Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

dimanche 22 décembre 2013

A tous nos membres, à tous nos lecteurs, à tous nos amis...nous souhaitons une fin d'année éblouissante, un joyeux Noël et, pour  2014, ce que vous espérez de meilleur.


Les Mamuroises au fil du temps.


vendredi 20 décembre 2013

Se soigner en hiver...

Quelques jours froids nous ont déjà mis en garde. Mais le plus dur est à venir : janvier avec ses frimas, son humidité et ses petites misères.

Ne vus laissez pas surprendre, car vous avez certainement dans votre cuisine quelques petits moyens de prévention. Bien entendu, n'oubliez pas d'appeler le médecin s'ils sont insuffisants.

Vous aurez fait provision de vitamines C : avec l'acérola qui existe, pour l'agrément, en version bio à la cerise. Boostez toute la famille.

Vous aurez aussi prévu une cure de vitamines D : notre corps n'en trouve pas dans l'alimentation et n'en produit pas lui-même. Le seul moyen est d'en faire une cure sous forme de gélules ou d'ampoules, pour en stocker et vous soutenir.

Contre les refroidissements : glissez dans vos poches une ou deux gousses d'ail pour éviter les risques d'épidémies.

Sur votre table de chevet, dans une soucoupe, placez un oignon coupé en deux. Pendant la nuit, il éloignera les toxines et les bactéries.

Votre gorge est irritée, annonce d'un prochain rhume : si vous avez sous la main un reste de champagne, faites-en chauffer une coupe. Au premier frémissement, coupez la source de chaleur et ajoutez-y deux sucres en mélangeant. Boire chaud au coucher et couvrez-vous bien.

S'il ne vous en reste plus, coupez en petits dés un oignon, faites-le rissoler sans matière grasse, dans une poêle. Dans un mouchoir plié en trois, répartissez les petits dés, placez-le sur la gorge, entourez d'une écharpe de laine fermée par une épingle de nourrice. Couvrez-vous bien.

Un autre moyen est de préparer une tisane de sauge ou une de thym, suivant ce dont vous disposez, sucrez au miel et la boire par petites gorgées, bien chaudes, au coucher. Vous pouvez aussi en faire un grog, des gargarismes ou sucer des bonbons à la sauge ou au thym.

Une autre précaution est de cuire 5 ou 6 oignons émincés et d'en manger en accompagnement de votre repas. Ils vous maintiendront en forme. Les oignons contiennent des enzymes très puissants.

Ainsi, lorsque j'était enfant, contre la toux, ma maman me préparait une délicieuse potion : dans un plat creux, elle plaçait un lit d'oignons crus coupés en fines rondelles, puis un lit de cassonade et répétait l'opération 5 fois environ. Elle couvrait le plat et le laissait reposer la nuit. Le matin, avant l'école, elle me donnait une cuillerée à soupe du jus rendu par la préparation. Une autre à midi et une le soir avant le coucher. C'est délicieux et je n'avais aucun mal à me soigner.

Savez-vous aussi qu'un vin chaud, avec miel, cannelle et quelques morceaux de citron est un excellent et réconfortant remède contre la sinusite. A boire avec modération !

Soignez-vous bien, passez de bonnes fêtes et abordez la nouvelle année avec optimisme.     Monique

mardi 17 décembre 2013

Première guerre mondiale vue des tranchées...

S'associant aux commémorations de la première guerre mondiale, la Province de Namur vous propose le témoignage de deux peintres expressionnistes allemands, qui ont vécu cette guerre dans les tranchées.

L'oeuvre d'Otto DIX est exposée à la Maison de la Culture de Namur.

Engagé volontaire en 1914 à l'âge de 23 ans, Otto Dix vit les traumatismes du conflit aux premières loges, pendant plus de trois ans.
Il réalise, sur le terrain, des croquis d'après lesquels il exécute ensuite les cinquante eaux-fortes du portfolio publié en 1924 "Der Krieg".
Sa narration, proche de la caricature, le clair-obscur tragique nous montrent les différents aspects de la vie des soldats au front, ne nous épargnant rien de l'horreur de cette guerre.
"Der Krieg" est considéré comme un des témoignages les plus convaincants contre la guerre.

Le Musée Félicien Rops accueille l'oeuvre de Georges Grosz.

Après une formation artistique à Dresde et à Berlin, il est enrôlé dans l'armée allemande en 1914.
Réformé en 1917 suite à une dépression, il publie ses premiers portfolios.
Lucide et vigilant face à la révolution politique et sociale, il s'expose à des poursuites judiciaires.
En 1933, il quitte son pays et s'installe à New-York où il continue sa lutte contre le nazisme et les injustices sociales.
Devenu citoyen américain, il revient en Allemagne en 1959, peu avant de mourir.
La centaine d’œuvres exposées au Musée Rops nous livre la vision critique du monde de cet artiste en perpétuelle recherche.

Ces expositions sont à voir jusqu'au 5 janvier 2014           Claire.

samedi 7 décembre 2013

Balade en ville.

La météo nous ayant promis un jour d’éclaircie au milieu des grisailles précédentes, nous avions décidé, entre Mamuroises, quelques heures de balade dans nos vieux quartiers, avant les fêtes scintillantes et pétillantes de la fin d’année.
Nous avons opté pour la rue Notre-Dame, entre Meuse et Citadelle, où nous connaissions un petit restaurant sympathique : Al Chîje, au N° 41. Certaines d’entre nous avaient déjà apprécié cet endroit accueillant, créé il y a tout juste vingt ans, dans le but d’offrir des occasions de rencontres entre isolés pour y  vivre des moments de détente,  ou simplement bavarder entre amis autour d’une bière sans alcool ou d’une tasse de café.

Elle est devenue ASBL sous le nom d’Harmoni’caf, mais les Namurois, persistent à l’appeler de son nom d’origine.
 Al’Chîje, pour ceux qui ne connaissent pas le Wallon, signifie « A la veillée », ou « à la soirée ». Lorsque les gens n’avaient ni télévision, ni cinéma, ni…beaucoup d’autres choses, ils se rassemblaient après le travail pour partager amitié et petits potins du jour.

Mardi dernier, la salle était comble et même un peu bruyante diraient certains

 Ni musique, ni cris, mais seulement une ambiance animée entre personnes heureuses de se retrouver d’un mois à l’autre.
Car, si les hôtes offrent généralement à leurs visiteurs une petite restauration pour soutenir les activités  de tous les jours :artisanat et jeux, musique, aquarelle cours de langue,etc,... une fois par mois, exceptionnellement,  le premier mardi, un repas chaud est présenté à un prix très démocratique.
Brigitte assure l’accueil et  la cuisine, tandis que Jean-Pierre, Astrid et Béatrice s’occupent, eux, du service en salle. Tous sont bénévoles.
 La cuisine est classique, française, de produits frais locaux, équilibrée et imaginative. Ainsi, pour un apéritif, toujours sans alcool, une entrée, un plat de résistance, dessert et café nous nous régalons pour un peu moins de dix euros. L’accueil est chaleureux et le local clair, joliment décoré et agréable.
Le temps n’est pas compté : chacun y reste jusqu’à ce qu’il s’y sente bien et apprécie la compagnie.

Nous en avons largement profité.

Le jour tombait, avec une température plus fraîche, quand nous nous sommes séparées, ravies de notre journée de retrouvailles.

Notre ville cache des trésors. Cherchez-les, vous y reviendrez !

                                                                                                       Monique.

samedi 23 novembre 2013

La mort n'est rien.


La mort n'est rien.

Je suis seulement passée de  l'autre coté.
Je suis moi. Tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre,
Nous le sommes toujours.
Donne moi le nom que tu ma toujours donné.
Parle-moi, comme tu l'as toujours fait.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble...
Souris, pense à moi. La vie est ce qu'elle a toujours été,
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l'autre coté du chemin...
Tu vois, tout est bien...
Tu trouveras mon cœur,
Essuie tes larmes car l'amour est toujours là.

Extrait d'un texte de St Augustin.

Odette.

vendredi 25 octobre 2013

Souvenirs: Ecole primaire.

Ecole primaire.

Aline a 62 ans, elle laisse derrière elle, trente années de carrière, le sentiment d'abandonner une œuvre inachevée.
Fin des années 1940, Aline alors âgée de 19 ans débute dans un établissement à Bruxelles.
Dans une pièce blanche où pend un crucifix, 36 minois appliqués, en uniforme bleu, se lèvent à l'arrivée de l'institutrice. Celle-ci, c'est la règle,  est obligatoirement célibataire même si elle n'est pas religieuse.

Des gamines qui gardent longtemps le doigt levé avant d'être interrogées, qui ne parlent pas dans les rangs de peur d'essuyer une remarque de "mademoiselle" ou d'être trop mal notées...par ses camarades un peu humiliées, quand elles échouent...

Un horaire lourd à porter se souvient Aline. Chaque institutrice a en charge ses élèves de 8 heures à 16 heures, six jours par semaine. On leur enseignait notamment la musique, la gym. la couture...
Pendant la récré. on organisait parfois des jeux éducatifs !
La messe et la confession, une fois par mois. Une demi-heure de politesse par semaine.
Des bulletins et des contrôles avec la même régularité.

Dans ces conditions, j'appliquai le programme à la lettre; les parents faisaient confiance Ils ne se seraient jamais permis de débarquer dans une classe. Lorsqu'il y avait un problème, ils étaient convoqués au parloir, en présence de la mère supérieure.


Après une interruption de carrière d'une dizaine d'années, Aline reprend le chemin de l'école dans un village de la banlieue namuroise en plein boom démographique. Les enfants ne sont ni plus méchants ni plus bête qu'autrefois. Au contraire. Jadis, l'école était une fenêtre ouverte sur le monde. Maintenant, les enfants apprennent davantage en dehors: devant la télévision, en excursion ou en voyage avec leurs parents. Par ailleurs on estime généralement que 90 % des connaissances scientifiques ont été acquises au cours des trente dernières années et ce capital double tous les sept ans !  "Désormais, le prof ne peut revendiquer le monopole du savoir. Il doit avoir le courage de répondre qu'il ne connaît pas tout. Mais qu'ensemble, on peut chercher."

Beaucoup de Mamy se souviendront du début de leur scolarité.

Extrait d'un texte du "vif l'express" 1990.

Odette.




                 

jeudi 24 octobre 2013

Dans la rue...

Une réflexion que je voudrais positive.

Il est 16 h 30, j'attends mon bus après une journée de travail et d'amitié, comme le sont celles où nous partageons, entre copines, un projet commun.

A côté de moi, trois adolescents 13 à 15 ans, bien mis, classiques,   polis, attendant  gentiment après leur journée de classe.

Ils sont calmes, patients, et comparent, jeux d'enfants, leurs empreintes de chaussures de marques, dans une trace de boue après la pluie. Ils  s'amusent des dissemblances entre les semelles.

S'arrête devant nous une camionnette Handicap et Mobilité.

Le chauffeur en sort, ouvre la portière et en extirpe avec peine un enfant, handicapé profond, très profond même. Péniblement, il l'entraîne de l'autre côté de la rue et sonne à la porte de sa maison. Une maison ordonnée, accueillante où, après quelques minutes, quelqu'un vient rechercher son enfant.

Le chauffeur reprend sa place au volant car deux autres enfants dans le même état, attendent leur tour de revenir à leur domicile.

Les trois gamins ont interrompu leurs jeux. Graves, il regardent les efforts de ce jeune garçon, de leur âge.

Lorsque la voiture démarre vers son autre destination, l'un des trois est juste à côté de moi. Je lui dis doucement : nous avons de la chance, ne trouves-tu pas ? Oui, me dit-il timidement.

En es-tu conscient, ajoutai-je ? Oh oui, me dit-il !!!

Mon bus arrive et je quitte nos trois loustics;  l'ambiance est différente et leurs réflexions sont visibles à leurs fronts plissés.

Je suis certaine que cette scène les fera réfléchir et apprécier leur bonheur.

La même chose pour moi, d'ailleurs, qui affiche un statut d'arrière-grand-mère active et qui a médité sur cette misère physique tout au long de mon trajet de retour.   Monique






dimanche 20 octobre 2013

Théorie politique de Cicéron



En cette période, il est bon de rappeler la théorie politique de Cicéron (106 av. J.C.)

1 - le pauvre:                         Travaille,
                     
2 - le riche:                            Exploite le 1,

3 - le soldat:                           Défend les deux,

4 - le contribuable:                Paye pour les trois,

 5 - Le vagabond:                  Se repose pour les quatre,

6 - Le poivrot:                      Boit pour les cinq,    

 7- le banquier:                     Escroque les six,

 8- l'avocat:                          Trompe les sept,

9 - Le médecin:                    Tue les huit,

10 - le croquemort:              Enterre les neuf,

11 - et le politique:              Vit des dix.



Cicéron, homme politique et orateur romain. Issu d'une famille plébéienne entré dans l'ordre équestre,
avocat, il débute dans la carrière politique en attaquant Sulta à travers un de ses affranchis.

A la mort de César, il attaque vivement Antoine et lui opposa Octavien. Proscrit par le second triumvirat, il est assassiné.

S'il fut un politique médiocre, Cicéron a porté l'éloquence latine à son apogée, ses plaidoyers et ses discours ont servi de modèle à toute la rhétorique latine.
On a conservé une grande part de sa correspondance.


Odette.


jeudi 17 octobre 2013

De quoi nous plaignons-nous ?

On entend souvent dire, en parlant des siècles derniers, "C'était le bon temps ! " Et pourtant...

C'est en 1924, non loin de nous, qu'une convention adoptée à Genève, se penchera sur les droits des enfants, qu'ils soient d'Europe, d'Asie, d'Afrique noire ou d'ailleurs :
        "L'enfant qui a faim a besoin d'être nourri
          L'enfant malade doit être soigné
          L'enfant arriéré doit être encouragé
          L'enfant dévoyé doit être ramené
          L'orphelin et l'enfant abandonné doivent être accueillis et secourus."

Nous envisageons mal, aujourd'hui, qu'il ait fallu une intervention officielle pour que l'enfance soit protégée. Même si, dans certaines parties du globe, elle soit encore méprisée ou ignorée, exploitée ou cruellement atteinte dans son intégrité physique ou dans son vécu psychologique.

Le souci n'est pas né de l'altruisme des gouvernements, mais de leur intérêt national.

Les enfants sont plus rares dans nos pays occidentaux. Ne faut-il pas les protéger pour fournir les travailleurs, les soldats, les parents de demain ? C'est la substance même et la grande richesse des pays.


Il fallait donc préserver les enfants de la misère, des maltraitances, de l'ignorance, assurer leur entretien et élever leur niveau d'instruction.
C'était d'abord comme bien national que l'enfant fut protégé. Un bien universel, la race, la patrie, l'espèce humaine en danger.

Les enfants, dès leur naissance, deviennent des personnes à part entière et, après la seconde guerre mondiale, l'ONU se souciera plus précisément de leurs droits, limitera la durée de travail à 12 heures pour les adolescents, à 8 heures pour les enfants de 12 ans et l'interdira pour les plus petits.

Le principe ancestral de l'autorité paternelle fit place à la reconnaissance des droits personnels de l'enfant, être humain, membre de la société.

L'Etat consentit à verser des subventions importantes pour accueillir, nourrir, habiller et instruire les enfants.

Le XXème siècle marqua le début du repos des femmes en couches, des allocations familiales, des primes d'allaitement, de la protection des enfants handicapés, etc.

Il a fallu pourtant les suites de la guerre 1940-1945 pour que soient institués le carnet de santé et la consultation des nourrissons, avec le plan de vaccination destiné à les protéger.

Mais, encore à notre époque, encore 250 millions d'enfants de 5 à 14 ans exercent un emploi, même en Europe.
On en trouve comme domestiques, comme ouvriers agricoles, comme clandestins dans des ateliers qui s'apparentent, souvent, à une forme d'esclavage.

Le CARHOP (Centre d'action et de recherche en histoire ouvrière) est un groupement d'hommes et de femmes engagés dans la lutte pour une société plus juste, plus humaine, plus sociale.    Monique


mercredi 16 octobre 2013

Une gourmandise bien de chez nous...

Si votre champion de mari vous rapporte triomphalement, de sa sortie au bord de l'eau, un beau brochet, ne boudez pas cette délicatesse.
Après l'avoir nettoyé, écaillé, vidé, essuyez-le, à l'intérieur, avec du papier de cuisine.. Salez et poivrez.
Tartinez l'extérieur de moutarde (bien de chez nous) et placez-le dans un plat résistant au four, huilé au pinceau pour l'empêcher d'attacher.
Une bonne "lichette" de beurre (de ferme, de préférence,) viendra lui donner du moelleux.
Cuisez-le à 180° pendant une vingtaine de minutes.  Retirez-le et réservez-le sur une assiette couverte, pendant que vous terminez la sauce avec deux bonnes cuillers à soupe de crème fraîche que vous laisserez réduire doucement, sans la laisser bouillir.
Servez avec des pommes de terre cuites à l'eau salée et joliment persillées.
Il m'arrive d'y ajouter, en couronne autour du poisson, une bonne pincée d'amandes grillées à sec dans une poêle ou, si vous en avez chez vous, des pignons de pin traités de même manière.
Vous nous en direz des nouvelles. Bon appétit.     Monique

mercredi 9 octobre 2013

Sourire

 


Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu'un instant
Mais son souvenir est parfois éternel.

Personne n'est assez riche pour s'en passer
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
Il est le signe sensible de l'amitié.
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Rend du courage aux plus découragés.

Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler
Car c'est une chose qui n'a de valeur
Qu'à partir du moment où il se donne.

Et si quelquefois vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire,
Soyez généreux, donnez-lui le vôtre
Car nul n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.

Le sourire est le plus efficace produit de beauté,
Il quitte rarement l'être plein de bonté.
Le sourire désarme l'agressivité
Il est le plus convaincant des arguments

Le sourire détend, rajeunit, attire
Il peut devenir  habitude si on le veut
Le sourire personnalise le courage et l'Amour.
                                 (origine inconnue)

Odette.

lundi 23 septembre 2013

Une bonne nouvelle

Depuis 33 ans maintenant, sous l'impulsion de Françoise Pire, un groupe de bénévoles exploite une brocante solidaire au profit des œuvres du Père Pire, prix Nobel de la Pais en 1958. Ceci pour soutenir les projets d'éducation et d'instruction des enfants orphelins, victimes des guerres, en Afrique, au Liban et dans les endroits où cela s'avère crucial.

Rassemblant au long de l'année, des dons généreux de sympathisants, ces volontaires les présentaient à la vente pendant le premier weekend  d'octobre. Cette manifestation était assortie d'un restaurant accueillant et économique. Elle va s'ouvrir encore cette année à Saint-Servais, dans la salle Hastimoulin, à l'arrière du centre sportif, Route de Gembloux, les 4, 5 et 6 octobre. Il va de soi que vous êtes bienvenus, à la fois pour la vente et la restauration.
N'oubliez pas de réserver vos tables car elles sont très demandées.

Mais cela n'est pas neuf. Cela relève même d'une déjà longue tradition.

Ce qui l'est et fait notre bonheur, c'est notre implantation permanente, rue de l'Avenir, N° 3, toujours à Saint-Servais.
Elle remplace, grâce à la complaisance de commerçants en voie de délocalisation, notre garage de la rue de Gembloux n° 249, que beaucoup de Namurois connaissaient déjà et fréquentaient régulièrement. Il fonctionnait depuis déjà plusieurs années mais en ce moment, est affecté par les nouveaux propriétaires, à la construction d'appartements.

Sans la main tendue de la famille Maes, nous étions à la rue depuis plusieurs mois, mais nous jouissons maintenant d'un magasin bien équipé, vaste et très clair, où nos objets seront bien mieux mis en valeur.

Il se meuble et s'organise en ce moment et nous comptons l'ouvrir le mercredi 9, soit le premier mercredi après le Bric-à-Brac annuel. Nous vous y attendrons avec un immense plaisir.

Nous conserverons provisoirement nos habitudes d'ouverture chaque mercredi, de 10 heures à 16 heures,  mais cette fois toute l'année puisque ce local est chauffé.

A très bientôt.   Monique 



Terminées, les Wallos 2013 !!!

A part quelques ondées, elles nous ont, dans l'ensemble fait jouir d'une météo très douce.

Et d'une bonne dose d'émotion.

Cette cérémonie de la réconciliation, au cimetière de Namur, en était une des causes.

Bien sûr, nous, les anciens, n'oublierons jamais ; mais nous devons tourner la page pour cette jeunesse qui n'a pas connu cette époque douloureuse et n'en est pas responsable.

L'Europe nous rassemble et si les victimes ne sont pas oubliées, une longue rancune n'apporte rien de bon, ni aux uns, ni aux autres.

L'énergie affichée par notre bourgmestre contre les « barakis » qui salissent notre ville est un coup de semonce avant des mesures plus répressives. Elle semble avoir été bien perçue par la majorité des Namurois.

Puissent les autres, ceux qui polluent, en tirer de la graine avant les sanctions bien méritées. Notre ville est belle, de nature, avec ses rivières, sa Citadelle et tous ses espaces verts. Elle serait plus belle encore sans tous leurs détritus.

Nous avons aussi, comme chaque année, apprécié l'humour de Paul Malherbe, bien heureux de le voir en forme et en verve wallonne.

Le feu d'artifice a ponctué ces festivités et, lundi soir, le quartier Saint-Nicolas a, tradition oblige, enterré l'Arsouille, point d'orgue des festivités de la Fête de la Wallonie 2013.

A l'annéye qui vint.             Monique




mardi 3 septembre 2013

Les Journées du Patrimoine 2013 à Namur.

C'est une soirée unique qui aura lieu pour l'ouverture des Journées du Patrimoine 2013 le vendredi 6 septembre à Namur.

 
Un fabuleux spectacle vous conduira dans un parcours visuel et sensible au centre de Namur. Une déambulation lente, en son et en image reflétée sur les murs-écrans de la ville, ponctuée de cinq respirations artistiques autour de la danse, de l'opéra, du cirque, du théâtre de rue et du feu.
Une invitation à plonger dans l'image émotion pour évoquer cinq thèmes des Journées du Patrimoine à travers l'éclairage de personnages emblématiques ou anonymes.

Spectacle inédit à l'occasion des 25 ans des Journées du Patrimoine.
Départ, place du Grognon à 21h.
Final avec le spectacle de feu dans le jardin de la maison de la Culture vers 23h.
Longueur du parcours: 1,1 km / Durée du spectacle: 1h50 / Spectacle tout public/ Accessible aux PMR

Maryse

jeudi 22 août 2013

Bonne rentrée


Les Mamuroises ont pris quelques vacances.

Elles ont mis cet été à profit pour se reposer, pour entourer des amis fêtant un joyeux jubilé en pleine nature, pour faire ensemble une mini croisière sur la Meuse, pour se retrouver autour d’un rafraîchissement à la plage du Grognon… bref, pour garder le contact et faire des projets.

Nos premières pensées sont pour les enfants qui vont prendre le chemin de l’école.
Les petits pour une nouvelle expérience, les grands pour étendre leur savoir, retrouver les copains et faire des plans pour leur future carrière. Nous leur souhaitons à tous une joyeuse et courageuse rentrée, en Mamies soucieuses de leur avenir et de leur bonheur.
Pendant les mois de vacances, ils ont eu la faveur d’accumuler le soleil, les vitamines, les souvenirs. Nous nous souviendrons tous de cet été 2013,  torride comme il en est peu en Belgique.

Les fêtes de Wallonie se profilent à l’horizon. Déjà un article de Maryse vous entraine vers une exposition enrichissante. 
 Et bientôt, Namur va vibrer au son des mirlitons, des fifres, des tambours et de son folklore si riche. Nous tenterons de vous en parler au fil des semaines.            

A très bientôt.                                                             Monique

mardi 20 août 2013

Les 800 ans de l'hôtel de ville de Namur. Du Cabaret des Echevins à la Maison des Citoyens.

A découvrir à la Galerie du Beffroi jusqu'au 8 septembre 2013, une exposition très intéressante sur les 800 ans d'histoire de l'hôtel de ville de Namur, de 1213 à nos jours.



C'est en 1213 que le premier hôtel de ville de Namur voyait le jour, les échevins de Namur obtenant de  pouvoir construire un appentis adossé à la Chapelle Saint-Rémy pour se réunir.
Cet édifice est à l'origine des hôtels de ville ultérieurs qui se sont succédés sur ce que fut la Grand-Place et ensuite la Place d'Armes.


Détruit en 1914 par l'armée allemande, il se situe aujourd'hui rue de Fer.


Une exposition à voir absolument pour les passionnés de l'histoire de la ville de Namur.

En marge de l'exposition, on retiendra des visites théâtralisées, une exposition de photos à la Maison des Citoyens et un concert et feu d'artifice le 24 août au Théâtre de Verdure.

Maryse





mercredi 31 juillet 2013

Hydratez-vous !

Dans l'urgence, je vous livre un petit truc tout simple, confié par un ancien médecin généraliste, le docteur Gabriel Lambert, pour résister aux grandes chaleurs caniculaires :

Faire bouillir 2 litres d'eau. Dès l'ébullition, diminuer la chaleur mais laisser pendant 7 minutes sur le feu pour détruire toutes les bactéries.
Ceci terminé, ajouter à cette eau purifiée deux cuillerées à soupe de sucre fin et une cuillerée à café de sel.
Laisser refroidir à température ambiante, couvrir,  et boire un verre environ toutes les heures, ou plus, si vous en ressentez le besoin. 

J'ai préparé ce liquide, à chaque poussée de canicule et m'en suis bien trouvée.

Il y avait à Namur une  industrie du papier, que chacun a connue à Saint-Servais et qui est aujourd'hui disparue. Les ateliers de tri, de contrôle et de coupe des rames et rouleaux se trouvaient sous une verrière et étaient occupés principalement par des ouvrières. Par grosses chaleurs, elles tombaient comme des mouches et le médecin était très souvent appelé pour les soigner.
Il avait préconisé ce traitement rapide pour remplacer la transpiration abondante, chargée de sels fort utiles à la santé et dont la carence provoquait de pénibles malaises (vomissement, diarrhées, voire syncopes). En somme, un genre de sérum physiologique qu'en clinique on administre par baxter.

Sans attendre cette complication, je vous conseille d'essayer. On nous annonce pour les trois prochains jours une température à la limite du supportable. Ne la laissez pas vous rendre malade.             Monique

lundi 29 juillet 2013

La langue de ma mère.

C'est le titre du livre de Tom Lannoye, écrivain très populaire en Flandre, aux Pays-Bas et en Allemagne.
Parue en néerlandais sous le titre "Sprakeloos" (privée de la parole),
cette oeuvre est la première de l'auteur  éditée en français, qu'il maîtrise parfaitement.

Tom Lannoye décrit la vie de sa famille dans un quartier populaire
de Sint-Niklaas (province d'Anvers) où son père était boucher.
Avec tendresse, ironie et lucidité, il nous livre une série de portraits savoureux des voisins et des clients de la boucherie. J'ai pensé à Bruegel.

 Mais l'auteur  nous parle surtout de sa mère ! Un personnage haut en couleurs, parfois redoutable. Maniant la langue en virtuose, aussi bien dans la boucherie de son mari, que sur la scène de son théâtre amateur.

Cette diva est malheureusement frappée par une attaque cérébrale.
Elle ne s'exprime plus que dans un charabia inintelligible et pique
des colères terribles parce qu'on ne la comprend pas...
Nous assistons à la lutte courageuse de cette femme contre l'aphasie et à la douleur de ses proches.

Passant des sentiments les plus tragiques aux plus joyeux ou comiques, l'auteur atteint à l'universel.
De ce livre très attachant, il a tiré un spectacle drôle et émouvant, qu'il interprétera lui-même au théâtre de Namur,  les 5 et 6 novembre prochains.

Claire.













jeudi 25 juillet 2013

Namur: Brocante sur le Grognon.



Tous les ans, le Grognon s'anime le 21 juillet .  De nombreux brocanteurs envahissent le territoire  dès 5 H. du matin. Ils s'installent sur la place et les chemins de halage, cotés Sambre et Meuse. Certains ont des étals, d'autres étendent une toile sur le sol.
On y trouve un peu de tout: articles ménagers, outils, jouets, vêtements, jeux  etc...
Les premiers visiteurs arrivent vers 7 H. Ils cherchent des choses rares, intéressantes; ils comparent, discutent le prix, et souvent achètent après avoir marchandé un peu.

La foule devient de plus en plus dense, cet événement ne se produit qu'une fois par an et devient un lieu de commerce mais aussi de flânerie agréable pour les enfants autant que pour les adultes.
Beaucoup prennent le temps de "boire un coup" grignoter et bavarder avec des connaissances. Quelle ambiance, une belle journée surtout lorsque le soleil est de la partie.

Voici quelques photos prises en 2012.

 A suivre      Odette.

lundi 22 juillet 2013

21 juillet 2013 à Namur.

Un 21 juillet ensoleillé et exceptionnel à Namur.

Place Saint-Aubain



Dans les Jardins du Maïeur


Et dans les vitrines



Maryse

Merci les Belges


Sur cette journée unique, groupant à la fois la Fête Nationale, l’anniversaire du règne d’Albert II, l’abdication, l’intronisation du roi Philippe, le défilé, le bal, le feu d’artifice et d’autres festivités, tout a été dit, tout sera répété au long des jours, des mois, des années à venir.

Nous laisserons parler les spécialistes.

Mais à notre niveau de Mamuroises, il me paraît important de saluer le courage légendaire des Belges.

Alors que, prudemment, en raison de mon âge et de la météo, j’avais choisi le petit écran pour vivre l’événement, j’ai admiré la volonté de tous ceux qui, parfois dès le petit matin, stoïquement en plein soleil pour conserver la place convoitée, étaient là pour apporter présence et soutien à la famille royale, avec drapeaux, fleurs et vivats.

Je suis certaine que tous les acteurs de ces cérémonies,  bien fatigués, eux aussi, se sont endormis bercés par une onde de bonheur.


Et lorsque, en fin d’après-midi, une voix s’est élevée pour crier « Vive la République », cent autres ont réagi aussitôt  avec des applaudissements et des cris de « Vive le Roi ».


Ce qui était une fausse note et aurait pu prendre la forme d’un incident, a été fondu, escamoté, dissipé dans un  hommage de plus, spontané et sincère.

Bravo les Belges.

Non, la Belgique n’est pas morte. Une fois de plus, les Belges ont prouvé par leur présence massive et leur ferveur que

                              « L’Union fait la Force »                   Monique


mardi 9 juillet 2013

Au Musée des Beaux_Arts de Tournai "La Beauté sauvera le Monde.


L'architecture tout à fait originale de ce musée en fait un trésor de notre patrimoin national.
Notons que c'est le seul musée construit par Horta.
Il nous propose, jusqu'au 21 juillet, une exposition exceptionnelle.

Nous découvrons d'abord les oeuvres d'artistes inspirés par la beauté de la nature, de la Renaissance aux avant-gardes.
Ensuite, des créations récentes sur le sujet.

Claude Monet. Etretat au crépuscule. 1885.   
 

Une première partie, intitulée « La Beauté convulsive », présente entre autres, des oeuvres de Renoir, Fragonard, Jan Bruegel de Velours,
Le Greco, Dürer, Van Gogh, Balla, Claude Monet.


« La Beauté suggestive » nous offre quant à elle, certaines toiles de Caspar David Friedrich, Corot, Constable, Seurat, Sisley, Murillo, Fantin-Latour, Franz Marc ... Et un superbe vase d'Emile Gallé.

 
                                                
Le Musée des Beaux-Arts de Tournai possède une riche collection, ce qui lui permet de présenter des oeuvres prestigieuses venant de musées du monde entier, en échange de celles qu'il leur prête.
"  Le Christ au Mont des Oliviers "  du Greco, par exemple, vient du Museum of Arts de Toledo aux Etats-Unis.  
 
" Le paysage à l'arc-en-ciel "  de Caspar David Friedrich du Folkwang Museum d'Essen.

Et le "  Vol d'hirondelles "  de Giacomo Balla du Musée Kröller-Müller de Otten aux Pays- Bas.

Nous rencontrons ensuite deux artistes contemporains qui créent à partir de matériaux trouvés dans la nature.
L'un, Platon H., encore ambassadeur de Grèce en Belgique il y a peu, collectionne des plumes, des carapaces, des peaux ou bois d'animaux, pour en faire des tableaux étonnants qui ne manquent pas de charme.
L'autre, Oscar Piattella, utilise des éléments du monde minéral, ( cailloux, sable, mica... ) qu'il assemble en des oeuvres abstraites, qu'il peint ensuite de couleurs tantôt délicates, tantôt éclatantes.

Ode à la beauté du monde dans lequel nous vivons, cette exposition nous invite à prendre le temps de la contempler.
Et à respecter la nature merveilleuse  qui nous est offerte.                      Claire.


Namur: la Route des plaques.

Namur: la route des plaques.

Les plaques commémoratives veulent exprimer la reconnaissance des Namurois envers ceux qui ont fait notre ville; et souligner, parce qu'on est en paix et en démocratie que l'on peut faire la fête.

Chaque année, en prélude aux fêtes de Wallonie et au cœur de la ville, la Route des Plaques suit un itinéraire différent.

En 2012, le départ s'est fait au jardin du maïeur. De là,  le cortège s'est dirigé vers la rue de Fer, la rue Saint-Jacques, la rue de l'ouvrage, rue Basse Marcelle, rue Lelièvre. Cette promenade de la mémoire a ensuite rejoint rue du Marché, rue des Brasseurs puis la place Maurice Servais.

En l'honneur de Nicolas Bosret on y a chanté l'hymne des Namurois,  li Bia Bouquet,  avec les 40 Molons.


Il existe d'autres plaques:

 Bovesse François 1890-1944. Il est une homme politique qui a joué une rôle tant au niveau communal  et provincial que national. Avocat de formation, il est proclamé docteur en droit de l'Université de Liège en juillet 1914.
Il milite pour la cause wallonne et crée à Namur en 1923 un comité chargé d'organiser les fêtes de
Wallonie.
En 1937, il est nommé Gouverneur de la Province de Namur mais sera démis de ses fonctions par l'occupant allemand. Il reprend sa profession d'avocat et plaide sans concession vis-à-vis de l'occupant ou des collaborateurs, attitude qui lui coûte la vie. Il est assassiné par les rexistes le 1er février 1944.










Ce qui demeure quand tout s'écroule
C'est l'âme, c'est l'esprit.


        


 Rops Félicien  (Namur 1833-1898). Peintre et graveur, il a vécu une partie de sa vie dans la capitale wallonne.
Dès 1843, il fréquente le collège Notre-Dame de la Paix: faisait partie de cette bonne bourgeoisie pieuse et respectable qu'il critiquera par la suite.
Plus tard et s'inscrit à l'athénée royal avant de rejoindre l'académie des Beaux-Arts en 1849.
Son œuvre a fait polémique en son temps. Le thème de la mort ainsi que celui de l'érotisme et du mal y sont récurrents.  Maudit par ses contemporains il est apprécié actuellement.

Hommage à Félicien Rops au Parc Louise-Marie.


Dandoy Albert  1885-1977 Il fait partie d'une dynastie de peintres namurois.
Exclu du Collège des Jésuites puis de Athénée Royale pour indiscipline il entre à L'Académie des Beaux Arts en 1900 pour acquérir les bases du métier de peintre-décorateur; il apprend à imiter les bois et les marbres.
Sorti de l'école à 20 ans, il est réformé du service militaire pour raison de santé. Il travaille comme décorateur tout en consacrant ses loisirs à la peinture de chevalet.
La guerre finie il est désigné comme professeur de dessin à l'Académie des Beaux Arts de Namur. Plus tard on lui confie la charge du cours de peinture

Il a laissé une œuvre de qualité inégale mais parfois supérieure,  évoquant majoritairement Namur.
 La plus grande partie de son œuvre vante les sites urbains et les paysages environnants






Bosret Nicolas  1799-1876. Demeuré aveugle suite à un accident survenu dans sa jeunesse, il est initié à l'art musical par l'abbé Denis, organiste à l'église Saint-Loup. Il obtient un poste comme organiste à l'église Saint-Jacques. En 1842 il devient officiellement organiste. Il compose de nombreuses chansons en français et en wallon.
 Il fonde en 1857 l'orchestre moncrabeaucin composé d'instruments incongrus; il en est le premier directeur musical. Les 40 Molons sont de toutes les manifestations populaires namuroises. Organisés en société philanthropique; ils quêtent au son de leur "tchirlique".

En 1851 a composé Li bia bouquet; le conseil communal le reconnait comme chant officiel namurois en 1856.



 Abbé Joseph André 1908-1973. Il fut ordonné prêtre en 1936 et envoyé comme professeur au petit séminaire de Floreffe avant de devenir vicaire de la paroisse Saint-Jean en 1941.

 Il recueillit une centaine d'enfants juifs, qu'il dut disperser ensuite dans les monastères et couvents de son diocèse, en prétendant auprès des autorités qu'ils étaient chrétiens, avec la garantie qu'ils ne feraient l'objet d'aucune pression pour les amener à la conversion.
Le père André Joseph a aussi demandé à des familles catholiques de cacher des enfants juifs.

Avec ses collaborateurs, ils sillonnent les campagnes pour y récolter de la nourriture et
dénicher de nouveaux gîtes d’accueil pour les enfants.

Après la libération, il a ramené les enfants auprès des membres éminents de la communauté juive.

En 1967 il est déclaré "Juste parmi les Nations" par le gouvernement d'Israël.

L'abbé André est trouvé mort dans son bureau à la prison de Namur, le 1er juin 1973, où il était aumônier depuis 1951.


Le bon curé Jacoby.

Curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste pendant des années, traversant la guerre 1940-1945.C'était un brave et solide Ardennais fort estimé de ses paroissiens. Il avait son franc-parler, ses colères, son dévouement. Il avait une dévotion particulière pour la Vierge Marie..et pour sa propre mère.
Lors du sermon du 15 août, fête de Marie, submergé par sa sensibilité, il le terminait toujours en allant quérir, sous son surplis, un grand mouchoir bleu à carreaux comme celui des mineurs de fond, dans lequel il se mouchait bruyamment et essuyait ses larmes.
C'était  un homme de cœur doublé d'un poète wallon.
En début d'année 1961, comme un de ses voisins se rendait en Ardenne, il avait souhaité l'accompagner pour aller voir son frère, prêtre lui aussi.
Sur une plaque de verglas, la voiture a dérapé et est allée s'encastrer dans la remorque d'un transport de bois. Notre brave curé a été tué sur le coup. Ses funérailles ont rassemblé une grande foule, fort émue, de toutes les classes de la société, du notable au mendiant.

Et une plaque lui a été dédiée, apposée sur le mur du jardin de l'église. Il est question, dans les travaux en cours, d'abattre ce mur. Espérons que cette plaque du souvenir soit apposée ailleurs dans son église.

Tintin et Hergé. 
    

Tintin n'est pas Namurois, pas plus qu'Hergé dont le monde entier a lu les histoires et admiré la clarté et la précision de ses bandes dessinées. Il compte encore actuellement quantité de fans et ses livres sont réédités en de nombreuses langues.

C'est pour rendre hommage à ce bédéiste et à ses héros, Tintin, le reporter et son inséparable chien Milou, que la ville de Namur a ajouté une plaque sur un mur du Palais des Congrès. Non loin de celle de Josef et Francwes de Jean Legrand.
     
Hergé (R. G.) est né le 22/05/1907 à Etterbeck et décédé le 3/03/1983.

Il a commencé sa carrière de dessinateur amateur dans une revue scoute. Il entre ensuite au quotidien "Le Vingtième Siècle". les aventures de Tintin débutent le 10.01.1929 dans un supplément du journal destiné à la jeunesse.
Depuis sa mort, il est considéré comme l'un des plus grand artistes contemporains de la BD.





Pour terminer cette série, voici le plus connu, le plus admiré de tous les namurois.


 
Jean Legrand.


















Personnages folkloriques créé par Jean


C'est à l 'académie des Beaux Arts de Namur qu'il va découvrir la passion du dessin,
passion que lui ont transmis ses éminents maîtres.
Il devient très vite le peintre spécialiste de la Sambre Namuroise. il va dans les
Ardennes et devient le peintre attitrés de la Gaume. Il passe de
longues journées dans son petit moulin de Congues, le long de la Semois.
La guerre finie, Jean Legrand propose à l'administrateur-délégué de Vers l'Avenir de lancer les aventures de deux personnages de sa création, typiquement namurois. Ce ne sont  pas seulement deux bénêts  racontant gaudrioles et pataguès mais ils incarnent la population namuroise souvent "rouscailleuse".
Jean Legrand a pris du plaisir à musarder dans Namur, croquant ses habitants les plus traditionnels, les plus représentatifs de l'esprit namurois.
A l'époque, une rubrique était spécialement réservée à ce collaborateur du journal justement intitulée "En musardant dans Namur...."

Odette.
Odette.29Odette.

mardi 2 juillet 2013

Namur, Musée Africain

Namur: Musée africain.


C'est un musée belge en Wallonie.
Iil réunit une collection d'objets africains et d'objets européens.

 En 1908 le roi Léopold II légua à la Belgique le Congo; et en 1912 un musée fut créé à Namur dans l'ancienne bourse aux grains jouxtant l'Hôtel de Ville.

Le bombardement allemand le détruisit en 1914.

En 1925;fut ouverte une exposition Coloniale à Namur dans les combles de l'Athénée Royal.

Parmi les Namurois intéressés et curieux se trouve mon grand-père, avide de culture.

Cet événement a suscité un grand engouement dans la population. Tous les visiteurs admiraient l'importance et la richesse de cette exposition.

En 1934 un nouveau musée ouvrit ses portes au public, dénommé Musée Colonial scolaire de Jambes
Il déménagea plusieurs fois jusqu'à sa fermeture en 1977.

Le musée colonial actuel s'installa en 1984, dans les locaux de l'ancienne caserne Léopold et fut inauguré en 1985
Il est ouvert les mardis et jeudis ainsi que le dimanche après-midi.

Odette.

lundi 1 juillet 2013

Namur - Début de l'enseignement primaire

Namur: début de l'enseignement primaire.

Le gouvernement de Guillaume Ier a pris des mesures favorables pour nos régions.
En 1827 des dispositions furent prises pour lutter efficacement contre l'analphabétisme.

La mise en place de ce programme se heurta à certaines réticences notamment dans la région namuroise.

Un texte rédigé par la Commission provinciale de l'enseignement révèle la mentalité paysanne de l'époque:
- une grande partie des habitants regarde avec indifférence tout ce qui concerne l'instruction publique.
- les enfants en savent toujours assez en connaissant un peu de lecture et d'écriture, le reste est
  superficiel.
- Ils préfèrent garder les enfants chez eux dès qu'ils peuvent rendre de menus services; ils vont oublier
  dans les champs ce qu'ils ont appris sans goût.
- Avant l'instruction aux enfants était individuelle dans un livre pris au hasard et des locaux dénués
  d'ameublement.
- Les parents considèrent comme dangereux l'enseignement qui se donne en commun avec des livres
  et des tableaux.

Mais heureusement les esprits évoluent et, petit à petit, les anciens préjugés disparaissent.

Odette.

Le Grognon : militaires et cabarets

Le grognon: militaires et cabarets.

Les anciens namurois qui ont bien connu les plaisirs de la ville de garnison durant l'entre-deux-guerre
se rappellent l'animation de ce quartier.

Pour amuser les militaires, cette jeunesse en quête de distractions, il fallait de la musique.
Pour ce faire, il était nécessaire de "mète one mastoke didins l'viole" afin d'obtenir de l'orchestration la musique désirée. (mettre un sou dans la viole)

Lorsque les clients étaient en nombre suffisant, le patron lançait à son aidant l'injonction rituelle suivante "tourne, Twène, lès piyotes ont payï" et notre brave Antoine de s'exécuter en actionnant la manivelle de la boîte à musique. (Tourne, Antoine, les soldats ont payé)

Les "piyotes" désignaient naturellement les "sôdârs" c.à.d. les fantassins par rapport "sôdârs" à tch'fau, les cavaliers.

A noter que ce quartier chaud de la Sarasse" fut interdit aux troupes américaines stationnées à Namur à la fin de la 2ème guerre mondiale.


Odette.

samedi 29 juin 2013

Vieillir en beauté

Vieillir en beauté.

Vieillir en beauté,  c'est vieillir avec son cœur
Sans remords, sans regrets, sans regarder l'heure
       Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur
       Car à chaque âge se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps
Le garder sain en dedans, beau en dehors
        Ne jamais abdiquer devant un effort
        L'âge n'a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
A ceux qui se sentent perdus dans la brousse
       Qui ne croient plus que la vie peut-être douce
       Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.

Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan
        Être fier d'avoir des cheveux blancs
        Car pour être heureux, on a encore le temps.

Vieillir en beauté c'est vieillir avec l'amour
Savoir donner sans rien attendre en retour
       Car où que l'on soit, à l'aube du jour
        Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.

 Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir
  Être content de soi en se couchant le soir
         Et lorsque viendra le point de non recevoir
         Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au-revoir.

(Auteur inconnu.)
                                                    Odette

vendredi 28 juin 2013

Du Suffrage censitaire au Suffrage Universel...

Suffrage censitaire puis universel.

Lors de la révolution de 1830, toutes les classes de la société y participent : bourgeois, ouvriers, paysans. De nombreux révolutionnaires y perdent la vie; principalement ceux de "basse condition".

Lors de la création du nouvel état, il fallut élaborer des institutions dans le cadre d'une royauté constitutionnelle : définir le pouvoir du chef de l'état - le roi - quelque  peu muselé par le gouvernement. Ce dernier étant remanié à dates régulières par le biais d'élections.

Seuls les citoyens fortunés, payant un impôt (le cens) important, avaient le droit de se rendre aux urnes.
En fait, en 1831, 46.000 personnes sont autorisées à voter (sans obligation) sur une population dépassant les 4 millions.

En 1883, sous l'influence de Walthère Frère-Orban, la loi accorde le suffrage communal à des capacitaires c-à-d. des citoyens se distinguant par la possession d'un diplôme, l'exercice de certaines fonctions ou la réussite d'un examen spécial.

En 1893, le suffrage universel est enfin inscrit dans la Constitution : tout belge de 25 ans au moins devient électeur. Mais cela ne concerne que les hommes et le scrutin est, selon la formule consacrée
"tempéré" par le vote plural, ce qui signifie que certains électeurs ont droit à des voix supplémentaires (deux au maximum pour les législatives, trois pour les communales): en tant d'électeur capacitaire, en tant que chef de famille, en tant que détenteur d'un livret d'épargne!

Au niveau communal, il faut avoir 30 ans pour voter et une quatrième voix est attribuée aux pères de famille remplissant certaines conditions.

En 1921, les FEMMES y acquièrent le droit de vote mais il faudra attendre 1948 pour que ce soit au niveau provincial et national.

En 1969, l'âge des électeur est ramené à 18 ans, mesure qui sera appliquée aux législatives en 1981.

A partir de 2000, les ressortissants de l'Union européenne obtiendront le droit de vote.

En 2006, ce sont tous les ressortissants étrangers (mais sous certaines conditions).

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Odette.

jeudi 27 juin 2013

Namur: Le Prince des Menteurs

Li Vraiye Istwère Do Squelete Do Grognon.

La tradition est sauve, Namur a élu, le 19 août 2000. Joël Chatelain avec la véritable histoire du squelette du Grognon, qui a revêtu pour un an, la cape et la couronne tant convoitées.
La tradition veut qu'on délivre de facto le diplôme de menteurs aux représentants de certaines professions spécialisées dans l'art du mensonge, il s'agit notamment des politiciens, des dentistes, et des journalistes.

Joël Chatelain à séduit le jury en lui racontant la véritable histoire du squelette du Grognon. On se souviendra que, au début du mois de mars 2000, un squelette avait été trouvé dans les fouilles du Grognon. A cause de sa taille et de sa position, tout le monde avait cru qu'il s'agissait d'un squelette d'enfant. Or, il ne s'agit pas d'un enfant, mais bien, après enquête de la police, de celui de Désiré Piconnette,d'un ouvrier de la ville, qui avait été engagé comme chasseur d'escargot. Ce qui a mis la puce à l'oreille de la maréchaussée, c'est la présence à côté du squelette, d'un chèque-repas d'un petit montant. Un chèque tellement petit que seul un ouvrier de la ville peut en recevoir un pareil. Quant à la position du squelette lors de sa découverte les policiers ont estimé qu'elle était due au fait que Désiré était mort au travail. En effet, "i faut vos dire qu'è c'timps-là, i'Mayeûr di Namur ètève on grand mougnèu di cès p'titès bièsses là, arindjiyes à l'sauce Pèkèt ! C'èst po gârni l'tauve di s'maîsse qui Ziré èst-st-èvôye à l'tchèsse ci djoû-là. Dispû, on l'avève pus jamais r'vèyu!".
Et Joël Chatelin de nous révèler encore, sur le ton de la confidence, qu'il est question de mettre une plaque au nom de Désiré Piconnette sur la place du Grognon. Rien n'est encore officiel, biensûr, mais cela ne saurait tarder!

Qu'on se rasure, on saura bientôt "si c'esteuve vraimint one grosse minte".




Extrait d'un journal sur les festivités-Namur (sans nom)

Odette.

mardi 18 juin 2013


Bientôt les vacances.

 Ne m''abandonnez pas. Je vous aime !    Monique

  • Non à l'abandons des animaux , si vous êtes d'accord avec moi Partager <3

@[100003324731504:2048:L'Irremplaçable France Paris]












lundi 17 juin 2013

Henri Bles, peintre paysagiste du XVIe siècle.

Dans la première moitié du XVIe siècle, Joachim Patenier est le premier peintre à s'intéresser davantage au paysage.
Il suit ainsi le mouvement culturel et scientifique de l'époque, qui relègue au second plan le sujet religieux.

Un autre peintre de la région namuroise, né à Dinant ou Bouvignes, Henri Bles, suit les traces de Patenier. Il nous montre la nature façonnée par l'homme et ses activités. Il met en scène des forges, tanneries ou mines, suivant l'idéologie de l'époque (la Renaissance), où l'homme n'est plus l'objet, mais devient le sujet qui croit en lui et en sa conquête de la nature.

Sous le règne de Charles-Quint, il travaille à Anvers, mais il est aussi très apprécié par les cours de Ferrare, Florence, Parme et Venise.
Une centaine de ses oeuvres sont disséminées dans le monde.
Le Musée provincial des Arts anciens de Namur en possède quelques-unes.

Bles s'inspire de la nature, tout en choisissant des thèmes religieux et de temps en temps mythologiques ou littéraires. Ces sujets sont autant de saynètes disséminées en divers endroits du tableau. C'est bien la nature qui est mise en avant.
Il utilise des tons "terre" à l'avant-plan, puis verts s'élevant vers des fonds lumineux bleutés, présentant à la fois la mer, la montagne, les forêts, les campagnes, sans oublier les villes.
Ce nouveau style, très à la mode à cette époque, a fait beaucoup d'émules

Bles est parfois appelé "civetta"(chouette) parce qu'il insérait souvent une minuscule chouette dans ses tableaux. Mais cette chouette n'est pas une signature. D'autres peintres l'ont utilisée et Bles ne l'a pas mise dans toutes ses oeuvres.

Claire.


Les petits coins sympas de Namur


Celui dont je vais vous parler est simple, chaleureux, réconfortant pour ceux que la solitude dérange.

Au 41 rue Notre-Dame, cet endroit l s’est appelé « Al Chîje », ce qui, en wallon, signifie à la soirée, ce moment privilégié des familles avant l’envahissement de la télévision.
Les anciens  d’un quartier se rassemblaient, après leur journée de travail, chez l’un ou l’autre voisin ou ami pour discuter, refaire le monde comme on dit maintenant, échanger des potins, taper la carte ou raconter des fôves (histoires drôles). 

Comme dans le temps passé, Al Chîje les accueillait autour d’une tasse de café bien chaud,  d’une bière fraîche suivant la saison, à un prix que tout un chacun pouvait se permettre sans racler les fonds de ses poches.

Après quelques années, il a été déserté par sa clientèle habituelle, car progressivement occupé par des assistés qui, à certaines heures, ne trouvaient rien ailleurs correspondant à leur budget. Ceux-ci finirent par se diriger vers le centre-ville, plus lucratif pour eux grâce à son grand passage.
 
Abandonné il a été repris par Brigitte et Jean-Pierre qui lui ont donné une tout autre orientation.
Avec quelques amis, ils ont constitué une ASBL « Dialogue et Accueil » qui fonctionne de façon différente, dans le sens qu’avaient voulu  lui donner les fondateurs.
Les clients sont posés, polis, respectueux des autres et de leurs biens, seulement désireux de trouver une compagnie à leur goût et de partager des moments paisibles et agréables. Al Chîje a retrouvé son âme.

Vous pouvez y trouver café, thé et autres boissons chaudes, rafraîchissements sans alcool en été, mais aussi des jeux de société, l’initiation à des activités artistiques, culturelles ou simplement ludiques.
Certains jours, on vous y servira un repas à prix très modeste, avec une cuisine française familiale et de qualité.
Cette association  reçoit de temps à autre, difficilement en ces temps de crise, quelques centaines  d’euros de dons ou subsides et assure le reste de ses frais sur fonds propres, complétés d’une modeste contribution aux activités exercées et aux repas fournis.

Mais cette année, pour fêter leurs vingt ans d’existence, ils organisent un grand buffet à Jambes, dans la propriété des Sœurs de Sainte Marie, en face de la chapelle Sainte Barbe.
Pour une participation aux frais de 20 €, ils vous déploieront un grand buffet à volonté, avec dessert. Cela se fera le 7 juillet dès 12 heures. L’apéritif sera offert.

Celles d’entre nous, les Mamuroises, qui seront libres ce jour-là,  s’y retrouveront, espérons-le au soleil, avec la joie de se rencontrer et de passer un doux moment ensemble.
Un rêve serait que quelques-uns de nos fidèles lecteurs puissent nous y rejoindre et nous parler des souhaits qu’ils ont vis-à-vis de notre blog. Nous demanderons que notre table soit signalée. Elle vous attendra pour un partage convivial. A bientôt.   Monique

Pour s’inscrire : 081.23.18.19  ou 0493.02.61.24  dialogueetaccueil@live.be.

lundi 10 juin 2013

Foy-Notre-Dame.

Le 6 juillet 1609, le bûcheron Gilles de Wanlin abat un groschêne pour un batelier de Dinant. Mais l'arbre se révèle vermoulu, inutilisable. Gilles le débite alors en bûches et découvre, au coeur de l'arbre, une statuette de la Vierge Marie portant l'Enfant Jésus. Ses formes gothiques sont typiques d'ateliers de la région d'Utrecht au 15e siècle. Accrochée dans un chêne voisin, la statue est placée ensuite dans la chapelle du château de Vêves.
En 1616, une première guérison miraculeuse est rapportée. Les pèlerins viennent, de plus en plus nombreux, prier la Vierge au château.
Le 20 juillet 1619, elle reçoit la visite des archiducs Albert et Isabelle.
En 1618, le baron de Celles fait construire une chapelle à Foy. Et après
une enquête canonique sur la découverte de la statue et les prodiges survenus à Foy, cette statuette est déclarée miraculeuse.
La réputation de Notre-Dame de Foy se répand au-delà des frontières,
les pèlerins affluent, de même que les offrandes. En 1622,on décide deconstruire une grande église.
Il s'agit d'une église de style Renaissance (1623).
L'extérieur est sobre, en briques et pierre. Mais la décoration intérieure est très riche.
Un plafond coûte moins cher qu'une voûte et permet la construction d'une grande halle aux murs moins massifs et sans contreforts.
Le vaisseau est donc couvert d'un plafond à caissons en bois, décorés de 145 peintures attribuées à Bertholet Flémalle (école de Rubens).
Elles représentent des scènes de la vie du Christ et de la Vierge, les évangélistes, des docteurs de l'Eglise, des saints et bienheureux.
La statuette miraculeuse est présentée dans une châsse en cuivre doré.
Les boiseries sont de style Louis XIII.
Le maître-autel en marbre est surmonté d'une nativité de Walschaert (élève de Rubens).
A l'extérieur de l'église, un grand tilleul marque l'emplacement du chêne qui abrita la statue de la Vierge.

Claire.


dimanche 9 juin 2013

Les femmes ont-elles une âme ?


Lors d'un concile ou synode de Macon en 585 un évêque s'est demandé si homo (en latin) désignait
l'être humain en général - femmes comprises - et non exclusivement l'être humain ?
      gn 1.27   Dieu créa l'homme à son image
                      A l'image de Dieu il  le créa
                       Homme et femme il les créa  .

La réponse des évêques rappelle l'usage ancien du terme homo pour signifier genre humain incluant par conséquent les femmes.

Selon cette légende vivace, des évêques auraient discuté fort sérieusement l'existence de l'âme des femmes lors d'un concile. Pour les uns la légende aurait été évoquée au concile de Trente (1545).

Un tel débat n'a jamais eu lieu, les femmes ayant été baptisées aussi bien que les hommes dès l'origine de la chrétienté.

Très régulièrement cette question revient à l'ordre du jour.

Tout cela n'a aucun fondement... On peut chercher dans tous les comptes-rendus des conciles, on ne pourra jamais y trouver la moindre référence à une question de ce genre.

En 1965, Vatican II condamna cette discrimination mais on n'ouvrit pas la porte de la prêtrise aux femmes.

Odette.