apparaissent. Administration communale veut agrandir les artères routières pour faciliter la circulation et attirer les touristes; cela facilitera l’ouverture d’hôtels et de nouveaux commerces.

Namur devient une ville en pleine expansion et en mouvement.

Le grognon reste le poumon vert de la ville. Entre 1974 et 2010 la verdure est toujours vivante et nous protège de la pollution de l'air.


(Extrait de Télépro du 18.02.2011)
 
Odette



















 































Coup de grogne sur l'incivilité. (2)

Mes pas me mènent au parc Marie-Louise, le soleil brille de tous ses feux.


Les oiseaux chantent. Les arbres ont mis leurs habits de fêtes. Les arbustes sont en fleurs. Tout est réuni pour procurer à tout un chacun un petit bonheur. Sauf sans doutes aux inciviques qui s'ingénient à abîmer ce bel espace, qui y abandonnent leurs déchets, papiers, canettes, restes de nourriture.


Et en plus de ces incivilités, d'aucun s'ingénient à voler des poubelles, oui voler.


Heureusement que nous avons un gentil, efficace et courageux préposé à l’entretien du parc !


Il ne se contente pas simplement d’entretenir le parc. Il ramasse tous les déchets laissés sur les pelouses, dans les allées sur les bancs. Lui, comme beaucoup de citoyens aiment ce parc, aussi, Il prend son travail à cœur. Bien que ce ne soit pas de son ressort de ramasser les déchets laissés en place par des personnes peu avenantes.


J'en profite pour le remercier de son courage, son abnégation, son implication à tenter de donner aux citoyens un parc beau, agréable, reposant.


Ce serait toute une éducation à mettre en place pour sensibiliser ces personnes au civisme déficient qu'il faudrait instaurer. Mais qui peut, veut faire cela ?


Mon message est simple : ramassons tous nos déchets. Qu’on soit jeune ou moins jeune.


Respectons cet espace, ces fleurs, ces animaux, ce calme, cette sérénité, cette beauté.


Profitons de ce beau parc, de son bel étang, de cette petite colonie d’oies accompagnées de leurs canetons. Privilégions les rencontres conviviales. Le plaisir d'entendre les rires des enfants à la plaine de jeux, le plaisir donné par le chant des oiseaux, la beauté donnée par l'explosion de couleurs des fleurs, des arbres, quelle que soit la saison.


Tout cela ne peut être que bénéfique à notre bien être à tous.