Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

lundi 26 septembre 2011

Les métiers disparus.

Dans les années cinquante, il y avait encore à Louvain, un allumeur de réverbères.
A la tombée du soir, il parcourait la ville à vélo. Il portait sur l'épaule une longue perche.
Il s'arrêtait à chaque réverbère, ouvrait l'arrivée du gaz et l'enflammait dans la lanterne, grâce à la mèche allumée au bout de sa perche.
C'était une figure familière du paysage louvaniste.
J'ignore quand sa fonction a été supprimée.

Dans "Vers l'Avenir", un petit article nous apprend qu'en 1857, la ville de Namur était éclairée par 36 réverbères à l'huile. Ils étaient situés comme suit : 9 rue de Fer, 9 Marché et place de l'Ange, 10 Grand'Place et place l'Ilon, 1 place de la Monnaie, 1 pont de la Sambre et 2 dans la rue des Brasseurs.
(Glané par René Dejollier)

Une coupure de journal de 1988 regrette qu'à Namur, les réverbères
ne fonctionnent pas encore à l'électricité, alors que d'autres bourgades
sont déjà éclairées de cette façon.

En 1947, nous avons habité à Anderlecht, pendant un an.
Sur la petite place au bout de la rue, il y avait une verdurière.
Elle vendait principalement des fruits et des légumes, mais aussi des produits laitiers.
Je me rappelle qu'on pouvait également acheter, dans ce magasin, du sirop de Liège au poids.
Ce sirop, que Maman étalait sur les tartines de notre goûter, est connu à Bruxelles sous le nom de« plek » (du verbe plekken : coller en néerlandais).
Je n'ai plus jamais entendu parler de verdurière par la suite.

Claire

dimanche 25 septembre 2011

Message à tous les jeunes internautes qui visitent notre blog

Dans la vie, la société, les règlements ne sont pas faits pour vous contraindre, mais pour vous protéger.

A chaque période de vacances, à chaque week-end, des jeunes disparaissent tragiquement par imprudence.

Des mesures sont envisagées pour sécuriser les routes, les carrefours et les lieux de délassement.

C'est un progrès, mais pensez-y vous aussi et ne défiez pas la nature :

Ne nagez pas en zone non surveillée,
Ne skiez pas hors pistes
Ne roulez pas après une soirée arrosée ou sous l'emprise de la drogue
Ne grillez  pas les feux rouges...etc

Nous, les Mamies, nous tenons beaucoup à vous voir encore longtemps sourire.                      
                                                                                                                       Monique

vendredi 23 septembre 2011

Petit guide illustré de Namur au début des années 1900.

Je viens de retrouver dans le fond d’un tiroir un guide illustré de Namur et ses environs publié sous les auspices de l’Administration communale et du Syndicat d’Initiative « Namur Villégiature ».
Ce petit guide très intéressant et amusant à lire présente Namur comme suit :
« Namur est avenante ; ses maisons blanches reflètent dans la Meuse les mille dessins de leurs toits d’ardoise ; ce panorama pittoresque est dominé par la masse imposante des rochers et des murs sévères de la Citadelle.
Peu ou point d’industries se sont établies dans la charmante cité mosane qui semble un oasis clair et verdoyant au milieu du pays laborieux qui l’entoure.
L’existence y est paisible.
Le peuple y est cordial.
L’aspect de toutes choses y est riant.
Là, point de brouhaha des cités où le labeur peine,  où s’agite la fièvre des affaires ; c’est l’asile heureux du repos.
En dehors de son cachet propre qui l’a fait nommer Namur la belle, ce qui désigne Namur à la faveur et à la curiosité des touristes, c’est la profusion des sites merveilleux qui l’entourent et qui sont le but de promenades ravissantes dont la variété augmente la valeur ».
Dans ce petit guide, on apprend qu’il y avait une 1ére et une 2ème classe dans les établissements de bain, une 1ére, 2èmè et 3ème classe dans les trains, qu’on pouvait faire des promenades en mail coaches, … bref un tas de renseignements intéressants sur la vie à Namur à cette époque                          Maryse

jeudi 22 septembre 2011

Passionnés de brocante…et de bonne cuisine familiale.

A Saint-Servais,  se tient depuis quelques années une brocante solidaire,
                                                l'Opus 7 
ouverte chaque mercredi de 9 h 30 à 15 h 30, au profit de l’ADPM (Action-Développement-Parrainages-Mondiaux).
Son but, grâce aux dons de personnes généreuses qui se débarrassent de leur surplus de bibelots, d’articles ménagers, de vêtements, de….quantité de choses diverses, les vendre et récolter de l’argent pour donner une instruction de base aux enfants orphelins victimes de conflits et non scolarisés en raison de l’état de leur pays.
ADPM, cette ONG reconnue comme telle depuis un peu plus d’un an, agit dans différents pays : l’Afrique, le Liban, l’Afghanistan et d’autres, a fondé des antennes gérées par des bénévoles locaux et a organisé des écoles.
Une fois leur base d’instruction acquise, ces jeunes  peuvent, soit poursuivre des études plus poussées, s’ils en ont la capacité, soit apprendre un métier, être engagés par des entreprises régionales ou s’installer en tant qu’indépendants. 
Ils ont aussi l’opportunité, dans ce dernier cas, de bénéficier d’un microcrédit pour créer leur propre entreprise, dans leur pays, et participer à sa reconstruction, à sa survie et à son évolution, sans devoir s’expatrier.
Chaque semaine, les objets reçus sont triés, restaurés si besoin en est, évalués par notre équipe et mis en vente directement à l’OPUS7 au 249 Route de Gembloux (Juste en face de la piscine)
Une fois par an, en octobre,
                                                          un grand Bric-à-brac est organisé,
 présentant un rassemblement d’articles souvent plus prestigieux, soigneusement sélectionnés.
 Cette réunion festive  – traditionnelle depuis 31 ans –   est complétée d’un restaurant vous présentant des plats simples, succulents et à très petit prix.
Il est cependant sage de réserver sa table d’avance car les demandes sont nombreuses.

Aubaine !  Un grand parking gratuit est à votre disposition pendant le week-end.
Pour en savoir plus        visitez notre blog http://bricabracopus7.wordpress.com,
                                           et aussi le site  de l’Association : http://www.adpm.com       Monique

                                                                                                                       

mercredi 21 septembre 2011

Ma soirée aux fêtes de Wallonie



Samedi soir, j’ai accompagné mon grand fiston aux fêtes de Wallonie. Il m’assure que je vais passer une bonne soirée. Ses amis ont en effet une bonne oreille musicale et de très bons goûts.
Mon idée, c’était d’aller voir Adamo. Sans problèmes, nous irions après.
Ils m’ont donc fait découvrir un groupe qui reprenait toutes les chansons de Queen.
 C’était génial de voir plusieurs générations danser. Je me suis vraiment bien amusée. Dans notre coin, je n’ai pas vu de bagarres ni des gens trop ivres. Tout le monde était là pour faire la fête.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la place Saint Aubain, le monde était déjà là. Nous nous sommes créé un petit passage au grand dam de certaines personnes parfois un peu agressives.
Je peux vous assurer que les jeunes qui m’accompagnaient n’étaient pas agressifs.
Au contraire, ils répondaient avec politesse et humour.

Fabrice, un ami de mon fils a fait des photos d’Adamo et va les envoyer par internet à des personnes qui sont fans d’Adamo.
Salvatore Adamo est un "Monsieur au grand cœur".
Le concert avait bien démarré. L’ambiance était à son comble.  Salvatore était au mieux  de sa forme. Il nous a donné un beau spectacle.
Mais nous sommes en Belgique, et voilà que la pluie se mit en concert aussi. Des trombes d’eau se mirent à tomber. Les gens étaient déçus. Adamo avait vraiment l’air désolé. Il s’en est excusé.
Vraiment,  c’est un grand monsieur.
J’ai omis de vous dire que pendant les fêtes de Wallonie, je n’ai pas failli à la tradition. J’ai goûté à un curieux peket, un petit godet en chocolat contenant du peket aux fraises. Délicieux !
Ce fût une agréable soirée bien arrosée !... De pluie évidemment ! Nous étions tous trempés mais heureux.
A Bientôt !
                                                                                     Germaine







ERRATUM

Les glycines ne se trouvent pas place d’Omalius mais bien Place Abbé Joseph André. Ce n’a pas été facile de trouver le nom. J’ai interrogé beaucoup de personnes sans succès.  
Une partie de la place se nomme Boulevard Merckem et un peu plus loin c’est La place Abbé Joseph André.
Veuillez m’excuser de cette erreur.
Voyons un peu l’histoire de l’abbé Joseph André.  Cet abbé est un héros. La vie des autres était plus importante que la sienne. La preuve, il sauva beaucoup de Juifs pendant la guerre, et après était toujours dévoué aux autres.  On le retrouva mort en 1976 à la prison de Namur, ou il était aumonier. Sa vie fût vraiment un exemple.

                                                                                        Abbé Joseph André 1908-1973         

 Depuis que j’écris sur le blog des Mamuroises, je deviens curieuse. Surtout que je ne connais pas Namur. J’y habite depuis presque 1 an. Je m’y plais beaucoup. Il y a tellement de choses à découvrir.
A bientôt.                                 Germaine


J'ai appris aussi, au cours de mes recherches, que Jean-Baptiste-Julien d’Halloy naquit à Liège en 1783, fût le premier réalisateur d’une carte géologique de France.
Si vous voulez plus de détails, allez voir le site ? c’est vraiment interréssant.

vendredi 16 septembre 2011

Les fêtes de Wallonie de ma jeunesse

Avant que cette fête ne devienne cette vaste entreprise commerciale, dûment sponsorisée et attirant de bien loin des centaines de milliers de visiteurs, c’était une fête intime, dédiée à tous les Namurois et aux habitants des faubourgs voisins.
Chacun l’attendait avec impatience car elle était l’occasion de retrouvailles aux terrasses des cafés, et un peu partout où il était possible de rassembler des sièges.
Et on dansait, on dansait, on dansait sur toutes les places recouvertes de talc ou farine pour faciliter les valses. Et on nouait des idylles, on faisait des projets pour de futurs mariages. Je connais plus d’un couple qui vous dirait fièrement « Nous nous sommes connus aux fêtes de la Wallonie ».
Sur la Place Maurice Servais, quelques manèges et attractions foraines amusaient les enfants.
Place de l’Ange était souvent organisé, le dimanche, un jeu de balle pelote, un sport à succès à cette époque.  Mais Place Saint Aubain, le combat des Echasseurs attirait déjà la grande foule.
Et bien entendu, le dimanche, un feu d’artifice étai tiré depuis le pont de France pour être vu des rives de la Sambre et de la Meuse. 
Les mamans confectionnaient des tartes pour accueillir leurs invités. Notamment des tartes aux prunes de Namur dont c’était la pleine saison, des tartes aux pommes, au riz, aux œufs et, ma préférée d’alors, des tartes au sucre (sucre blanc et beurre en couverture, légèrement caramélisée et croustillante).
La guerre était finie, les blessures commençaient à cicatriser et tout le monde était joyeux. Une ambiance bon enfant.
Après la messe en Wallon (ceci depuis bon nombre d’années) les gens s’égaillaient dans les cafés pour l’apéritif, qui se prolongeait en dégustant les cochonnailles préparées et vendues par les bouchers de la ville. Les conversations devenaient de plus en plus animées et bruyantes au fur et à mesure que descendaient la bière ou le péket.
Le lundi était aussi le jour des petits avec des jeux après-midi sur la place du Marché aux Légumes, la Place du Théâtre, de l’Ange et d’autres encore car chaque quartier avait son Comité et son Chef de Jeunesse, chargés de préparer la fête pendant plusieurs mois et d’assurer son bon déroulement.
Sur la place du Marché aux Légumes, que je connaissais mieux car très voisine, un grand mât de cocagne était planté dès le lundi matin et copieusement enduit de savon noir. A l’heure dite, les plus lestes des enfants grimpaient pour en décrocher les lots : le gros lot étant souvent un jambon entier, fort convoité. Des bouteilles étaient suspendues, des friandises et des bons  d’achat dans divers magasins des environs. Ils étaient très fiers de rapporter leurs trophées à la maison.
Il y avait aussi une course en sacs qui déclenchait les rires lorsque les participants s’emmêlaient dans la toile de jute.
Ou encore un « crochet » pour les jeunes qui s’essayaient à la chanson, des concours de danse, un  dressage de chiens, des mimes, des attractions diverses, suivant les quartiers.
La fête se terminait, le mardi, au quartier des Ponts Spalaux  (on disait alors le Quartier L’Ilon) par l’enterrement, déchirant, ponctué de cris et de larmes, du symbole de la fête, un mannequin de paille que l’on brûlait vers minuit.
Tout le monde se quittait à regret, attendant la prochaine Wallonie.   

                                                                                                                                        Monique
                                                 

Promenade en automne.

Mi-septembre, les jours raccourcissent déjà !
L’automne est là !
Les chutes de feuilles l’attestent. Les feuilles des arbres changent de couleurs. Nous avons droit à une palette de couleurs innombrables. Du jaune, du brun, du rouille, de différent tons de vert, et du rouge. C'est magnifique, et ce n’est que le début.
 Les fruits d’automne sont déjà là pour être ramassés.
 Dans le parc, il y a des marrons et des faînes à profusions. J’en ai ramassé pour ma petite fille qui pourra s’amuser. Océane ne connaissait pas les faînes. Donc, je lui ai dit que c’était le fruit du hêtre. Je me suis rendu compte que je ne m’y connaissais pas grand chose en arbres.
Pourtant, il y a beaucoup d’espèces différentes. Je me suis fait la réflexion. C' est dommage que leurs noms ne soient pas indiqués.
Dans le parc, nous avons la visite de plusieurs bernaches. Ce sont de belles oies qui viennent du Canada. Le cou et la tête sont entièrement noirs hormis les joues et la gorge qui sont blanches. La queue est noire. Le croupion  et le bas-ventre blancs. Le reste du corps est brun-gris avec des liserés plus clairs.
A bientôt.                                                                                       Germaine

samedi 10 septembre 2011

Mamuroises solidaires

Les Mamies solidaires participent au « Tricothon »
En Belgique, 1 million 600.000 personnes vivent dans la pauvreté et risquent d’avoir encore très froid cet hiver.
A « Vivre ensemble » et « Innocent », les Mamuroises apportent leur petite contribution.
Vivre Ensemble lutte contre la pauvreté en Belgique. www.vivre-ensemble.be
Innocent est une marque de boissons fruitées sous forme de smoothies. www.innocentdrink.be
Jadis, les Mamuroises ont toutes tricoté pour leurs enfants et leurs petits enfants et gardent, au fond de leurs  tiroirs, quantité de petits restes de laine devenus inutiles et encombrants.
Nous allons  – jusqu’au 15 octobre – tricoter de petits bonnets de laine de toutes formes et couleurs pour couvrir les petites bouteilles de smoothies.
Pour chaque bouteille vendue avec son bonnet, Innocent verse 0,30 € à Vivre Ensemble.       
                                                                                                                                                                   
Véritas s'associe à cette action :
  • en fournissant à bas prix des laines de fins de séries
  • en transmettant à Innocent les petits bonnets apportés avant le 15 octobre
  • en organisant des ateliers de tricot pour débutantes



Vivre ensemble rassemble  les candidates au tricot les 22 septembre et 13 octobre de 17 à 20 heures, en ses locaux, place du Chapitre, 5 à Namur.
                                                                                            
Et puis, apprendre ensemble, c'est aussi souvent nouer de nouvelles amitiés.
                                                                                                    
Cela dépend de nous…et de vous qui nous lisez et avez envie de rejoindre cette initiative amusante et utile.
                   Si nous nous y mettons toutes, avec ardeur et conviction, Vivre ensemble pourra offrir du chauffage à bien des personnes démunies.
Modèle de bonnet :
Avec les aiguilles N° 3, monter 28 mailles. Tricoter droit pendant 14 rangs.
Puis, commencer les diminutions : en prenant deux mailles ensemble au rang endroit (vous obtenez 14 mailles) ensuite en prenant deux mailles ensemble au rang envers (il vous reste 7 mailles. C’est  presque terminé. Couper le fil en laissant 25 cm pour la couture.
Une grosse aiguille d’assemblage (aiguille à repriser) glissera  votre fil restant à l’intérieur des 7 mailles avant de retirer doucement votre aiguille à tricoter. Serrer le centre et le maintenir  avec un petit point.  Il vous reste à assembler les deux côtés par pour former le bonnet.
Pour la touche finale, à laisser parler votre imagination. (voir www.innocentdrinks  pour des idées.
Adresse si vous préférez envoyer vos œuvres directement :
Innocent Smoothies – Generaal de Wittelaan, 17/2 – 2800 Mechelen.                                      
Toutes les Mamuroises.

lundi 5 septembre 2011

Potales Namuroises

Venez admirer quelques potales des XVII et XVIII s.

Le terme "potale" désigne le petit creux que les maçons avaient coutume de ménager dans les murs en non mitoyenneté.
Cette dénomination est typiquement walonne.
La potale servait aussi d'endroit ou placer une statue religieuse destinée à protéger l'habitation.
Il y a beaucoup de statuettes de la Vierge,  Namur étant sous la protection de Notre-Dame du Rempart.




Notre-Dame du Rempart: lors de l'érection des remparts, vers 1662, Namur la choisit comme
Vierge tutélaire. 
Depuis le XVII siècle. une nouvelle iconographie la représente portant Jésus sur le bras droit.
Elle s'appuie sur un croissant de lune, reposant lui-même sur un globe terrestre sous lequel
est nettement visible la queue du serpent.


Il y  avait près de 200 potales; il en reste une vingtaine dans le "Vieux Namur".
Heureusement le musée archéologique en a conservé beaucoup.

1.      Rue de l'Ange
N° 75 : L’homme sauvage (Hercule couronné de lauriers et portant sa massue)
N° 97 : Notre-Dame de la Délivrance. 
Cette statue existe depuis le XV s. Elle fut placée au coin des rues de l'Ange et Haute-Marcelle.
Un condamné à mort, alors qu'il allait au supplice, invoqua la Vierge et ses chaînes se brisèrent.
Jouant sur le mot "délivrance" elle est fut invoquée par les femmes qui allaient accoucher.
Elle est vêtue à la mode espagnole
N ° 65 : La tête d’or couronnée  1718
N°105 : Au cheval relevé 1718
Un cheval fourbu sans doute par une longue course s'était abattu devant l'entrée d'une hostellerie. Le cheval avait été laissé pour mort.
Après avoir récupéré, le brave cheval s'était paisiblement relevé au grand ahurissement des badauds.

2.   Rue de la Croix
  N°  8 : Vierge avec l’Enfant Jésus
      Rue du Président
 N° : 1 L’Immaculée Conception
N° 26 : Saint-Roch  Saint invoqué contre le choléra et les morsures d'animaux.
Au 19ème siècle, plusieurs épidémies de choléra se déclarèrent.
Celle de décembre 1893 à février 1894 fut la plus grave notamment dans les rues des Moulins, de Notre-Dame et des Brasseurs.
Elles étaient quasiment désertes .Ceux qui sortaient mettaient un mouchoir sur la bouche
Les eaux de mauvaise qualité étaient la principale cause de cette maladie
.4.      Rue des Brasseurs
     N° 145 : Saint Sébastien 1713
 Il s'agit d'un demi-relief engagé rappelant le  martyre de Saint Sébastien. Attaché à un arbre, il est transpercé   de  carreaux. Il est le patron des archers et arbalétriers.   N°  28 : Une Vierge (paroisse Saint-Loup)
 

5.      Rue des Fossés Fleuris
    N° 20 une niche vide
    N° 14 : Au petit sanglier (pierre)

N°6 .Rue de Marchovelette
     9Notre-Dame du Rempart
Rue du Pont
   N° 2   A  la  Boule de laine
 
Ce petit trajet nous a permis de voir une douzaine de potales.
Si vous passer dans le vieux Namur, vous pourrez voir d'autres potales, dans les rues adjacentes à celles que nous avons parcourues.

Passons maintenant le pont de Sambre vers le chemin du hallage, long de l'eau il y a 2 anciennes  pierres gravées, encastrées dans le mur sous le pont de France. La 1ère représente le Groin, un peu plus loin c'est la mariage de la Sambre avec la Meuse.
                                                                                  
la Sambre et la Meuse viennent de France et se rejoignernt à Namur.
La Sambre est considérée comme travailleuse et la Meuse comme insouciante.                                                    

                                                         Odette


dimanche 4 septembre 2011

histoire de laska.suite

Je courus, tremblante d'émotion,serrant contre moi mon précieux fardeau chez le vétérinaire, lui faire faire sa première visite; ce brave homme  resta ébahi devant cette minuscule chose enfermée dans le creux de ma main, puis il me dit:"mais madame, il ne survivra pas", alors moi, déjà tigresse, je répondis: "il faut faire son possible pour le sauver". Voyant mon entêtement, il me donna une seringue, je lui achetai du lait spécial, il m'expliqua comment je devais m'y prendre pour le nourrir. Les deux premières semaines ce fut dur dur. J'allais avec lui sur mon lieu de travail, je le mettais entre le mur et mon bureau, jusqu'au jour où, chez une copine, je vis qu'elle avait une chatte qui allaitait cinq petits chatons. Aussitôt je pensai au mien et lui demandai si je pouvais venir avec lui. Oui, me répondit-elle si la chatte l'accepte, c'est o k. Ce qui fut fait, hélas pas pour longtemps, mais nous l'ignorions encore.

à bientôt

                    floraflor.


600 ans

La Joute des Echasseurs qui, traditionnellement, ponctue les fêtes de Wallonie, commémore, en 2011, ses 600 ans d’existence.
Dans les archives de la ville, vous en trouverez déjà des traces au début du XVème siècle.
Vous ne trouvez pas ce mot « échasseurs » dans les dictionnaires et la plupart des personnes étrangères à la ville vous parleront d’échassiers, comme il en existe encore dans les Landes.
Le terme Echasseur est propre à Namur car il serait dérivé du wallon « Chacheu » ou jouteur sur échasses.  Il y a d’ailleurs une rue des Echasseurs qui, dans le Vieux Namur, joint la rue de l’Ange à la Place Maurice Servais.
Deux explications à cette partie du folklore namurois sont avancées : 
·      -   d’une part la nécessité pour les habitants de la ville, fréquemment  inondée, de se déplacer.
·      -   D’autre part par une légende : le propriétaire du Comté de Namur, au XVème siècle, Jehan de Flandre, avait assiégé la ville et réduit ses habitants à la famine. Les notables se présentèrent en délégation pour obtenir sa clémence qui leur fut refusée tout net. « Qu’ils viennent, dit-il, à pied, à cheval, en bateau ou en chariot, je ne céderai pas."
Fûtés, les Namurois se présentèrent à lui montés sur échasses.  Il fut amusé et accorda le pardon.
L’histoire réelle de leurs origines est probablement un mélange des deux.
Chaque année, lors des fêtes de Wallonie, que nous vivrons dans quelques jours, une joute épique rassemble les supporters des deux équipes : Les Mélans et les Avresses.
Les Mélans ont des échasses jaune et noir et sont représentants du centre ville, les Avresses viennent des faubourgs extérieurs et s’affichent en rouge et blanc.
Après  une parade dans la ville, ils se rassemblent sur le lieu de combat où les ovationne déjà le nombreux public, impatient de vivre leurs exploits.
Les deux groupes se font face et s’avancent l’un vers l’autre, soutenus par timbales, fifres, trompettes et tambours et cris des passionnés.
Le but est de déstabiliser l’adversaire et de l’obliger à mettre pied à terre.  Tous les moyens sont bons, mélange entre les échasses, coups d’épaules, chocs au ventre, etc.
C’est un  jeu assez dangereux car une chute de cette hauteur sur le pavé pour provoquer de vilaines fractures. Mais ils sont adroits et s’exercent au long de l’année, comme tous les sportifs.
Un par un, les combattants s’éliminent jusqu’à ce qu’il n’en reste que deux. (tot-o-bout)
La lutte se corse, le public s’excite et le dernier combattant, debout sur ses échasses, reçoit en récompense l’échasse d’or, tandis que son dernier adversaire se voit attribuer l’échasse d’argent.

Et les applaudissements nourris de tous leurs partisans. Ils exécutent alors un pas de danse sur échasses.


Les voilà au coeur du combat                                                                                                                   

                                                                                                                                                           Monique                                           

samedi 3 septembre 2011

Le Grand Moulin de la Sambre

Le Grand Moulin de Sambre

L'écluse de la Sambre alimentait un moulin. Il moulait l'épeautre, le froment, le seigle, le grain.

En 1409, une crue subite l'emporta. Il fut reconstruit la même année.

A droite le batiment du moulin
En 1693, il subit une réfection totale.                                                          

Le gouvernement décida d'entreprendre la canalisation des berges de la Sambre en 1862.

Dans la nuit du 13 au 14 février 1865 un violant incendie ravagea entièrement le moulin. Le tocsin réveilla la population. Le spectacle fut grandiose et triste. Malgré leur zèle les gens furent impuissants à maîtriser les flammes.

Il ne fut plus reconstruit.

La démolition des ruines permit l'aménagement d'une place publique et l'installation d'un marché aux poissons.

 Odette.                                                                                   

jeudi 1 septembre 2011

Métiers aujourd'hui disparus (2)

La Chaisière,
Chaque église avait sa chaisière.
Son rôle était de surveiller l’ordre de l’église, la disposition régulière,  harmonieuse et pratique des chaises des fidèles.
Dans nombre de paroisses, les notables et les mieux nantis
avaient leur propre prie-Dieu en velours, souvent de ton rouge ou bordeaux, disposé au premier rang, juste après le banc de communion.
Le banc de communion ? Encore un meuble qui a disparu de nos églises.
Il séparait les fidèles de l’autel où le prêtre officiait en leur tournant le dos selon la tradition de l’époque.
 Le banc de communion était articulé en quatre volets pour dégager l’entrée lors des grandes cérémonies, les processions, les messes à plusieurs prêtres, et même parfois pour les fêtes nationales, lorsque les porte-drapeaux étaient
autorisés à entrer dans le chœur.
Le banc de communion était complété, à l’envers, d’un linge blanc souligné d’une dentelle, qui était rabattu devant les fidèles au moment de la communion. Ceux-ci plaçaient leurs mains en forme de coupelle, sous le linge, pendant que le prêtre déposait délicatement l’hostie sur leur langue tendue.  Ceci est mon Corps
Il n’était pas question, alors, de toucher l’hostie avec les mains, ni avec les dents.
La chaisière, revenons-y, était rétribuée par le public qui payait une location de quelques centimes pour pouvoir occuper les chaises.
Je me souviens d’un tarif de 10 centimes pour les chaises normales, et de 25 centimes pour les chaises rembourrées, généralement occupées par des personnes âgées ne possédant pas de prie-Dieu.
Car ceux qui avaient fait les frais d’un prie-Dieu, bien sûr, étaient en droit de l’occuper gratuitement. Il était leur propriété et souvent même une petite plaque de cuivre était fixée, gravée à leur nom.
Si nous, enfants, nous occupions une chaise et n’avions pas de monnaie, nous en étions le plus souvent expulsés et priés de suivre l’office debout dans le fond de l’église.
Certaines chaisières n’avaient pas la tendresse dans leurs attributions !
                                                              Monique                                         



                                                                                                                           




Métiers aujourd'hui disparus

 Le Bedeau.
Personnage imposant à nos yeux d’enfants.
Dans la paroisse St-Jean, s’il en existait encore un avant la guerre, lorsque celle-ci bouleversa   toutes les habitudes, il cessa ses activités.
Il n’était présent d’ailleurs qu’aux grandes occasions.
 Notre brave curé, l’Abbé Jacoby, étant un homme d’une grande simplicité, ne tenait pas trop à  tous ces apparats.
Je ne me souviens que d’une cérémonie marquante par son faste, les funérailles de la jeune épouse d’un notaire de Namur, tuée, je crois, dans un accident.
Le corbillard, tout laqué de noir, était tiré par quatre ou six chevaux,  caparaçonnés de noir jusqu’aux sabots.              
Il défilait au ralenti dans la rue de l’Ange pour atteindre l’église ou un énorme dais noir était             accroché au plafond et s’étalait vers les colonnes.
Que cette brave personne nous pardonne mais pour nous, enfants, c’était une attraction !
Mais dans le village d’où provenaient mes parents, le bedeau a existé bien tard, même pendant la guerre, suffisamment longtemps pour que je m’en souvienne avec précision.

Il était très grand, immense dirais-je pour moi, toute petite fille. Il était vêtu d’un pantalon de drap noir et d’une veste à queue de pie avec galons et épaulettes dorés.
 Il portait un chapeau bicorne, noir et or également et était armé d’une hallebarde dont il frappait   énergiquement le sol pour faire taire les bavards.
Ma maman, petite fille, perturbant la discipline de son rang, s’était venue emmener à l’écart, tenue par l’oreille, à sa grande honte.
Le rôle du bedeau ne s’en tenait pas seulement au maintien de l’ordre, bien que cela ait été son occupation la plus fréquente.
 Il introduisait aussi le prêtre, depuis l’entrée de l’église jusqu’à l’autel,   ouvrait la marche dans les processions, accueillait les mariés, les communiants  ou encore des personnages importants en visite dans la paroisse.
Aux funérailles, il précédait majestueusement le cercueil.
Si les parents, en général, l’ayant connu sur les bancs de l’école, le tutoyaient,  il était, pour les enfants, un personnage très impressionnant !
Celui de ce village avait, en outre, une moustache et des sourcils épais qui lui donnaient  un air encore plus sévère.

                                                               Monique

Grotte de Spy


 Spy, près de Namur, est un village très étendu sur plus de 1400 hectares.
Il est bien connu pour sa grotte,  là où l’on découvrit un squelette d'homme préhistorique, l’homme de Spy.
Il s’agissait du squelette d’un homme d’environ 23 ans.

Ce sont les restes d’un Européen normal; il aurait vécu environ 30.OOO ans avant J-C.

On découvrit aussi, lors des fouilles, le crâne, ainsi que les membres supérieurs d’une femme d’environ 35 ans.
 
Vous pourrez voir tout cela et avoir des explications dans le Musée de Spy,  à Jemeppe-sur-Sambre

Un but de promenade et de plongée dans le temps.  
                                                                                          Josée

Me voici de nouveau au Parc Louise-Marie

Il y a beaucoup à raconter sur mes découvertes au parc Louise-Marie.

J’ai omis de vous dire qu’il y a des arbres magnifiques : des géants, des moyens, des petits.

Au début du printemps, mes narines furent titillées par un effluve de senteur magique.

J’étais charmée, mais ne savais d’où venait cette odeur.

J’ai été demanderau gardien du parc de m’éclaireret ai eu la surprise d’apprendre que ce que je sentais provenait d’un tilleul.

Avant d’arriver dans le parc, nous sommes déjà surpris par l’agréable odeur qui s’y dégage.

En allant vers le parc Louise-Marie, je passe devant la place d’Omalius, et là je découvre des arbres inconnus pour moi. Des glycines. Je les ai toujours vues grimper le long d’un mur, d’un grillage mais pas présenter en arbre.

Ce dimanche matin, toujours accompagnée de mon brave chien Hamlet, nous sommes allés dire bonjour au monsieur qui fait glisser ses bateaux sur l’étang.

Surprise, je vois un sous-marin, oui, vous lisez bien un sous-marin qui sortait de l’eau.

Je vous rassure, il fait partie de la collection de maquettes de ce monsieur.

 A bientôt.   Germaine