Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

vendredi 31 août 2012

Namur - Journées du Patrimoine 2012 .

C'est le week-end du 8 au 9 septembre 2012 qu'aura lieu la 24ème édition des Journées du Patrimoine.

Grandes figures en Wallonie ", tel sera le thème de ces journées 2012.

C'est de pierre et de chair que sont fait les monuments et les sites que vous pourrez découvrir.


Voici le programme  prévu à Namur :

- Balade des demeures éternelles (Barbier, Cauchy, Engelmans, Rops, Bosret,..)
- Don Juan d'Autriche, un héros oublié ( promenade dans le quartier Ste-Marguerite)
- Seigneurie d'Anhaive et ses illustres figures
- Frère Mutien Marie et ses confrères à l'abbaye de Malonne
- Eglise Saint-Jean
- Archives de l'Etat à Namur et la famille Bovesse (Dépôt des archives rue d'Arquet)
- Histoire des personnalités qui ont marqué la vie culturelle et intellectuelle namuroise au musée des Arts anciens (Jeanne d'Harcourt, Hugo d'Oignies, Henri Blès, Jules Borgnet,...)
- Nicolas Bosret, un folkloriste namurois (Maison du dialecte et du folklore)
- Félicien Rops, artiste de la modernité (musée)
- Séminaire de Namur et Monseigneur Charles-François de la Gaude
- Hommage à l'artiste peintre namurois Jean-Marie Van Espen (maison de la culture)
- Palais provincial et les gouverneurs de la Province de Namur
- Architectes de l'Art Nouveau à Salzinnes (façades dues à l'architecte Lalière)
- Architectes de l'Art Déco dans le quartier des Carmes
- Célébrités musicales namuroises
- Evêché et sa galerie de portraits
- Sur les traces de Maximilien Emmanuel de Bavière
- Alfred Bequet, cheville ouvrière du Musée archéologique de Namur
- Vauban et la défense de Namur : la porte de Bordial
- Parlement wallon et ses illustres présidents
- Eglise Saint-Loup

Un programme pour découvrir ou redécouvrir la ville.


Pour le programme ailleurs en Wallonie, voir sur :
www.jourmeesdupatrimoine.be

Maryse



jeudi 30 août 2012

Encore une brocante


Les amateurs de souvenirs du passé sont choyés en cette période de l'année où les brocantes fleurissent partout. Nous sortons à peine de celle de Temploux.

Une autre s'ouvre à Namur, ou, plus précisément à Saint-Servais, Route de Gembloux, à l'arrière du Hall Octave Henry, dans le tout moderne Espace Hastimoulin.
Elle se déroule sur trois jours, en octobre : le vendredi 5, de 18 h 30 à 22 heures, le samedi 6, de 10 à 22 heures;  et le dimanche de 10 à 18 heures.

Ses points forts :
  • Elle est à l'abri de l'éventuel mauvais temps puisque se déroulant dans un local couvert.
  • Elle est complétée d'une petite restauration, très appréciée et où il est bon de réserver sa table.   (par téléphone au 081. 21 60 01 ou par mail kirstenberger@swing.be)
  • Elle est voisine d'un parking gratuit bien confortable.
  • Elle se complète encore du local Opus7, que beaucoup connaissent, au 249 Route de Gembloux, à quelques pas de ce Hall Octave Henry qui nous permet d'étendre notre choix.
Opus7 accueille les amateurs pendant toute la durée du Bric à Brac.


Historique
Immédiatement après la guerre 1940-1945, le RP Pire s'est ému du sort lamentable des personnes déplacées.
 Personnes qui, après la tourmente, avaient été séparées de leurs familles, ou se retrouvaient orphelins et à qui on offrait l'asile de camps de fortune, privés de tout confort et même de sécurité.
Le Père Pire a fondé des groupes d'aide, qui ont débouché, plus tard,  sur les Universités de Paix, mondialement connues.
En 1958, il a reçu le prix Nobel de la Paix pour son action humanitaire que seul son décès, bien jeune, a interrompue.

Il y a 32 ans, une brocante fut organisée par Françoise Laurent-Pire, soeur du RP Dominique Pire pour aider son frère dans ses initiatives.
Françoise était enseignante au Lycée Royal de Namur.
Elle fit appel à ses relations pour rassembler leurs objets devenus inutiles ou obsolètes, leurs fonds de grenier en somme,  dans le but de créer une brocante qui se déroula, dès le début, en octobre.

 Elle s'entoura d'un groupe de bénévoles pour répartir le travail, pendant que d'autres volontaires  tout aussi dévoués, s'occupaient de la cuisine et de la restauration.

C'était un projet isolé...qui se maintient depuis toutes ces années. Cela se limitait alors à cette seule manifestation annuelle.

Mais depuis quelques années, un grand local a été mis gracieusement à notre disposition.

Il permet d'accueillir les dons généreux qui nous arrivent tout au long de l'année, de les trier, de les traiter, de les retablir quelquefois et de les offrir en vente pendant toute la saison supportable (car il y fait très froid en hiver) chaque mercredi de 9 h 30 à 15 h 30.
 Nous l'avons appelé Opus7

Evolution indispensable, une asbl s'est structurée, ADPM (Action-Développement-Parrainages-Mondiaux) reconnue depuis peu comme ONG et soutenue par la Fondation Roi Baudouin.  Elle cherche à offrir aux enfants orphelins ou abandonnés une instruction de base, la possibilité de poursuivre des études dans leur pays, ou éventuellement leur mettre en main un métier pour s'installer dans la vie sans devoir s'exiler et en bonnes conditions.

La brocante, grâce à vos dons, grâce à vos achats, est un élément de cette aide. Il en est d'autres et, si vous voulez en savoir plus, visitez notre blog : http://bricabracopus7.be

                                                           Nous vous attendons nombreux.                  Monique



Erik Orsenna,"Sur la route du papier".

Ecrivain-reporter d'une curiosité insatiable, Erik Orsenna choisit de grands thèmes sur l'environnement, l'économie et la mondialisation.
Les deux premiers volumes de  son "Petit précis de mondialisation" sont consacrés au coton et à l'eau. Le premier explique le scandale du coton  en Afrique. Le  deuxième démontre que l'eau sera un des enjeux principaux des guerres politico-écologiques de demain.
Homme du livre, Erik Orsenna a choisi de parler de son instrument de travail, le papier.
Enfant, il était fasciné par un personnage dont lui parlait sa maman.
Le grand vizir Abdul Kassem Ismaïl ne pouvait se séparer de ses cent dix-sept mille livres, qu'il emportait dans tous ses déplacements de nomade,sur le dos de quatre cents chameaux !
Son reportage commence en Chine et au Japon, où le papier est né.
Il apprend que le plus important est la qualité de l'eau utilisée pour sa fabrication
Notre académicien parcourt l'étape la plus difficile de la route de la soie,
pour parvenir aux mille grottes de Dunhuang. Au début du XXe siècle,
des explorateurs y ont trouvé des centaines de livres vieux de plus de mille ans, écrits dans de multiples langues. Ils étaient cachés par un mur et gardés par un moine.
Eric Orsenna insiste ensuite sur les dangers actuels comme la déforestation du Brésil et en Indonésie.
Elément rassurant : l'industrie du papier  a su, avant d'autres, recycler
ses produits usés. En 2010, pour la première fois, la moitié du papier produit dans le monde provenait de vieux papiers. En 1960, la proportion n'était que
de 10%.
L'auteur a visité les labos du futur, où l'on prépare des papiers avec des fils d'amiante (impossibles à brùler),  des papiers hydrophobes (à base de plumes de canard) entre autres.
Pour Erik Orsenna, le papier, vieux comme le monde, est encore un produit d'avant-garde.

Claire.

samedi 25 août 2012

Week-end de la brocante de Temploux.

Quand ? les 25 et 26 août 2012.

Des antiquités et objets anciens, des jouets, des bandes dessinées, des bijoux anciens exposés dans une ambiance bon enfant dans les petites rues d'un village de campagne, tels sont les ingrédients qui font le succès de la brocante de Temploux, considérée comme la plus grande du pays.

On y vient de partout, y compris de l'étranger, sa réputation étant devenue internationale.

Ce week-end, les rues du village grouilleront comme chaque année d'antiquaires, brocanteurs, chineurs et autres collectionneurs.

Un évènement à ne pas manquer.

Il se complète par la première édition du Festival de la Rockante, le dimanche 25 dès 14h.

www.temploux.be


 
 
 
 
Maryse

jeudi 23 août 2012

Notre-Dame des Dunes

Lors d'un récent séjour à la côte belge, j'ai eu l'occasion de participer à une visite guidée de l'abbaye Notre-Dame des Dunes  à Coxyde.
Nous parcourons d'abord le musée. La guide nous raconte le rôle des Seigneurs des Dunes de Coxyde dans l'histoire de l'ordre de Citeaux, un projet européen avant la lettre.
Il y a 900 ans, l'ermite Ligerius s'isole dans les dunes du Westhoek. Rejoint par quelques compagnons, il est à la base d'une communauté florissante,
qui a marqué toute la région. C'est d'abord une abbaye bénédictine, rattachée ensuite à l'ordre de Citeaux par l'abbé Fulco.
En 1139, Robbrecht de Bruges, un ami de Bernard de Citeaux, en est
le premier abbé cistercien. Un autre abbé, St-Idesbald, a donné son nom
à la localité voisine.
Sur le plan spirituel, culturel et commercial, les Seigneurs des Dunes ont joué un rôle très important, même au-delà de la région flamande actuelle.
Notre guide nous  explique l'organisation de la société médiévale en trois classes : la noblesse, le clergé et le tiers-état. Cette dernière catégorie comprenait tous ceux qui n'étaient pas nobles (95% de la population). 
Puis la dame nous présente une maquette de l'abbaye  au temps où elle dominait le paysage.
Le développement spectaculaire de l'abbaye qui, en 1253, comptait 120 moines et 2480 frères convers, sur un territoire de 10.000 hectares, ne correspondait plus à l'idéal de pauvreté cistercien !
Mais, en 1139, avait commencé la guerre de Cent Ans...
Destructions, famine...
Le nombre de moines se réduit progressivement. Et au XVIe siècle, les vingt-cinq derniers moines se réfugient à Ter Doest, et s'installent ensuite dans une abbaye plus petite, construite à Bruges.
Pour terminer, nous avons parcouru le plan au sol, déterminé grâce à des
fouilles et des restaurations. Et l'on se rend compte en arpentant le terrain,
des dimensions impressionnantes de l'abbaye à la fin du Moyen-Age.
Bref, un site archéologique unique et un musée qui peut intéresser les petits
et les grands.

Claire.


mardi 21 août 2012

Namur - Les remparts de la citadelle.

 


Les remparts de la Ville.




Première enceinte: avant le XII s.


C'est au confluent d'un fleuve avec son principal affluent que s'est formé la noyau de la ville; un triangle formé par la Sambre et la Meuse appelé Grognon.
Au pied du château militaire, devenu ensuite citadelle, s'agglutinaient des habitations, des écuries, des granges ... Les bâtiments faits de boue séchée entourent une petite place ou résidaient des soldats de garnisons, de petits commerces et la batellerie qui avait accès au débarcadère l'applé.
Au départ les fortifications se limitaient à des retranchements et palissades barrant l'éperon rocheux.



Deuxième enceinte.

Sous l'influence d'une forte pression démographique, la ville s'étendit sur la rive gauche de la Sambre et de l'autre côté des Fossés Fleuris, appelé ainsi dès le XII s. car des herbes et des fleurs s'étaient mises à croître. Des bâtiments s'y construisirent.
Pour protéger ce nouveau quartier on bâtit une seconde enceinte.


Coté Sambre.Meuse
2ème enceinte.


Troisième enceinte.

A nouveau la ville déborde de son enceinte, le commerce prospère, le marché se prolonge vers la rue de l'Ange, des habitations se construisent.
Au XIII s. Namur abritait 5.000 à 6.000 habitants et vers 1429 de 7.470 à 8.300.
 
Pour sécuriser ce quartier une nouvelle enceinte doit être construite mais en matériaux durs. On en connaît le tracé:
     Elle commence au confluent, passe rue de la tour - rue E.Cuvelier (anciennement rue des Fossés) - emprunte l'axe de la Marcelle - continue par la place du Palais de Justice - derrière Saint-Aubain - sous l'ancien séminaire et aboutit à la Sambre.
On y pénètre par trois portes principales: la porte de Hoyoul vers l'Est, la porte Saienial vers le Nord et la porte Saint-Aubain vers l'Ouest.




Portes Saienial XVI s.



 
Porte de Hoyoul XVII s.


L'accès au quartier au pied du château est ouvert coté Sambre par les deux portes Bordial, une porte adossée à la tour de la collégiale Notre-Dame et la porte du Grognon qui s'ouvrait sur le fleuve.


Il reste quelques vestiges anciens: la tour Marie Spilar - la tour Saint-Jacques (Beffroi) et la tour de la Monnaie (dans la cour du Lycée Royal).



Tour de la Monnaie.




3ème enceinte.





Tour Marie Spilar.

Quatrième enceinte.
Bientôt les bourgeois de Namur sont convaincus que les remparts de la ville ne suffisent plus à assurer leur sécurité. Dès 1357 ils décident de créer une nouvelle enceinnte englobant tous les accroissements de la Neuville.
Cette enceinte suit à peu près le tracé des boulevards actuels depuis le Pont des Ardennes vers l'avenue de la gare, le boulevard E.Mélot et le rempart de la Vierge.
L'enceinte est pourvue de la porte Saint-Nicolas, la porte de Fer et la porte de Bruxelles ainsi que de nombreuses tours en demi cercle.




Porte de Bruxelles.


 





 
Porte de Fer.


 
De tous ces travaux, il ne subside que quelques traces. Les remparts et ses belles portes sont rasés au XIX s. Ils feront place aux boulevards.                                                                                                  
 Odette.
                    


 









lundi 20 août 2012

La Sauge médicinale ou salvia officinale

Souvent cultivée dans les jardins, les rocailles en raison de sa beauté, elle porte, dans certains pays, le nom d'herbe sacrée eu égard à ses grandes qualités pour notre bien-être et la prévention des maladies.

C'est pourtant une plante commune, surtout dans les régions méridionales.
Elle s'accommode d'un sol léger, bien exposé au soleil et peut être protégée pour l'hiver, au moyen de paille car elle craint les fortes gelées.
Dans votre jardin, vous pouvez en récolter les feuilles du printemps à l'automne, les suspendre en bouquets aérés dans un endroit ventilé pour un séchage rapide.

 Un plant de sauge médicinale

Ses fleurs sont d'un rose doux ou encore lilas. En Provence, on les met à macérer dans l'alcool pour en faire une "Eau de Provence".

En cuisine, elle aromatise nos marinades, et assaisonne aussi bien le gibier que le porc, dont elle facilite la digestion.
Au Moyen Orient, on en parfume le thé.
Elle a des qualités  connues depuis l'époque romaine et également en Egypte. On en extrayait une huile essentielle, très riche, notamment en oestrogènes que les femmes consommaient pour atténuer les règles douloureuses.

Au Moyen-âge, les herboristes la considéraient comme une panacée tant ses propriétés sont nombreuses et variées.
Avec quelques feuilles infusées dans une tasse d'eau bouillante, elle vous sera fébrifuge, antiseptique, apaisante, stomachique et antispasmodique.
Elle diminuerait le taux de glycémie dans le sang, ayant par là une action intéressante pour réduire le diabète.
Pour un usage externe, vous en ferez une décoction, également antiseptique et cicatrisante pour les affections et irritations de la peau..

Mais pensez toujours que, comme la plupart des plantes naturelles, son excès peut la rendre nocive, notamment pour les femmes enceintes ou allaitantes.

J'ai eu l'occasion, il y a quelques années, de trouver dans une exposition de produits naturels de la gelée de sauge. Excellente à raison d'une petite cuiller à moka en cas de digestion difficile, en cas de mal de gorge naissant. Mais voilà, comme je ne peux rien garder pour moi seule, j'ai partagé mon pot entre les membres de ma famille et de mes amis, confiante car j'avais l'adresse du vendeur sur son étiquette. Lorsque j'ai vu arriver l'hiver, comme la cigale imprévoyante, j'ai écrit à cette adresse pour demander de l'aide et faire une commande substantielle. Malgré lettres et mails, je n'ai jamais eu de réponse.

J'ai fait un essai qui a été assez concluant au départ. Mais deux mois plus tard, mon pot était complètement moisi.
Si quelqu'un d'entre vous connaissait une recette, je serais très heureuse d'essayer à nouveau, sur de nouvelles bases. Merci d'avance.                                                                                Monique.

jeudi 2 août 2012

Une journée à Malines.

Une journée à Malines pour découvrir la richesse de la ville, admirer ses magnifiques façades,  écouter les concerts de carillon, découvrir d'anciens jardins intérieurs et profiter de ses belles terrasses.



En flânant sur la place Marguerite (Margaretaplein) et la rue de l'Empereur (Keizerstraat), on part sur les traces de Marguerite d'York, de Charles Quint, de Marguerite d'Autriche et leurs résidences.

Sur la grand-place, on peut admirer la cathédrale Saint-Rombaut et sa magnifique tour et l'ancien hôtel de ville qui est occupé par la poste.

A voir aussi les autres églises de la ville, en style gothique ou baroque.

Après un détour par le marché aux poissons (Vismarkt) à l'ambiance si particulière, on passe devant la statue de Beethoven et la maison natale de ses grands-parents. C'est aussi le quartier des anciennes brasseries. A voir dans le quartier, d'anciennes maisons aux façades en bois.

On ne peut parler de Malines sans signaler ses prestigieuses tapisseries et conseiller une visite de la Manufacture royale De Wit, atelier de restauration de réputation mondiale (visite uniquement le samedi).

Ce qu'on peut encore faire : se promener dans le béguinage, faire une balade en bateau sur la Dyle, visiter le musée de l'horlogerie.

Bref, de quoi passer une journée bien remplie.




Maryse

mercredi 1 août 2012

La souffrance solidaire d'une Mamy

Julie, Mélissa, Ann, Eefje, je n"ai connu ces enfants que par une multitude de photos. Mais, ayant des petits-enfants de même âge, je les sens en moi comme mes petits filles.


La libération conditionnelle de leur geôlière me blesse profondément, même si elle se justifie sur le plan légal.


Il faut rendre cette justice à Michelle Martin, elle fait, depuis cinq ans, beaucoup d'efforts pour y parvenir, pour sortir du "trou" sans mauvais jeu de mot.


Mais sans espérer  modifier cette disposition judiciaire, modification pourtant prudente en raison de l'augmentation fulgurante de la criminalité, réfléchissons cependant à ses modalités.


Regardez Michelle Martin aux différentes époques de son histoire : lisez-vous dans son regard la moindre trace de remords ni même de confusion ? Elle paraît froide, implacable, et elle l'a prouvé.


Femme sous influence ? Femme terrorisée ? Elle aurait eu cependant l'occasion, lors de l'arrestation de Dutroux, de contacter la Police, de faire libérer les enfants et d'obtenir la protection des pouvoirs publics. Ou au moins, elle aurait pu les nourrir comme elle venait nourrir ses chiens.


Maintenant, si la décision est confirmée,  cette femme va retrouver une condition de vie confortable, nourrie, logée, blanchie, en échange d'un travail léger (20 heures par semaine) dans un milieu calme, recueilli, sécurisé, en compagnie de personnes, même si elle les rencontre rarement, de bonne éducation.

Une question au passage : son nouveau logement (deux ou trois pièces, sera-t-il peint en jaune comme la mini-cache des petites victimes ?


N'y a-t-il pas d'endroits moins confortables, plus rédempteurs, par exemple un pays de langue étrangère où les échanges seraient difficiles, un pays plus pauvre, où elle devrait partager les privations des autochtones, plus isolé pour avoir une mobilité encore réduite. ?


Les mines de sel de Sibérie, le bagne de Cayenne, les galères appartiennent au passé mais il ne manque pas d'autres endroits où l'énergie qu'elle a mise à obtenir sa libération serait plus utilement employée pour le bien d' autres personnes, moins favorisées.    Monique