Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

jeudi 28 juin 2012

Le Mercator, un célèbre trois-mâts.

Le nom Mercator évoque d'emblée le célèbre géographe et cartographe né à Rupelmonde en 1512, il y a donc cinq-cents ans.

Mais c'est aussi un prestigieux trois-mâts qui a sillonné les mers.


La construction du Mercator fut confiée en 1931 au chantier naval Ramage et Ferguson de Leith en Ecosse.

Cette barque-goélette, d’un tonnage brut de 778,86 tonnes et équipée d’un moteur auxiliaire de 500 cv a une longueur de 78,40 m, une largeur de 11,09 m et une profondeur de 4,50 m.

Le Mercator fut gréé en barquentin. C’est un gréement mixte: le premier mât à l’avant, ou mât de misaine, porte des voiles carrées; le grand mât et le mât d’artimon ont des voiles auriques gréées dans le sens longitudinal du navire. Les voiles carrées sont fixées à des espars que l’on appelle vergues. Ces voiles sont généralement placées dans le sens transversal mais peuvent être orientées selon la direction du vent, ce que l’on appelle "brassées".

Devenu navire -musée, sa visite à Ostende est très intéressante.

Saviez-vous que le Mercator a transporté deux statues géantes des Iles de Pâques ou que le Père Damien a effectué à bord son dernier voyage ?  Sa dépouille a en effet été transportée par le Mercator jusqu'au port d'Anvers en 1936.


Maryse



La villa Empain



En 1930, Louis Empain décide de se faire construire une villa à Bruxelles, le long
de l'Avenue des Nations, rebaptisée par la suite avenue Franklin Roosevelt.


Il est le second fils d'Edouard Empain, richissime homme d'affaires, issu d'une modeste famille wallonne.
Débutant comme apprenti dessinateur à la société La Métallurgie, Edouard en devient administrateur et acquiert une petite carrière de marbre, bientôt transformée en Société anonyme des Marbres.
L'acquisition d'autres marbreries l'amène à la tête d'un vaste système de sociétés industrielles, de banques et de holdings.


Il s'intéresse aux transports en commun et développe des chemins de fer en Belgique, en France, en Hollande, des tramways au Caire, des lignes ferroviaires au Caucase et en Turquie.
Proche du roi Léopold II, il contribue à la création d'un réseau ferroviaire au Congo. Il construit le métro parisien, qui appartiendra à son groupe jusqu'après la Seconde guerre mondiale.


En 1904, il devient actionnaire majoritaire des ACEC (ateliers de Construction
électrique de Charleroi). A la tête des tramways du Caire, il rêve d'y construire
une cité-jardin. Celle-ci, mêlant harmonieusement Art déco, orientalisme et confort moderne, est un modèle d'architecture et d'urbanisme.


Anobli par Léopold II, il organise le ravitaillement de l'armée belge pendant la Première guerre mondiale, ce qui lui vaut d'autres distinctions honorifiques.
Il s'intéresse ensuite à l'industrie chimique et aux mines congolaises.


A la mort du baron Edouard Empain, Jean mène une vie dissipée de fêtes, croisières, soirées au casino...
Louis par contre, choisit de développer la solidarité entre le monde financier et le monde ouvrier.


Il s'intéresse à l'architecture de son temps, l'Art déco et la création contemporaine.
Et en 1930, il confie la construction de sa villa à Michel Polak, figure importante
de l'Art déco bruxellois, qui réussit à concilier les deux tendances : luxe des matériaux et des détails chers à l'Art déco d'une part, lignes simples et symétriques de l'architecture moderniste d'autre part.


Avec ses bois précieux, marbres de premier choix, ferronnerie, vitraux, mosaîques de toute beauté et sa piscine si moderne pour l'époque, la villa présente un mélange de raffinement et de rigueur qui suscite l'admiration.

Louis Empain n'occupe pas longtemps sa belle villa. Il est attiré par le Canada et ses grands espaces, avec d'autres projets architecturaux.


Et il fait don de la villa à l'Etat belge, dans le but d'en faire un Musée royal des Arts
décoratifs contemporains, rattaché à l'Institut supérieur des Arts décoratifs de la Cambre.


De 1980 à 1993, la villa est occupée par la chaîne RTL.
De 2002 à 2005, elle est victime de vandalisme et détruite en partie.

En 2007, elle est classée comme monument par la région de Bruxelles-Capitale.

Resraurée de 2008 à 2010, la villa est maintenant le siège de la Fondation Boghossian, centre d'Art et de Dialogue entre les cultures d'Orient et d'Occident.


La villa Empain offre donc la possibilité de parcourir un magnifique témoin de
l'art déco pratiqué à Bruxelles au début du vingtième siècle, et de découvrir
une exposition d'oeuvres d'art venues d'Orient.




Claire

Petites nouvelles du parc Louise-Marie



Me voilà de retour en balade avec mon compagnon Hamlet, mon grand chien noir, adorable, que j'ai été contente de retrouver après une longue absence.


Donc, notre balade matinale, direction, le parc Louise-Marie.


J'ai eu une surprise agréable, les travaux que j'avais suivis depuis septembre s'étaient terminés pendant mon absence.


J'ai découvert le site Jean Châlon; je vous donnerai de plus amples informations prochainement.


Le site Jean Chalon sera ouvert à partir du 1er juillet au 31 août , du mardi au dimanche de 14h à 18h.


La visite en vaut vraiment la peine. A travers le grillage, j'ai pu découvrir des petits chemins sinueux, beaucoup de fleurs aux couleurs chatoyantes? chut.....! Allez le découvrir, une beauté pour les yeux.


A bientôt.                                                                   Germaine

mardi 26 juin 2012

lundi 25 juin 2012

Vacances

Bonjour à tous,

Certaines d'entre nous sont absentes, parties sans doute chercher le soleil où il y a quelque espoir d'en trouver.
Pendant ce temps, je suis ici, tout près de vous, face à la Meuse où j'ai tout loisir d'admirer la pêche des cormorans et le tourisme des bernaches, plutôt que de travailler à ce blog
Car mon ordinateur me cause de gros soucis et m'empêche de consacrer du temps à poster.
Je m'applique et espère pouvoir vous revenir bientôt avec du matériel remis en ordre.

C'est la saison où la nature est belle et généreuse. Les plantes sont prêtes à nous offrir leurs trésors que je vous détaillerai. 
Ainsi le tilleul  arrive à maturité et pourra bientôt être séché pour veiller sur notre sommeil. Une tisane de tilleul au coucher vous promet une nuit paisible.

Pour les enfants qui risquent, pendant les vacances, de se faire piquer par les orties, un petit conseil : en général, car la nature est bien faite, dans l'environnement des orties, vous trouverez du plantain
Une plante très facile à reconnaître.

Coupez une ou deux feuilles, chiffonnez-les sur une pierre pour en faire sortir le jus, puis frottez l'endroit piqué. La douleur disparaîtra très vite.

Mais si vous voulez éviter les piqûres, lorsque vous approchez les orties, bloquez votre respiration. Vous pourrez les toucher sans danger.

 

Le plantain lancéolé que l'on trouve partout.



Bonnes vacances.    Monique

jeudi 14 juin 2012

Passage à Namur du Tour de France 2012 et ascension de la Route Merveilleuse.

Le lundi 2 juillet, le Tour de France passera à Namur à l'occasion de la 2ème étape Visé - Tournai.

Pour les amateurs de la petite reine, la montée de la citadelle par  la Route Merveilleuse, avec Prix de la montagne ( côte de 4ème catégorie ) , sera un moment palpitant. Le passage y est prévu vers 14h30.
La descente par l'Avenue Jean Ier sera aussi un beau moment dans ce bel environnement offrant une vue magnifique sur la ville. Ou encore quand, à Salzinnes, les coureurs prendront leur virage au rond-point de la place Wiertz pour descendre l'Avenue Cardinal  Mercier.


Route Merveilleuse

L'itinéraire complet sur le territoire de Namur est le suivant : route de Hannut, passage devant le CHR, avenue Albert Ier, avenue Comte de Smet de Neyer, bld Isabelle Brunell, pont de France, avenue Baron Louis Huart, avenue Baron de Moreau, route Merveilleuse, esplanade de la citadelle, avenue Jean Ier, avenue Reine Astrid, place Wiertz, avenue Cardinal Mercier, pont de la Libération, avenue de Stassart, avenue des Combattants, avenue des Croix du Feu, carrefour d'Hastedon, chaussée de Waterloo, avenue Joseph Abras, avenue Jean Pochet, chaussée de Nivelles (N93) et sortie au carrefour de Saussin.

L'horaire de passage , de la caravane publicitaire aux coureurs, se situe entre 12h30 et 15h.

Attention, la circulation des véhicules sur l'ensemble du parcours sera interdite de 12 à 16h et le stationnement à partir de 9h.

Informations complémentaires : www.ville.namur.be

Maryse



samedi 9 juin 2012

Namur - Origine des congrégations religieuses.


Origine des congrégations.

Voici une liste, pour situer les congrégations religieuses, sur "le plan en relief" lorsque nous irons le visiter.
Certaines rues portent encore le nom de ces établissements.

Via google, j'ai suivi une ordre chronologique:

1224 - Franciscains
1228 - Cisterciens                                           
1247 - Carmélites Chaussées
1248 - Croisiers
1502 - Annonciades
1517 - Capucins
1622 - Carmes (arrivés à Namur)
1562 - Carmélites Déchaussées ou Dames Blanches
1610 - les Jésuites
1633 - les Célestines1648
1684 - Frères des Ecoles Chrétiennes
1734 - Soeurs de la Charité
1809 - Soeurs de Notre-Dame
1819 - Soeurs de Sainte-Marie
1833 - Soeurs du Bon Pasteur

La plupart de ces congrégations sont apparues à Namur dans la foulée du Concile de Trente (1545-1563) ce qui traduit l'attitude offensive , adoptée alors par le catholicisme, dont elles furent en quelque sorte le "bras armé" face aux progrès de la réforme protestante.

Les Soeurs de la Charité.

Les petites heures de madame Bourtonbourt à la mode de Namur

La fondatrice de la congrégation des soeurs de la Charité, Marie Bourtambourt née à Amiens(fr), veuve à 34 ans, s'engage envers les plus démunis, touchée par le manque d'aide médicale et spirituelle. Elle s'attelle à assurer l'avenir et cherche à mettre en place une fondation qui assurera la continuité de son oeuvre dans le même esprit qu'elle.
Dans son testament, elle précise qu'elle laisse sa maison pour demeure perpétuelle aux sept filles ou veuves, qui seront appelée "soeurs de la charité" et qui seront obligées d'aller aux malades indifféremment partout ou elles seront appelées.
Depuis 1734 les "filles" de Marie Martine de Bourtambourt  travaillent à Namur.

Cette congrégation reste cantonnée jusqu'au deuxième tiers du XIX s. Ensuite, elle multiplia les petites fondations (orphelins, maisons de pauvres) dans le diocèse de Namur et en Wallonie.
En 1912 elle se lance dans les grandes fondations (école infirmières, clinique Sainte Elisabeth et s'oriente vers les missions.
Leurs oeuvres charitables furent appréciées pendant la grande guerre.
Elles travaillèrent aussi aux hospices d'Harscamp, de Saint Gilles etc..


Les Soeurs de Notre-Dame.

Julie Billiart 1751-1816 a fondé une congrégation religieuse de droit pontifical à Amiens en 1816 avec quelques compagnes rescapées de la Terreur.
Julie Billart et sa fidèle amie et compagne Françoise Blin de Boubon firent une nouvelle tentative en 1803 prenant en charge huit pauvres orphelines.
Elles quittent le France en 1809 et sont reçues par l'évêque de Namur. Monseigneur Joseph Pisani de la gaude leur donne en 1818 son approbation canonique.
Elles se consacrent à l'éducation religieuse et à l'enseignement des jeunes filles pauvres.
La cofondatrice Françoise Blin de Boubon prend la relève après le décès de Julie Billart et assure de gouvernement de 1816 à 1838, elle élabore les règles de l'institut.

Outre leur établissement d'enseignement à Namur et en Belgique les soeurs fondèrent des maisons dans le monde entiers.
En 1940 la ville de Namur ayant déjà subi des assauts meurtriers, les religieuses trouvèrent normal de hâter le 10 mai le départ des pensionnaires et d'un groupe de soeurs.
Le 13 mai, des témoins oculaires virent le feu se propager et envahir tout le bâtiment; le soir les religieuses réfugiées chez les Dames de Sainte Julienne, rue Pépin, mesurèrent l'ampleur du désastre.
La communauté et les élèves reprendront progressivement l'occupation des bâtiments
Le 18.08.1944 l'aviation déverse sur Namur un chapelet de bombes d'où 300 morts dont 6 religieuses et 1.200 blessés.
Après avoir été acceuillies dans différentes communautés, les soeurs ont le joie de revenir chez elle le 21.07.1945. Grâce à leur courage et à leur ténacité, la maison renaît.

Le 7.12.1932 la ville de Namur décide de nommer la partie de la rue E. Cuvelier, située entre la rue de Gravière et la rue Bas de la Place, rue Julie Billart en hommage à la fondatrice de la Congrégation des soeurs de Notre-Dame
Soeur Marie Billart


Ecole primaires.

En 2007 les soeurs de Notre-Dame se Namur sont 1781 et la congrégation dirigent 628 couvents répartis dans tous les continents.


Après plusieurs années des parents demandent avec insistance qu'on ouvre une école ou leurs enfants pourraient joindre au travail manuel l'étude des lettres...


Les soeurs de Sainte Marie.
Dom Jérome Minsart vicaire en 1806 puis curé de la paroisse Saint Jean l'Evangéliste fut, en 1813 nommé curé de la plus importante paroisse de la ville: Saint-Loup.
En 1819 désolé de voir les petites filles laissées à elles-mêmes sans aucune formation, fit appeler deux jeunes chrétiennes pour ouvrir une atelier de couture, à l'intention de ces enfants qui auraient ainsi un gagne-pain.
Il achète et fait restaurer une petite maison de la rue Piconnette (rue Fumal). Le 11 décembre 1819 elles s'y installent. Dom Minsart prodiguait l'instruction religieuse. Le nombre d'élèves ira croissant.

En 1834 l'évêque de Namur donne son approbation à la nouvelle congrégation. Les jeunes femmes, jusque là "associées" reçurent l'habit religieux et firent voeux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance.

Portale d'une ancienne entrée.
du président de la Justice.

















Entrée maison dom J.Minsart, rue Fumal.








                                                                                                                     
A la suite de Vatican II, entre 1970 et 1980, la responsabilité des écoles est progressivement confiée à des laïcs. C'est à ce moment que sont créées les ASBL Pouvoir Organisation des différentes écoles dont les membres étaient laïcs, religieux, enseignants, parents, tous compétents.




Sainte Ursule.

Les Soeurs Ursuline.

La fondation se fixe à Liège en 1620. Elles commencent à vivre dans leurs maisons puis se rassemblent en congrégation pour des motifs spirituels et apostoliques. Elles souhaitent répondre à la profonde ignorance religieuse des populations et aux besoins matériels des pauvres. Elles soeurs sont animées d'une foi ardente et d'un réel dévouement.

En 1621 elles envoient un groupe d'ursulines à Givet.

En 1634 celles-ci viennent à Namur, pour échapper aux méfaits de la guerre en France et s'installent place Saint-Aubain. Obligées de quitter cet endroit, elles louent l'Auberge de l'Ange, place de l'Ange mais avec une porte de sortie sur les fossés, ceux-ci allaient de la rue Bas de la Place aux 4 coins; elles en firent l'entrée principale; d'où un côté des murailles fut occupé par le couvent des Ursulines.
Elle y ouvrir une école publique pour filles en 1636. Elle eut rapidement du succès, en1650 elle compte plus de 400 élèves.
En 1652 elle achetèrent une maison située au Marché aux Fèvres (fer- orfèvres remouleurs métiers anciens) qui se trouvait près de la place de l'Ange; elles y installèrent leur couvent.
Leur église fut achevée en 1715.

Le 17.03.1783 Joseph II publie une ordonnance supprimant tous les couvents. Les ursulines furent remplacées par des laïcs.
 Les soeurs ursulines s'établissent rue de Bruxelles en 1820; elles réorganissent et développent leurs instituts d'enseignements
En 1928, pose de la 1ère pierre de la nouvelle chapelle des Ursulines et en 1930 elles fêtent le 25ème anniversaire de l' école professionnelle fondée en 1930.

Facade rue de Bruxelles.

Les Religieuses du Bon Pasteur.

Marie-Euphrasie PELLETIER souhaite venir en aide aux femmes et aux jeunes filles en difficulté.
Une congrégation est fondée en 1833 à Angers, qui se place sous l'autorité pontificale. Les soeurs fondent une 1ère maison en 1835 et Rome leur demande une vocation d'universalité.
Les soeurs de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur, communément appelées Soeurs du Bon Pasteur, est une congrégation apostolique avec deux formes de vie : active et contemplative

Le Bon Pasteur.
Fichier:Mary Euphrasia Pelletier.jpg

A partir de 1840 elles acceuillent les jeunes femmes et jeunes filles en détresse, orphelines, enfants trouvés, détenues libérées dont elles tentent de faciliter la réinsertion sociale

Au début des années 1980 la réorganisation d'aide à la jeunesse impose la mise en place de maisons de plus petite taille, à caractère "familial" . Les soeurs du Bon Pasteur proposent alors à une assistante sociale et une éducatrice de créer une telle maison.
Celle-ci s'appelle "les Colverts"
 
Carmélites chaussées ou d'ancienne observance.

Dames Blanches est le surnom donné localement aux religieuses, elles portent un habit composé d'un grand manteau blanc sur une robe noire ( d'où le nom de l'actuelle rue des Dames Blanches).
Elles établirent leur couvent au XV s.

L'Ordre des Carmes naquit dans le royaume franc de Jérusalem, au début du XIII s. du regroupement d'ermites vivant sur les pentes du Mont Carmel.
En Europe il fut organisé par le pape Innocent IV en 1247. Il est alors strictement masculin.
Les premiers couvents féminins apparurent deux siècles plus tard. Ce n'est qu'un 1432 que des béguines de Rhénanie obtiennent du prieur général des Carmes d'être affiliées.
Le mouvement de fondations se développe. Dès 1454 naît un couvent à Leffe-Dinant.
Ce couvent n'aura qu'une existence éphémère. Il est détruit en1466 lors du sac et de l'incendie de Dinant par les troupes de Charles le Téméraire.Les religieuses, réfugiées à Huy, y fondèrent un
nouvel établissement
Sceau des Carmélites de Namur.
En 1468 une partie d'entre elles s'installèrent à Namur. Elles se procurent un vaste terrain de la rue de Fer jusqu'à Herbattte incluse à l'intérieur de la dernière enceinte médiévale.
Au XVII s. entretiennent un vignoble.

Après l'indépendance de la Belgique, en 1830, l'ancien couvent des Dames Blanches abritera l'hôpital militaire jusqu'à la deuxième guerre mondiale.
Il sera rasé en 1949 pour faire place à l'hôtel de ville.
L'ancien carmel de Namur a repris vie pendant tout le XIX s. au n° 9 de la rue Joseph Saintraint dans une maison appelée Carmel du Séminaire. Le couvent possédait une très belle chapelle et fut occupé ultérieurement par l'école Saint-Jacques des Bateliers.
 
Les ermitages.


 Carmélites Déchaussées.
 



Ste Thérèse d'Avila
Autobiographie
(écrite par elle-même)
Le chemin de la perfection
42 chapitres
Traduction: Arnauld d'Andilly
(Texte en vieux Français)




Le Château Intérieur
ou
Les demeures écrit par Ste Thérèse d'Avila en 1577
traduction de Marcelle Auclair, copyright DDB.




Textes appartenant au site de : livres-mystique.com © Roland Soyer - 1/05/1999


En 1562 une carmélite espagnole, soeur Thérèse de Jésus, entreprend de réformer l'ordre, en fondant à Avila, un couvent où la règle est beaucoup plus austère. (en réalité des sandales, en cuir où en bois, au lieu de souliers). Celles-ci s'installèrent à Namur en 1673. Leur église dont on aperçoit encore la façade sur quelques anciennes cartes postales, se trouvait à l'emplacement de l'entrée de la rue des Croisiers. Elles n'étaient pas cloîtrées comme les Carmélites.



Les deux couvents des carmélites seront supprimés sous Joseph II en 1783. Les religieuses étaient renvoyées dans leur famille avec une pension viagère.

Après l'indépendance, l'ancien couvent des Dames Blanches abritera l'hôpital militaire jusqu'à la 2ème guerre mondiale. Il sera rasé en 1949 pour faire place à l'hôtel de ville.

La vie des Carmes est réglée par le respect du silence, la prière et l'abstinence; vie simple à laquelle s'ajoute le travail (bois, potager, moulin, brasserie, four à chaux etc...) 
 
Les Carmes

Le Père Thomas de Jésus, né en Espagne, fonda en Andalousie son premier désert  en 1592.
Il chercha à s'installer en Belgique et découvrit la "forêt de Marlagne". Il s'en fut voir l'Archiduc Albert pour le convaincre de l'absolue nécessité d'ériger à cet endroit un désert. Les obstacles étant surmontés, en décembre 1618, les archiducs concédèrent aux carmes l'acte de fondation.

L'inauguration eut lieu le 14 septembre 1620. 

Au début le couvent se compose de 10 pères, 6 novices et 5 frères converts.

La vie des Carmes est réglée par le respect du silence, la prière et l'abstinence; vie simple à laquelle s'ajoute le travail (bois, potager, moulin, brasserie, four à chaux etc..
 
Au XVII s. les carmes voulurent disposé d'un refuge en ville pour s'y installer en cas de troubles.


Un deuxième couvent fut installé en 1622 avec l'autorisation du Magistrat de la ville à charge pour le site de Marlagne de lui fournir de bois de chauffage.
 
Le 1er octobre 1795, la France Révolutionnaire annexa la Belgique. Suppression de l'ordre et confiscation des biens.

 
Lise couventuelle ayant été profanée fut rendue au culte en 1814 La croix et le coq réapparurent au sommet du clocher.
Les Jésuites.

Ignace de Loyola fit en 1534 voeux de pauvreté, chasteté et obéissance. Il se met à la disposition du pape et crée un ordre religieux.

En 1610 les jésuites ouvrent un collège à Namur; ce fut l'évêque Francis Buisseret qui les y appela.
Ils logent d'abord dans une maison, ensuite optèrent un terrain spacieux qu'ils occupent encore aujourd'hui.
Les jésuites reprirent un petit collège (devenu après Athénée Royal) l'agrandirent; ensuite ils construisent, attachée au collège, une église dédiée à Saint-Ignace fondateur de la Compagnie de Jésus.
L'édification de l'église commença en 1620; les travaux furent ralentis faute de fonds et durèrent finalement 20 ans. En outre 4 ans de travaux supplémentaires furent nécessaire avant son inauguration, par l'évêque de Namur Englebert Dubois, en 1645.
Cette église, actuellement Saint-Loup est un des plus beaux édifices baroque du XVIII s. en Belgique.

En 1936 le bâtiment de l'église et le collège (devenu athénée Royal Fr. Bovesse) sont classés au "Patrimoine majeur de Wallonie".

Les Jésuites durent quitter la Belgique en 1773 mais revinrent en 1827.

Au début, les premiers Jésuites enseignent le catéchisme et divers cours tout en ayant le souci des pauvres et des oeuvres de miséricorde (logement, services dans les hôpitaux, réconfort des prisonniers).

Divers costumes des Jésuites.


Saint-Ignace de Loyola.
L'idéal de l'ordre est l'enseignement, l'animation spirituelle, les retraites, l'éducation; il souhaite amener chaque élève  à son maximum de développement. Eux mêmes poursuivent des recherches au niveau philosophique, théologique, scientifique.

En 1831, les jésuites établirent un nouveau collège rue de Bruxelles, "Collège Notre-Dame de la Paix".
Celui-ci déménagea en 1971 à Erpent; et peu à peu ils organisent les Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (FUND).

Les Frères des Ecoles Chrétiennes.

Institut religieux voué à l'éducation des jeunes de classes modestes, fondé à Reims en 1684 par Saint Jean-Baptiste de la Salle.
C'est une congrégation religieuse de droit pontifical à voeux simple pauvreté, chasteté et obéissance; engagement de stabilité dans la société, pour tenir ensemble et par association des écoles gratuites.
Ils sont surtout spécialises dans les enseignements primaires et professionnels pour garçons et aussi pour des cours d'adultes qui permettent à l'ouvrier, l'apprenti après sa journée de travail de se perfectionner en vue d'élever sa situation, ou tout au moins de l'améliorer.
Ils créent aussi des écoles dominicales.

Frère Mutien-Marie 1841-1917.
Père Thomas de Jésus.

Saint Jean-Baptiste de la Salle.


















1813 - 1818 Monsieur de Fontanes, "Grand Maître de "l'Université Impériale, témoigne le désir d'établir une école chrétienne.
 Le Frère Marin, directeur de l'École de Dinant, vint se fixer à Namur.
Peu après, les frères ouvrent successivement trois écoles: rue des Fossés (rue E.Cuvelier) rue des Ravets (rue Rupplèmeont ou il y a trace d'une école dominicale) et dans l'ancienne boucherie "Halle al' Chair".
Un vieux rapport de police rapporte une population de 580 élèves.

En 1825 ils sont invités par le Bourgmestre de libérer les locaux. En 1826 ils quittent notre pays.
Leur retour après la révolution (1830) donne lieu à des manifestation d'enthousiasme.
Les frères inaugurent, en 1911, l'ouverture d' humanités modernes, rue de Bruxelles, l'Institut Saint-Aubain. Et créent aussi une école normale réputée à Malonne.

Les Dominicains.

Les dominicains ont fondé, à Paris en 1217, leur monastère de Saint-Jacques pour y héberger des pèlerins.
Dominique Guzman 1770-1221, maître général de l'ordre des prêcheurs, était un fondé de pouvoir ésclésiatique . Il eut un grand rayonnement social, prêchant au peuple, bienveillant pour les indigènes, s'adonnant à l'enseignement.
Il a créé des fraternités laïques qui permettaient aux fidèles de pratiquer les vertus ascétiques tout en exerçant leur profession.


Les dominicains doivent soumission absolue à la papauté. Grégoire IX chargea les dominicains en 1232 de pratiquer l'inquisition.
Honorius leur donna comme emblème un chien portant dans sa gueule une torche enflammée.

Le dioscèse de Namur fut créé le 12.05.1559 par le pape Paul IV. Le premier évêque dominicain Antoine HAVET, sacré en 1562, choisit de faire de la collégiale, fondée en 1047, sa cathédrale.


Les Franciscains.

En 1224 les franciscains arrivent à Namur. Ils s'installent en dehors des enceintes de la ville, là ou se trouve actuellement l'hospice d'Harscamp.
Fidèle à l'esprit de Saint-François, les franciscains suivent la 1ère réforme de l'ordre et se font appeler frères mineurs.

Fichier:Franciscan friar.jpg
1182 - 1226.

A partir du XV s. ils veulent faire partie de ceux qui observent avec plus de fidélité l'esprit de Saint François, alors que les franciscains conventuels semblent s'écarter de cet esprit en permettant à leurs diverses communautés de posséder des biens et des domaines
Vers 1642 une deuxième réforme de l'ordre franciscains amène les frères de Namur à porter un nouveau nom: celui de Récollets..

Les franciscains sont expulsés de leur couvent de Namur le 7.12.1796 en vertu des lois républicaines; la Belgique doit devenir républicaine.
Suite au concordat passé le 15.07.1801 entre Napoléon et le pape Pie VII, réouverture des églises; les récollets et autres religieux sont nommés de diverses paroisses.

prit naissance l'actuLe 16.01.1805 ils rentrent en possession de leurs biens. En 1807 les récollets habitant encore Namur firent don de leur église et de leur couvent à la commission des hospices civils de Namur à charge de celle


Les Célestines.

En 1633 l'infante Isabelle, souveraine des Pays-Bas, fit venir ces religieuses pour qu'elles s'installent à Namur.
Elles étaient sous la juridiction épiscopale. Le Général de leur couvent leur proposa une réforme: ajouter, aux trois vœux solennels, celui de clôture perpétuelle; elles acceptairent.

Le couvent des Célestines, fut construit sur le parcours du Houyoux, dans le quartier de l'Etoile, entre 1635 et 1658.
Elles avaient une chapelle médiévale ou elles faisaient l'office divin. Outre la chapelle le couvent comprenait une maison d'accueil et des dépendances.
Les religieuses l'occupèrent jusqu'à la révolution française. Le couvent fut supprimé en 1783, elles reçurent une pension viagère.

Les bâtiment connurent plusieurs affectations et furent largement amputés au point de ne plus comprendre que l'aile centrale.
De style traditionnelle, le bien fut classé comme monument en 1995.



Les Annonciades.
Jeanne de Valois née en 1464, princesse de France puis Reine, épousa Louis XII qui la répudia.
Elle fonda à Bourges l'ordre des Annonciades dont les membres s'efforcent d'imiter les vertus de la Vierge.
Après avoir reçu la déclaration de nullité de son mariage, elle va notamment consacrer sa vie à sa vocation de fondatrice. Elle crée l'ordre des annonciades en 1502. Celui-ci connut son apogée, avant la révolution, avec 50 monastères en France, Alllemagne, Belgique...

Anne de Rupplémont est née dans une famille de maître maître de forges prospères. Elle épousa en 1603 un namurois Pierre Pasquet dont elle eût un fils qui devint jésuite.
Veuve très jeune, Anne fit venir à Namur des Annonciades qu'elle installa dans une propriété qu'elle possédait sur les Fossés.

A sa mort en 1660 son testament prévoyait de partager ses biens en trois parts égales:
- 1/3 pour son fils et la Compagnie de Jésus
- 1/3 pour la congrégation des Annonciades
- 1/3 pour les pauvres de la ville dont elle s'était occupée
Avec ce dernier tiers, on érigea en 1660 une "escholle" dominicale.


Le bâtiment de l'école existent toujours. En 1868, l'instruction des enfants les plus démunis a cessé.
Actuellement il est occupé par l'école de devoirs, la petite buwée, les alcooliques anonymes, un service social, une salle polyvalente pour le théâtre, des conférences, certaines festivités, etc.. qui font vivre le quartier.

Les Capucins.

Ils forment l'une des trois branches masculines du premier ordre de la famille franciscaine, approuvé comme le véritable ordre de Saint-François en 1517 par le pape Léon X.
Ils furent nommés du capucin (ou capuche) dont ils couvrent leur tête.

Un capucin.
Ils n'ont cessé de promouvoir une pratique intransigeante de pauvreté absolue. Légitimé par l'exemple de François et ses compagnons, ils veulent aussi prêcher d'une manière itinérante.
Ils vivent une vie érémitique selon la régle de Saint-François, portent la barbe et se contentent d'aumônes
L'ordre fut approuvé par le pape Paul III en 1536.
La Fraternité,sans être un voeux est prioritaire et une constance de l'ordre.

En 1574, Grégoire XIII donne liberté aux capucins de se rependre partout dans le monde.
L'impasse des Capucins, appelée aujourd'hui Venelle est le souvenir du couvent, fondé en 1604,
situé à l'emplacement de l'actuel Institut Saint-Louis. Ils durent quitter cet endroit, la ville voulant y installer une prison en 1876.

Abbaye Cistercienne.


Les moines en prière.
Le quartier abbasyal de Géronsart et sa ferme représentent des témoignages remarquable de l'architecture de la Province de Namur au XIII s.
Cette volonté de recherche de la quiétude et de l'isolement; ce lieu a su conserver des qualités paysagères rurales authentique.
La fondation du prieuré de Géronsart remonte à 1228. Un groupe de chanoines augustiniens de l'abbaye de Flône (près de Liège) s'installent dans ce "sart" de Gérard (Géronsart). De ce lieu ils rayonnent et s'occupent des paroisses.
Le prieuré se développe rapidement au point d'être autorisé dans les églises paroissiales de Wierde, Mozet et Erpent. Vers 1440 l'église d'Andoy fut incorporée à Géronsart.

L'évêque de Namur Jean DAUVIN obtint du pape Paul V, que le prieuré soit élevé au rang d'abbaye en 1617.
A la sortie des guerre entre la France et l'Espagne, des sièges successifs et des incendies démolirent une partie des bâtiments et fuir les occupants.
Ignace Charlier 1680-1745 remet bon ordre et un nouvel âge s'ouvre pour Géronsart. De 1728 à 1732 le cloître et le quartier abbatial furent reconstruits

La République française ayant incorporé la Belgique, en 1795 l'abbaye fût supprimée. Les biens furent mis en vente en 1797
L'abbaye avec ferme et moulin furent achetés par un ancien dominicain. Les autres biens furent
dispersés

Aujourd'hui le palais abbatial est connu comme "Château de Géronsart" et la ferme réaménagée en
appartements par la ville.
Ce bien a su conserver des qualités paysagistes rurales authentiques.
La haie modeste, qui accompagnait le moine sortant de l'abbaye, s'est transformée en une rangée d'arbres centenaires.
Des espaces de quiétude, de promenades, de parcours sportifs offrent la possibilité d'être régulièrement en contact avec la nature.

Les Croisiers.

En 1248 la piété de quelques bourgeois, permit l'établissement des Croisiers, et ceux-ci continuèrent à les aider d'une façon considérable.
Monseigneur Jacques Dubois, était prieur de l'ordre des croisiers et 48ème général de l'ordre.
Les Croisiers de Namur on introduit dans leur église, en 1681, une dévotion spéciale: tous les vendredis de carême se faisait une solennité en l'honneur des Cinq Plaies du Rédempteur.

Mgr Vandenpeere autorisa l'érection d'une confrérie sous le titre des Cinq Plaies le 1er décembre 1691

 Le couvent des croisiers fut menacé en 1776 d'une prochaines suppression.
Mgr Lobkowitz, sur les instances du curé de Saint-Nicolas, obtint du pape Pie VII, la translation de la confrérie dans cette église en 1776.

Les croisiers furent dissous et leurs biens séquestrés


Emblème des Croisiers
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Odette.

 







vendredi 8 juin 2012

Calligraphie

Vous aimez le "bien écrire" qui, malgré les nouvelles technologies,
persiste depuis le Moyen-Age.

Deux expositions sur la calligraphie s'ouvrent à Namur en cette saison d'été.


A l'Utan, Le mercredi 27 juin de 10 à 17 heures, dans les locaux rénovés des Ursulines, au 76 rue de Bruxelles

La progression d'élèves, parfois encore maladroites, mais toujours passionnées.



Une autre, de plus longue durée, au centre culturel Marcel Hicter, à la Marlagne,

du 17 juin au 15 septembre.

Les colligraphes de Plumes et Calames ABC ont choisi de revisiter le thème de
                  l'Homme et la Femme

source inépuisable d'inspiration pour les écrivains, poètes, chansonniers, peintres, etc

Les oeuvres calligraphiées
seront exposées dans l' espace bar du restaurant
et accessibles tous les jours de 9 à 18 heures.           Monique
                                                                                                                 

jeudi 7 juin 2012

Couleurs et senteurs de Provence à Namur du 7 au 10 juin 2012.

Namur en Provence, c'est du 7 au 10 juin sur la Place d'Armes où se sont installés une quarantaine de producteurs et artisans originaires des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse.

C'est un marché provençal qui a ainsi pris place pour quatre jours au coeur de Namur.

Les produits typiques du sud de la France comme les huiles , les tapenades, les confitures, les salaisons, les épices, les vins, les savons, les poteries, les petits sachets de lavande, les santons, etc... sont présentés aux amateurs.

L'occasion de faire une promenade à la fois gourmande et olfactive, de se croire au soleil ( qui est un peu avare ) et de rêver aux cigales.








Maryse

mardi 5 juin 2012

Cinéastes à Namur.

Entre la Plaine Saint- Nicolas et les Grands malades, s'étend le quartier de Plomcot.

Il a été rebaptisé Avenue des Champs Elysées lorsque le Foyer Namurois, dans les années 1950, y a construit des buildings et des maisons sociales.
Ces immeubles étaient  destinés à reloger les habitants de la rue du Four, au centre ville, qui allait être détruite pour construire l'actuelle Place Maurice Servais.

Un quartier habituellement paisible, blotti dans des espaces de verdure, entretenus par les services communaux.
Les habitations, pourtant, se dégradent avec l'âge et bien des occupants déménagent au profit d'endroits plus neufs. Des travaux de rénovation ont été entrepris depuis peu.

Mais ce quartier, cette dernière semaine, a connu une animation inhabituelle : des camions de matériel cinématographique ont été amenés et installés sur une petite place pour y tourner un film "TipTop" avec François Damien (François l'Embrouille)  Isabelle Huppert, Sandrine Kiberlain entre autres.

Il s'agirait d'un policier dont le tournage avait d'ailleurs commencé dans d'autres endroits de Namur. Une journée fascinante pour les habitants qui ont suivi les événements avec intérêt.

Un lien s'est noué entre la population du quartier et les techniciens. Ces derniers  gardent un bon souvenir de ce court séjour.

Ce film de Serge Bozon est produit par une société luxembourgeoise, Iris Productions.

Gageons que beaucoup d'habitants de Plomcot irons le voir lorsqu'il sortira en salle dans les prochains mois.
                                                                                                                     Monique

samedi 2 juin 2012

Quartier des Grands Malades.

 LA PESTE et autres maladies contagieuses .

Peste ou fièvre typhoïde ? En cas d'épidémie, les contemporains parlaient de contagion ou pestilence.
Le vecteur de la peste ne sera identifié qu'en 1894. C'est la bacille de YERSIN transmis plus spécialement par la puce du rat.
En 1531, la ville de Namur prend la décision d'affecter un hôpital aux pestiférés et le fit construire hors des murs, au delà de la porte de Saint-Nicolas (démolie en 1798).
Placé sous la protection de Saint-Roch et rapidement englobé dans les fortifications urbaines. Il sera détruit en 1695.
  
Le culte de Saint-Roch prend de l'ampleur au moment du concile de 1414 tenu à Constance durant une épidémie de peste. Il explose au XVII s. lors d'une nouvelle épidémie et resurgit encore notamment à Namur avec l'apparition du choléra au XX s. rue des Moulins et rue des Brasseurs.

Au 18ème siècle, des chercheurs ont prouvé l'existence d'une "maladerie" mot signifiant lépreux.
L'ancien hopital disparu, les rochers servirent de refuge aux malades.

En 1846 le Conseil communal vend la propriété aux carriers.

La construction du chemin de fer Namur-Liège mise en service en 1854 défigure le paysage, moins toutefois que l'exploitation de la carrière par les fours à chaux qui grignotent jusqu'en 1970 la longue falaise blanche qui s'étendait à l'origine sur 500 m.

Le lieu dit "Les Grands-Malades rappelle l'emplacement de la léproserie et le souvenir de Saint-Roch toujours invoqué pour protéger les animaux et spécialement les victimes de morsures de chiens.

Vue aérienne.






Vue de la route.


Entrée dans les rochers.
Odette.