Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

dimanche 28 août 2011

Grognon: refuge pour bateaux

Le Grognon: Refuge  pour bateaux

Un plan de 1815 atteste l'existence d'un étang dans l'espace occupé actuellement par le Parc Louise-Marie.

En 1854 le Génie civil et militaire souhaitent ouvrir un refuge aux bateaux en cas d'inondations.

Ce serait possible en utilisant les fossés des fortifications de la porte de Bruxelles.

1860 vit la démolition des fortifications urbaines, celles-ci étant un obstacle à l'extension économique de la ville.

Voilà l'opportunité d'ouvrir un refuge aux bateaux en cas d'inondations.

L'ensemble des fossés étant alimenté directement par l'eau de le Sambre, il suffit de les utiliser à partir de la porte de Bruxelles jusqu'à la rivière via l'étang.

Ce canal permit le mouillage des bateaux.

Pendant peu de temps cependant puisque, en 1872, cet espace fût remblayé pour ouvrir un boulevard le long du cours d'eau.

Et 1882 marqua le début de l'aménagement du parc Louise-Marie.

Odette.

vendredi 26 août 2011

Promenade sur une brocante...

Vous entendez beaucoup parler des brocantes ces temps-ci. Pourtant, je vous invite à voir celle de Saint-Denis qui se trouve dans la commune de la Bruyère. Elle n'est pas grande comme celle de Temploux, mais elle est intéressante et elle vous fera découvrir les environs. Cela se passe ce samedi 27 aôut à parti de 13h.
A bientôt. Germaine

Promenade entre Sambre et Meuse.

Par un dimanche très lourd, qui ne donne pas envie de bouger. Nous avons opté, ma soeur et moi, pour une promenade en bateau.
Nous décidâmes de commun accord de prendre celui qui se dirigeait entre Meuse-et-Sambre. Le voyage dura 50 minutes pour la modique somme de 6 euros. Je vous assure, cela vaut le déplacement!
La visite était bien commentée. Nous étions sur le pont, à l'avant du bateau. Nous avons eu droit à un bain de fraîcheur.
Le bateau glissait sur l'eau et nous emmenait le long d'anciennes maisons de Namur. Il y a beaucoup à découvrir.
Je ne vous en dit pas plus! Je vous laisse le plaisir de faire cette promenade. Cela en vaut vraiment la peine.
Le bateau part du Grognon. Adressez-vous au Syndicat d'Initiative qui est tout près. Il y a d'autres parcours.
Bon voyage et bon vent. Germaine

jeudi 25 août 2011

Pour vous éviter des déconvenues


Il peut vous être utile, lorsque vous faites vos achats, notamment en grandes surfaces, de connaître les codes barres des différents pays dont nous importons les produits.

Car les premiers chiffres vous indiquent le pays d’origine. Ils doivent y figurer, suivant la Loi.

Pour ma part, je les ai imprimés en petits caractères et les emmène dans mon portefeuille.

  • 00 à 13 USA et Canada
  • 30 à 37 France
  •  40 à 44 Allemagne
  • 49 Japon
  • 50 Grande Bretagne
  • 57 Danemark
  •  64 Finlande
  •  76 Suisse et Lichtenstein
  •  471 Taïwan
  • 628 Arabie Saoudite
  •  629 Etats Arabes Unis
  •  690 à 695 Chine
  •  740 à 745 Amérique Centrale                                          Monique  

j'ai chaud

pas facile de manipuler cette bestiole

Le Grognon :Port

Le Grognon: PORT

Construit en 1847-1848, nommé l'APPLE, le port occupe le bord de terre récupéré sur l'eau, permettant  de charger et décharger des marchandises venant surtout de France (blé, vin, sel, bois, pierres etc...)
Le port s'étendait de la rive droite de la Sambre à la Meuse.
C'était un endroit très vivant. On y voyait des canots, barques avec rames ou voiles. Les gros bateaux étaient tirés par des chevaux. Peu à peu les moteurs facilitèrent leur travail.
Les chemins de hallage sont peu praticables: inondations, pluie, effondrement sous le poids des chevaux Parfois les chevaux étaient obligés de tirer dans le lit du fleuve.

A cette époque, les bateaux ne pouvaient pas circuler la nuit. Les bateliers profitaient  de ces arrêts pour se ravitallier, passer par la poste et se détendre quelques heures au bord de la Meuse ou au café.
La pointe du Grognon cessera son activité portuaire en 1933.

 
Il y avait aussi un passeur-d'eau au Confluent de Sambre et Meuse, s'aidant d'un câble pour passer d'une rive à l'autre. Il avait pour mission de transporter marchandises et passagers.





Ancien passeur d'eau



Passeur d'eau

Les bateaux- touristes
                                                                  
Odette

Péripéties dans le parc Louise-Marie

Etant une visiteuse régulière du parc avec mon chien Hamlet, je me permets de vous raconter des petits potins. Il y a de belles et moins belles histoires.


Tous les dimanches matin, au parc, je bavarde avec un monsieur d’un certain âge, qui a comme passion de faire des maquettes de bateaux et de voiliers et de les faire manœuvrer sur l’étang. Je ne suis pas nostalgique du temps passé.

Mais je vous assure que c’est agréable de s’asseoir sur le banc et de voir glisser ces petits voiliers.

Le propriétaire me racontait que sous les yeux des parents laxistes, des gamins jetaient des pierres sur son voilier.Quel plaisir prennent-ils à faire cela? Vraiment! je ne comprends pas!

Par des rumeurs, j’ai appris qu’à la place du golf miniature, on allait le remplacer par un jardin chinois ou japonais. C’est sûr, Ce sera très joli !

Mais je crois que dans le  contexte actuel, ce projet va coûter cher et sera vite dégradé. Vol des objets, déchets par-ci et par là. Voilà ce que deviendra ce beau jardin.

Je crois, c’est une opinion personnelle, que ce serait plus utile et accueilli avec enthousiasme l’agrandissement de l’actuelle pleine de jeux. La sécuriser, la maintenir à l’abri des déchets canins. Ce serait plus utile !



A bientôt.                                               
Germaine

mercredi 24 août 2011

En attendant le bus ...

Ce jour vendredi, j'entrais dans la salle d'attende des bus, je jetais un rapide coup d'oeil à  l'horloge et constatais que j'avais encore près d'une heure a attendre.
Avec un soupir, j'allais m'asseoir près d'une dame d'un certain  âge et oh surprise, notre conversation fut un enchantement pour nous deux.
J'ai  rarement entendu une personne avec autant d'humour et esprit. Le tout ponctué de nos éclats de rires!
Puis elle commença a m'introduire dans son univers de souvenirs. C'est ainsi que j'appris qu'elle avait aidé ses parents à la culture du tabac en bordure de la Semois.
Ayant éveillé ma curiosité, je la trouvais très intéressante, je lui demandai son nom et endroit d'habitation, ce qu'elle me donna. Malheureusement, son bus arriva avant le mien! Mais je sais au fond de moi que je reverrai cette charmante personne, je sais aussi que ce sera une aventure que d'aller chez elle, car j'ai oublié de lui demander le nom de sa rue...


floraflor.

Le château de Lavaux-Sainte-Anne.

Un ouvrage militaire devenu demeure historique et refuge naturel.


photo extraite du site : http://adresses.famidoo.be/fiche-chateau-de-lavaux-sainte-anne,8925.html




Si vous traversez la Famenne en venant de Namur, vous apercevez à l'ouest de l'autoroute, un château digne d'un roman d'Alexandre Dumas.

A l'origine, au 13e siècle, il y avait là une tour qui surveillait l'ancienne voie romaine.

C'est au 14e siècle que la forteresse est dotée d'un donjon et de douves alimentées par la Wimbe. Au 17e siècle, seront construits les appartements de la cour intérieure et le portail Renaissance.

Au début du 20e siècle, la Ligue des Amis du Château de Lavaux-Sainte-Anne décide d'ouvrir les portes au public et d'y installer des musées.

En 2004 commence la rénovation complète des bâtiments. Trois musées s'y trouvent actuellement.
Le premier nous informe sur la vie rurale très rude en Famenne au 19e siècle. Le deuxième nous montre comment vivaient les seigneurs à l'époque de leur splendeur. Le troisième présente une collection d'animaux de la région, naturalisés.
Les bâtiments de la ferme toute proche enserrent un charmant jardin à la française, où se tient ce mois-ci, une exposition de sculpture. Dans certaines salles du château également, des artistes présentent leurs œuvres, qu'il s'agisse de dessin, fer forgé, tissage ou peinture.

La zone humide reconstituée autour du château nous montre quelques facettes des milieux humides de la Famenne. Il y a le marais, avec ses roseaux, joncs et saules têtards, habitat des batraciens et insectes. La prairie, où des haies variées séparent les prés destinés au bétail et ceux que l'on fauche. Enfin l'étang, habitat des brochets et gardons, où des oiseaux passent l'hiver ou se reposent lors de leur migration.

vendredi 19 août 2011

Une douce enfance...

Lorsque j’étais petite fille, avant la guerre 1940, passait chaque jour dans mon quartier un marchand de glace.
Une seule espèce, à la vanille, que fabriquait son épouse Marie, une importante personne toujours en tablier blanc impeccable. Elle préparait cette friandise  que son Jules de mari se chargeait de vendre.
Il poussait une charrette coquette et joliment décorée, avec une grosse cloche pour annoncer son passage. Il vendait un cornet pour 0,25 frs et une galette pour 0,10 frs.
Il n’était pas de première jeunesse, notre ami Jules et avait parfois peine à pousser sa charrette. Alors nous, les enfants, l’aidions dans sa tournée et, en récompense, nous recevions une petite glace supplémentaire à celle que nous avaient payée nos parents.
Rien ne se refuse à cet âge et nous avions notre tour de rôle pour ne pas faire de jaloux.
La guerre a supprimé cette douceur et, après ces restrictions, Jules n’a plus repris son travail. Trop âgé sans doute, trop fatigué aussi et d’autres marchands sont passés  à sa place, mais motorisés cette fois. Cela perdait de son charme, et puis… nous avions grandi.                                                         
                                                                             
                                             Monique

L'envol

C'était un soir d'été, je réfléchissais et me disais : "Ah si j'étais oiseau, je m'envolerais loin, vers le soleil d'or". Mais voila, je ne suis qu'un humain marchant sur la terre rocailleuse, trébuchant sans cesse à l'infini,vers des horizons plus acceuillants, mais la réalité est de me contenter de ce je possède, c'est à dire moi...

photo extraite du site : http://www.historyforkids.org/learn/centralasia/environment/index.htm 
          Flora flor

Histoire de Spy

Etant une nouvelle résidante de Spy, j'ai trouvé que ce village était très intéressant. Il y a un nouveau zoning commercial bien équipé, un accès facile aux autoroutes, plusieurs médecins, kinés et pharmaciens. Dans la grand' rue commerciale vous trouverez plusieurs banques, ainsi que de petits commerces dont un très intéressant ayant plusieurs cordes à son arc comme la papeterie, un coin vêtements enfants (articles de marques) un autre endroit (maroquinerie) et un comptoir de pralines de marque... tout ça dans un petit village qui à aussi une histoire passionnante.

A suivre...


Spy vu du ciel
 Josée

jeudi 18 août 2011

Le Grognon coté Sambre

Le Grognon côté Sambre.

Avant 1830 la Sambre avait peu de profondeur. Les contrebandiers utilisaient des bateaux plats pour amener leur marchandise jusqu'à l'écluse de Namur; ils échappait à l'octroi..
Le transfert se faisait via les habitations situées le long du chemin de halage. On peut encore voir les portes basses qui s'ouvraient dès leur arrivée.
Les habitants occupaient le 1er étage; ils avaient construit de belles loggias d'où ils pouvaient admirer la citadelle.
A cette époque, l'écluse était située non loin du Grognon; elle fut détruite et reconstruite au niveau de Salzinnes.


En 1830, Guillaume de Hollande régnait sur la Belgique. Il avait vu l'importance du bassin de la Sambre pour l'industrie des Pays-Bas. Il entreprit la canalisation de la rivière. En 1828  il confia la construction d'une écluse à une société concessionnaire.
Les Hollandais quitte la Belgique et abandonnent la place fortifiée de Namur au milieu de l'année.
Les concessionnaires continuent les travaux de construction d'une plus grande écluse.


Les bateliers discutent, ils veulent trouver un moyen de poursuivre leur métier notamment en réduisant cette écluse afin que les gros bateaux ne puissent passer de la Meuse vers la Sambre.
Ils se réunissent plusieurs fois, les débats traînent en longueur. Ils décident de rédiger un pétition: ils nous faut une petite écluse. La porte doit être placée ici. Démolissons la porte qu'ils ont mises.
Le 15.10.1830 la foule se rassemblent sur le lieu; Mr Stassart gouverneur de le province, le bourgmestre Jean-Baptiste Brabant, le juge Pelletiers vinrent en hâte et ramenèrent rapidement le calme. Il a suffit de leur dire qu'on ne pouvait rien démolir sans autorisation pour faire tomber les pioches de leur mains.
Ecluse de la Sambre inondée en 1926.
   
1868 - Une passerelle est construite sur la Sambre, elle permet le passage du Tramways et des piétons de la gare jusqu'à Wépion.


École Communale des Filles. Au bord de Meuse, la lessive sèche.

1870 – Ouverture, à la pointe du Grognon, de l’école primaire du "Rempart", les sœurs de Sainte Marie accueillent de nombreux enfants. Cette école est fermée depuis 1934.


904 – Les premières autos apparaissent. Administration communale veut agrandir les artères routières pour faciliter la circulation et attirer les touristes; cela facilitera l’ouverture d’hôtels et de nouveaux commerces.

Namur devient une ville en pleine expansion et en mouvement.


Odette.





             






                                                                 









                                   
                                                                   



             






                                     



                                                                                          

vendredi 12 août 2011

Marchés et marchands.

Sur la Place du Marché aux Légumes,  (appelée aujourd’hui par les jeunes la place du Vieux) se tenait, chaque samedi  un important marché…aux légumes.
Les viandes, les volailles  et le beurre trouvaient leur placedans la Halle au Beurre, disparue lors de la création de la Place Maurice Servais. Elle n’était d’ailleurs plus utilisée depuis la guerre, malgré quelques efforts de remise en service des riverains. Mais elle avait subi d’important dégâts et la sécurité n’était plus assurée, ni pour les exposants, ni pour les clients.
Le Marché aux Poulets  (vivants, à élever)  trouvait son espace Place Chanoine Decamp.
Le Marché-au-Chanvre avait sa petite rue mais je ne l’ai jamais connu en activité.
Les fleurs s’étalaient le long de la rue de l’Ange et le marché aux vêtements et au tout-venant occupait la place d’Armes et parfois débordait sur la place Maurice Servais en cours d’aménagement.
Pour moi, petite fille, ce dernier était de loin le plus amusant et pendant les vacances, (car nous allions à l’école aussi le samedi)  j’y passais de bons  moments .
Plusieurs choses m’attiraient : une dame médium qui, cachée sous une sorte de cagoule, pouvait deviner le numéro de votre carte d’identité cachée dans votre portefeuille au fond de votre poche.
Un autre ambulant présentait à la vente des  ludions dont les boules joyeusement colorées, montaient et descendaient dans le liquide (simple phénomène de physique que j’ai appris plus tard à l’école, mais qui me fascinait alors).
Et puis une sorte de manipulateur adroit et bavard vendait des jeux de cartes et démontrait les tours utiles pour épater ses amis. J’essayais de comprendre toutes ces choses mystérieuses, mais suis restée sur ma faim.
La samedi était un grand jour ! Et les rues étaient noires de monde.

Pendant la semaine, une marchande de légumes occupait un coin du Marché avec son bel étal de produits verts et frais, encore perlés de rosée.
Elle était parfois un peu bourrue, du moins avec nous, les enfants, mais toujours cependant très serviable et commerçante.  Elle n’oubliait jamais de vous offrir, si vous achetiez une salade, deux ou trois petits oignons verts pour l’assaisonner, ou encore un mini bouquet de persil pour accompagner vos asperges ou haricots verts.
A la même époque, sur la place de l’Ange, une marchande de fleurs présentait son  parterre parfumé.
Il existait, en plus des commerçants ambulants qui passaient dans les rues avec leurs grandes charrettes plates, présentant l’un des légumes, l’autre du poisson, ainsi qu’un laitier qui distribuait ses « pintes » directement de sa cruche. (non pasteurisé,  mais nous avons survécu).


 Petit à petit, une fois la ville reconstruite après le terrible bombardement du 18 août 1944, ces ambulants se sont installés à demeure dans de petites surfaces commerciales où ils sont restés, certains jusqu’à la pension, d’autre jusqu’à leur mort.
Maintenant, la plupart de ces gentils négociants ont dû mettre la clé sous le paillasson, concurrencés par les grandes surfaces qui prétendaient offrir des prix inférieurs.
Grandes surfaces qui,  après,  se sont écartées de la ville pour augmenter leur espace de vente sur des terrains moins coûteux.
Finalement, il reste peu de petits commerces d'utilité quotidienne en plein centre, pour les personnes âgées ou non motorisées.  Il leur faut charger d’énormes sacs dans les bus pour se fournir pour la semaine. 
C’est le progrès !!!                                                                       Monique

Une promenade à l'écluse-barrage de la Plante à Namur.

Namur est une ville où de nombreuses promenades s’offrent aux marcheurs de tout niveau.
Parmi celles-ci, une flânerie au départ du pont de Jambes peut vous conduire jusque l’écluse de la Plante.
Vous longez les berges de la Meuse où en cette période de vacances,  bon nombre de bateaux de plaisance sont amarrés. Certains battent pavillon hollandais, français,  anglais, suédois et belge bien sûr. L’ensemble est très animé et coloré et vous donne l’impression d’être dans un petit port de mer.
Quelques péniches  se mêlent à ce joyeux cabotage et témoignent de l’importance de la Meuse au niveau du trafic fluvial.
Des canards, des cygnes, des oies trouvent leur bonheur dans ce décor  de rêve.
Tout au long de la promenade, certaines  façades  de maisons en bord du fleuve  méritent aussi l’attention  par leur architecture plus ancienne  et variée.
Arrivés à l’écluse-barrage de la Plante, la traversée vers l’autre rive vaut vraiment la peine et vous offre une vue époustouflante sur Namur et sa citadelle. Une vraie carte postale !
Le passage des bateaux à l’écluse est aussi  un spectacle en soi. A voir si vous avez le temps.
Le retour  par Jambes offre de belles perspectives visuelles.
En quelque deux heures au total, haltes comprises, vous avez fait une magnifique promenade  loin de l’agitation de la ville. 

Maryse

Les Cloches de Saint Jean



  Gn’a l’tiesse qui bat l’berloque            en français      La tête tremble
  On a l’coeür tot tournant.                                         On a le coeur chaviré
  Quand on ètind l’grosse cloque                                Quand on entend la grosse cloche
  Do vî  clotchî d’Saint-Djean                                      Du vieux clocher de Saint Jean

 (Vieille chanson wallonne.)
                                               
Lorsque j'étais enfant, nous habitions, à Namur,  au pied du clocher de Saint Jean.

La voix des cloches rythmait notre vie.

Principalement les quatre plus grosses, chacune avec une fonction différente et un son adapté : grave pour le glas, aigrelette et joyeuse pour les baptêmes,  majestueuse et puissante pour les mariages et celle de tous les jours qui annonçait les offices.
Mais en 1943, l’armée allemande essuyait des revers sur le front russe. Pertes en hommes et aussi en matériel.

Il fallait de nouveaux canons et la solution fut vite trouvée : utiliser l’airain des cloches des pays conquis, les refondre  pour récupérer une matière première de qualité.

Le 15 juin de cette année 1943, les cloches de toutes les églises furent  réquisitionnées, décrochées et emmenées vers les usines allemandes pour être refondues.

Elles qui avaient pour mission d’appeler les enfants de Dieu vers leur Père, devinrent désormais des machines à tuer.

Tous étaient tristes et révoltés,  mais nul n’avait le pouvoir de faire cesser cette ignominie.

La guerre terminée, après plusieurs collectes et des dons spontanés, la Fonderie de Tellin se vit confier la tâche de refaire de nouvelles cloches au son très proche des anciennes.

Elles furent achevées en 1948 et il fut procédé à leur consécration en octobre , par Monseigneur Charue,  alors évêque de Namur. Une cérémonie émouvante avec une importante participation du public, des parrains et marraines du quartier et beaucoup de joie dans l’air quand on les mit en branle, toutes ensemble, dans un tonitruant concert de triomphe.
Une revanche de plus contre la  guerre qui avait blessé Namur de manière plus cruelle encore le 18 août 1944.
                                     Namurois, n'oubliez jamais !
                                                                                                       Monique

Une visite agréable,

Je suis allée visiter un Bric à Brac, genre brocante. C’est très intéressant, vous pourrez y trouver des objets anciens, des porcelaines , cuivres , petits meubles…etc. et tout  ça à des prix plus que minis. C’est tenu par des personnes charmantes, dont une amie qui comme moi suit les cours Informatiques. 

En fouinant j'ai trouvé un cadre pour une peinture que  j’avais ramené de Vénice 3 ans plus tôt

Si vous aimez ce genre de découvertes, cette brocante s'appelle Opus 7 et se tient au  249, Route de Gembloux à Saint-Servais. Juste en face de la piscine de Saint-Servais.

Elle ouvre tous les mercredis de 9 h 30 à 15 h 30 et, depuis peu, le premier vendredi du mois aux mêmes heures

Ceci en saison car, au-dessous de 8° elle devient impossible à exploiter, sans chauffage.

Pour en savoir plus, visitez son blog : http://bricabracopus7.be/ et, si vous l'aimez, ne manquez pas de l'inscrire parmi vos favoris.

Histoire de Laska

Je m'apelle Laska et voici mon histoire.
C’était exactement le sept avril 2001, très tôt le matin, il faisait très froid, le temps était hivernal, la pluie et la grêle tombaient drues. Je grelottais, mais il n’y avait rien à faire, je me devais d’aller à l’endroit où je nourrissais les chats abandonnés. Je faisais de cette façon, chaque jour, à la pointe de cette nouvelle journée, ma gymnastique quotidienne qui consistait, à traverser la voie du chemin de fer, puis grimper sur le talus et atteindre la haie  où ces pauvres petites bêtes attendaient matin après matin leur pitance. Et soudain, mes oreilles entendirent un  tout faible cri et oh surprise, je découvris un tout petit bébé chat, un petit chaton qui pouvait se nicher dans ma main, je m’assurais qu’il était en vie, vite, je pris mon chapeau de laine, le mit dedans et l’emportai à la maison, déjà folle d’angoisse  à la pensée qu’il  meure au moment de son sauvetage.
La suite  de l’histoire  du chaton très bientôt.         

Flora flor        

La légende du papillon.

La journée avait été chaude et sèche. Sur le sol du jardin se traînait avec peine une chenille. Elle était bien fatiguée et cherchait un endroit pour se reposer.
Elle arriva au pied d’un magnifique rosier et commença péniblement à y grimper.
« Ah non ! »  cria la seule magnifique rose éclose de ce matin. « Tu ne vas pas venir baver tout au long de mes tiges et souiller mes feuilles ! Pour être offerte à ma maîtresse, je veux être toute en beauté. Va-t’en d’ici ! »  ajouta cette prétentieuse.
Déçue, la petite chenille s’en alla dans l’allée poudreuse.
Elle entendit tout-à-coup une petite voix, bien au-dessus du feuillage  grimpant le long du treillis de clôture. « Viens, petite chenille, dit le liseron blanc et rose, te reposer dans ma corolle. Je la fermerai pour te laisser dormir en paix et le vent, dans mon feuillage, te chantera une berceuse.
La petite chenille entreprit tout doucement l’escalade du feuillage rafraîchissant. Puis elle s’installa dans le cœur de la petite fleur et, comme promis, le liseron referma aussitôt sa corolle sur sa nouvelle amie.
Quelques heures passèrent et la rose, oubliée, commença à se faner d’ennui.
Lorsque se leva le soleil, le lendemain matin, la corolle du liseron s’ouvrit d’un seul coup et s’en échappa un très joli papillon plein de couleurs. Il se mit à voler partout dans le jardin de fleurs et alla butiner deci-delà.
« Beau papillon », dit la rose, « Veux-tu venir chez moi qui suis bien seule ? »
« Et bien non ! » répondit le papillon. » Lorsque j’étais chenille, épuisée, tu m’as refusé l’accueil. Maintenant, mon seul ami est ce gentil liseron et c’est près de lui que j’irai me reposer entre deux voyages. »
La rose, oubliée, dépitée, rejetée, fana pour de bon et, le lendemain, le jardinier la coupa pour la jeter sur le fumier.

L'académie internationale d'été de Wallonie (AKDT)

J'ai eu l'occasion de faire un stage de peinture à l'AKDT cet été.Depuis 49 ans, sont organisés à Libramont et Neufchâteau, des stages dans toutes sortes de disciplines artistiques. A Libramont, vous trouvez la musique et les arts plastiques. A Neufchâteau, la danse et les musiques traditionnelles, ainsi que les arts du spectacle.
Les groupes de stagiaires se succèdent chaque semaine du mois de juillet. Stagiaires de tous âges, à partir de 5 ans. De nombreuses nationalités sont représentées.

Ce sont des amateurs, débutants ou expérimentés, ou des artistes confirmés qui souhaitent travailler avec d'excellents professeurs.

Le dimanche, c'est l'accueil. Chaque professeur emmène son groupe (nous étions dix-neuf) vers l'atelier qui lui est attribué. Nous nous installons dans un énorme hall de sport, où nous disposons tables et chevalets à notre convenance. Et nous nous mettons au travail. Travail sur le modèle vivant, le paysage (très peu, vu la météo), d'après des objets ramassés sur le site, ou d'imagination...
Très vite, nous faisons connaissance et l'ambiance est très sympathique. Nous profitons des conseils d'un professeur très attentif à chacun. 


La semaine passe trop vite. Et nous espérons revenir l'an prochain.




jeudi 11 août 2011

Un bon cru


Un bon cru.

Nous, Mamies, nous sommes  nées avant 1945, avant les ordinateurs et les Nouvelles Technologies !

Nous sommes aussi nées avant la télé, la pénicilline, le plastique, le magnétoscope, le stylo à bille, la pilule et les bas nylon.
Nous étions là avant les radars, cartes de crédit, satellites, lave-vaisselle, congélateurs et l'homme qui a marché sur la lune.
Nous datons de l'ère d'avant les HLM, les couches culottes jetables, les coeurs artificiels, les transplants. Une puce était un parasite, un joint colmatait un robinet coulant, l'herbe nourrissait les vaches, une cassette recevait les bijoux.
Nous sommes capables de nous adapter à notre environnement et aux  ajustements que nous avons dû négocier, avancer en sautant le fossé des générations. Nous sommes sûrement UN TRÈS GRAND CRU

Odette.