Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

dimanche 23 décembre 2012

Merci, Merci BOB !

Un de vos amis s'est proposé comme BOB pour le bon déroulement et la tranquillité de votre réveillon
Mais dans l'ambiance, les conversations animées, le repas que les autres invités arrosent allègrement,  la danse peut-être, votre BOB aura soif !

De l'eau, pétillante ou non, c'est bon pour la santé mais...peu réjouissant.
Préparez-lui, la veille, des boissons plus amusantes pour qu'il se sente à l'unisson.

Pour cela : râpez une racine de gingembre, bien lavée et brossée au préalable. Placez cette pulpe dans un  récipient supportant la chaleur.

Arrosez-la de deux litres d'eau bouillante et laissez refroidir et macérer pendant plusieurs heures.
Filtrez ensuite et placez-ce jus obtenu dans différentes bouteilles.

Vous placerez dans chacune 1/5 de jus de gingembre et vous les compléterez avec des jus de fruits à votre choix. : le classique orange et citron, le jus de pommes, d'ananas,de fruits exotiques ou de fruits rouges des bois.
Suivant votre inspiration et le souhait de lui faire passer, à lui aussi, une charmante soirée
.
Gardez vos préparations au réfrigérateur, étiquetées, et à l'abri d'autres convives qui pourraient, dans un moment d'euphorie, y ajouter de l'alcool, ruinant ainsi ses efforts et les vôtres.

Le gingembre est dit aphrodisiaque, c'est peut-être une légende, mais il est surtout digestif. 
Il donne à toute boisson un petit goût rafraîchissant, original et attrayant.

S'il vous en reste, cela fera très bien pour, le lendemain, effacer les traces de cette soirée animée. Joyeuses fêtes     Monique

mercredi 19 décembre 2012

Le concert de Noël des Jolies Notes.

Les Jolies Notes vont présenter leur traditionnel concert de Noël à Namur à la Maison de la Culture le samedi 22 décembre 2012 à 20h00 et le dimanche 23 décembre 2012 à 14h30 et à 17h30.

Sing Noël 2012 rassemblera une centaine d'enfants pour du chant et des jeux scéniques qui plongeront les spectateurs dans la magie de la fête de Noël.

L'occasion pour les Jolies Notes de fêter leurs 30 bougies.



www.joliesnotes.be


Maryse



mardi 4 décembre 2012

Exposition au musée de Mariemont : Ecrivains : modes d'emploi .

Au musée Royal de Mariemont a lieu jusqu'au 17 février 2013, une exposition qui, en plus d'être une présentation d'auteurs, de manuscrits et d'oeuvres littéraires, met à l'honneur au travers de portraitset d'anecdotes, la représentation même de l'écrivain qui est au coeur de notre patrimoine culturel.

La visite se complète par l'exposition Henri Bauchau, l'épreuve du temps, qui met à l'honneur l'auteur récemment disparu.



www.musee-mariemont.be


Maryse

MONUMENTUM - 1914-1918 - Reflets de la Grande Guerre.

Dans la perspective du centenaire de la Première Guerre Mondiale en 2014, le Musée Royal de l'Armée à Bruxelles propose un cycle d'expositions temporaires Reflets de la Grande Guerre.

Jusqu'au 19 mai 2013, l'exposition Monumentum retrace le mouvement commémoratif de l'entre-deux-guerres au travers de maquettes, de photographies et de documents d'archives et présente, parallèlement, les interprétations de monuments de la Grande Guerre sculptés par Patrice Alexandre, sculpteur français né à Paris en 1951.

Une invitation à découvrir le premier conflit mondial au travers de thèmes ciblés.



www.klm-mra.be

Maryse

dimanche 2 décembre 2012

Namur: Parc Louise-Marie

Le parc Louise-Marie.



 
Aperçu des chemins.
 

Ce parc, Rempart de la Vierge, a été aménagé en 1879 et 1880 à l'emplacement du fossé de l'enceinte du 14ème siècle, transformé tardivement en refuge à bateaux. L'étang en rappelle le souvenir.

Au moment du démantèlement des remparts et du comblement du fossé, l'échevin Gabriel Themon suggéra d'en faire un parc. L'architecte paysagiste Constantin Smits en a composé les plans: chemins en courbe, larges pelouses, bouquets d'arbres ou d'arbustes, étang curviligne, cascade, grotte artificielle.
Il a fait un coin de nature reconstituée.

On lui a donné le nom de la première Reine des Belges, Louise-Marie d'Orléans, épouse du roi Léopold Ier.
 Décédée en 1850 après seulement 18 ans de règne, elle avait eu néanmoins le temps de se faire aimer des Belges pour sa bonté.



Le pont, construit par les Hollandais entre 1815 et 1820 donnait
accès à la porte de Bruxelles
 
Arbres et aperçu du pont.




Arbustes
Des fleurs.
 

           
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les oies prés de l'étang.
 
La grotte et l'étang

  

Et même des poissons rouges.
 
                                                                                                                               Odette. 
 

jeudi 29 novembre 2012

Quatre garçons en chantier

Nous sommes toujours dans le quartier des Tanneries, mais deux siècles plus tard.  

                                                                                              
C’est une famille,  c’était une équipe…

Le père, forte personnalité, avec un franc parler qui ne lui attirait pas que des amis.

Quatre fils entre vingt et dix ans et du courage à revendre.

Le Houyoux, devenu inutile, avait été recouvert pour des raisons de salubrité. Mais l’odeur subsistait, nauséabonde,  et il était bordé de maisons vétustes, habitées par des familles défavorisées.

Cela durait depuis le début du XXème siècle mais chacun  sait qu’à Namur, on ne fait rien dans la précipitation. Sauf parfois quelques destructions mal réfléchies.

Cela aurait donc pu durer encore quelques décennies, sans l’obstination du chef de tribu, qui avait conçu le grand projet de réhabiliter une partie de la rue, dans la mesure de ses deniers.
                                                                                                    
Il acheta donc une première maison, en 1984, et avec ses fils entreprit de la restaurer.

Bon gré mal gré ces jeunes sacrifièrent leurs sorties, leurs congés hebdomadaires et toutes leurs vacances à cette entreprise familiale. Quatre ans plus tard, en 1988, s’ouvrit un premier restaurant.

Dès lors ils acquirent un second immeuble, réhabilité  de même manière, qui permit l’ouverture en avril 1993, du second établissement.

 Les deux plus jeunes fils gèrent maintenant, avec efficacité,  ce complexe hôtelier,  fierté des Namurois, tandis que les aînés ont choisi d’autres voies.

Mais tout cela ne fut pas sans mal : aux prises avec des tracasseries administratives de la Ville qui reprochait au maître d’œuvre d’avoir agi sans attendre le permis de bâtir, avec des jalousies de confrères qui lui tournèrent le dos, et peut-être d'obscures menées politiques, il fut traduit en justice et condamné par le tribunal de Namur à une peine de prison (symbolique).

Mais il savait que, ne modifiant pas la façade extérieure, il pouvait aménager l’intérieur sans que cela  lui soit reproché. 

Il interjeta appel à Liège et l’acquittement fut obtenu sans peine.

Même en fin de chantier son banquier, qui jusque-là le soutenait et l’aidait, lui refusa tout crédit supplémentaire.

Tenace, mais vindicatif, il fit apposer sur sa façade deux panneaux gravés dans la pierre : sur l’un, en pierre de taille, surmontant la porte d’entrée, vous lisez : « Hôtel du Prisonnier ». 

 Et sur le mur de la maison voisine, un autre panneau vous apprend : "il sauvèrent les taudis et il fut emprisonné"    
                                                                                                                                       

Coup de gueule d’un personnage hors du commun.

La rue Saint-Nicolas s’ouvrait avant cela  sur un alignement de 7 maisons closes avec leurs néons multicolores et leurs tentations en vitrine.  Petit à petit, six  furent achetées, elles aussi et transformées pour agrandir les cuisines, faciliter l’exploitation. Cela amène un caractère d’uniformité sur un bon tiers de cette artère, une des plus anciennes de la ville.

Actuellement, des budgets ont été dégagés par les pouvoirs publics  pour rénover le reste de la rue, en supprimant les taudis encore occupés.  L’aventure a porté ses fruits pour le bien de tous. Monique

samedi 17 novembre 2012

Namur: les tanneries

 
 
 


Les Tanneries.

Elles ont débuté au XIV s. Les tanneurs et cordonniers étaient réunis par une même charte . De nouveaux statuts sont édités en 1416.
Après des difficultés et mésententes, dès le XVII s. les tanneurs cherchent à se séparer des cordonniers sans succès.
En 1717 nouvelle démarche des tanneurs qui réclament une nouvelle fois que le droit de tanner soit exclusivement réservé aux tanneurs.

Au XVIII l'industrie du cuir, dont la réputation dépasse les frontières, connaît son apogée.
Les maîtres tanneurs occupent le quartier des tanneries et se font construire de nombreuses habitations de maîtres dans le quartier l'Ilon.
En 1890, 13 tanneries sont encore en activité à Namur.
La dernière, celle de la famille Bequet, située Impasse des Tanneurs, place l'Ilon et rue de l'Etoile, ferme ses portes.

Rue des Tanneries





Autre aspect de cette rue.
               
Les outils
              
                                                            
                                                                      Intérieur des tanneries.   
Le tannage.

Il faut dépouiller la peau puis la jeter dans une eau vive pour enlever toutes les impuretés.
Après quelques jours elles sont retirées pour être placées sur un chevalet où on la presse avec la main et à l'aide d'une espèce de couteau non tranchant jusqu'à ce que l'eau qui s'écoule devienne propre. Il faut tremper la peau dans l'eau (du Hoyoux) autant de fois que cela s'avère nécessaire afin de bien la purifier.
On la râcle ensuite avec un couteau bien tranchant (le boutoir).
Puis on la frotte, on la ponce avec une sorte de pierre à aiguiser.
Fin de la série des traitements d'apprêt.

Les peaux sont en état d'être imbibées de TAN c-à-d. d'écorce de chêne réduite en poudre. Cette opération constitue le tannage proprement dit. Il va contribuer à resserrer les pores et à donner au cuir sa force et sa ténacité.
Dans les fosses on étend les peaux et on les poudre avec du tan selon la qualité du cuir que l'on désire. 
Il faut renouveler le tan cinq à six fois et laisser macérer les peaux au moins un an et demi.

Lorsque le tannage est jugé suffisant on retire les pièces des fosses, on les suspend pour les sécher puis on les presse sous de grosses masses pour les aplatir.

Les cuirs sont enfin prêts à être travaillés.
Rue des Tanneurs actuellement.

Odette









mercredi 14 novembre 2012

Photos du jardin Jean Chalon

Voici les photos du jardin Jean Chalon du Parc Louise-Marie faites cet été.
































































 
 
J'espère que ces photos vous donneront l'envie d'allez voir ce magnifique jardin.
 
A bientôt.                                             Germaine