Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

mardi 28 mai 2013

Le jeu des drapeaux dans le folklore namurois


En annonçant, le mois dernier, le samedi de Folknam, je vous avais brièvement parlé du spectacle de ces Alfers, ces porte-étendards, dont j’admirais la force et l’élégance.

Leur travail, pour joli qu’il nous paraisse actuellement, avait un sens tout militaire au départ.

Tout le monde connaît les fanions qui flottaient le long des mâts des voiliers anciens pour faire connaître leur situation et leurs besoins avant de descendre à terre : le drapeau noir à tête de mort des pirates, le fanion jaune annonçant « le peste à bord », le bleu indiquant la quarantaine et bien d’autres. C’étaient les moyens de communication de l’époque, suivis par les sémaphores, le morse, la radio et maintenant…les possibilités presque illimitées.

Les armées de terre utilisaient les mêmes procédés de transmission des ordres avec, souvent, des drapeaux plus grands que ceux de la marine et très colorés, aux armes des belligérants.
On les appelle les Alfers, un mot étrange pour nous et qui nous vient de pays étrangers. Il a d’ailleurs évolué au hasard des occupations que cette partie tourmentée de l’Europe a subies.

Passionné par le sujet, le Capitaine namurois des Alfers, Frédéric Bister, a cherché son origine dans plusieurs régions d’Europe et à travers plusieurs siècles.
La trace la plus lointaine rencontrée, remonte peu avant 1500.

Son périple, travail patient et minutieux, fait l’objet d’un livre, qu’il éditera d’ici peu. Nous nous ferons un plaisir de vous annoncer sa sortie. Il intéressera tous les curieux de notre histoire et du folklore de la Wallonie. J’ai eu la chance d’en parcourir plusieurs pages.
En le lisant, vous voyagerez en pensée avec Frédéric dans  des pays différents.

En parcourant ses pages, fort bien documentées, vous trouverez un peintre et graveur allemand, Albrecht Dürer, dont le porte-étendard affiche les couleurs de Maximilien d’Autriche, un tapissier flamand, Cornélius Lucas, et d’autres encore dont je vous laisse la découverte, pour arriver ensuite…au célèbre David de Michel-Ange.

Ces Maîtres de l’Art ont vécu à la même époque, celle de la Renaissance, mais se sont déplacés vers des ateliers divers pour parfaire leur formation.

Une énigme pour des historiens d’art, une patiente enquête pour notre Capitaine et un intérêt certain pour tous les amoureux de notre patrimoine.                  
                        Monique                                                                         

lundi 27 mai 2013

La rue Fumal à Namur et son musée Félicien Rops.

Se promener dans le vieux Namur est un vrai plaisir.

Partant de la bien connue place Saint-Aubain, on entre dans le piétonnier par la rue du Collège et on se dirige vers la rue Fumal ( anciennement en Piconnette ), une rue étroite , tranquille et si typique du vieux Namur.

Il faut se laisser gagner par l'atmosphère particulière de l'endroit, admirer les vieilles façades et lever les yeux vers la citadelle qui s'offre au regard en fond de rue. En toute saison, le coup d'oeil est magnifique.

Au  N° 12 de la rue se trouve le célèbre musée Félicien Rops. Il occupe un hôtel de maître du XVIIIème siècle qui a subi plusieurs transformations.

De nombreuses oeuvres du peintre, né à Namur en 1833 et ami de Baudelaire, y sont regroupées, tous les aspects de la création de Rops étant abordés aussi bien au niveau technique que thématique ou chronologique.

Des expositions temporaires y sont régulièrement organisées.

Installé à Paris en 1874, Rops y perfectionnera son art de la peinture, de la gravure et de la sculpture autour des thèmes de la femme, du corps, de l'érotisme et de la mort.



rue Fumal et musée Félicien Rops

Plus loin au N° 28 de la rue se trouve la maison de la Poésie où on célèbre la magie des mots. Elle est abritée dans une maison du XVIIIème siècle.

www.museerops.be
www.maisondelapoesie.be

Maryse

lundi 13 mai 2013

Namur en Mai 2013 en quelques vues.

Magiciens, musiciens, cracheurs de feu, jongleurs et autres artistes aux talents renversants ont animés Namur en Mai pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Et même le palais provincial a failli basculer dans les mains de Calixte de Nigremont, Grand Moutardier du Saint-Siège !









Maryse

jeudi 9 mai 2013

Vieillir en beauté


Vieillir en beauté.

Vieillir en beauté,  c'est vieillir avec son cœur
Sans remords, sans regrets, sans regarder l'heure
         Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur
      Car à chaque âge se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps
    Le garder sain en dedans, beau en dehors
        Ne jamais abdiquer devant un effort
            L'âge n'a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
    A ceux qui se sentent perdus dans la brousse
    Qui ne croient plus que la vie peut-être douce
     Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.

Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement
  Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan
    Être fier d'avoir des cheveux blancs
Car pour être heureux, on a encore le temps.

Vieillir en beauté c'est vieillir avec l'amour
Savoir donner sans rien attendre en retour
      Car où que l'on soit, à l'aube du jour
       Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.

 Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir
  Être content de soi en se couchant le soir
 Et lorsque viendra le point de non recevoir
 Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au-revoir.

(Auteur inconnu.)

Odette.



Le secret des lunettes.

On ne le dit pas assez, les lunettes ne servent seulement à corriger les troublent de la vue. A condition de ne pas devoir les porter en permanence, elles sont source de développement humain. En effet, des lunettes cela se perd tout le temps. Elles éveillent sans cesse la question: "ou donc ai-je mis mes lunettes ?"

 Voici le secret des vertus bénéfiques des lunettes:
Le point d'interrogation entretien l'activité cérébrale,
                                      - sollicite la mémoire,
                                      - cultive l'attention,
                                      - développe le don d'observation,
toutes qualités à mobiliser pour retrouver l'objet en vadrouille.

"Ou donc ai-je mis mes lunettes?" On va, on vient, on, va à l'étage, on revient, bref, on se sent en forme...
                                                             
                                                                     Odette

samedi 4 mai 2013

La Pierre du Diable et le dieu NAM.


 La pierre au diable. 
Elle trouve son origine dans les temps très trés anciens et rappelle un dolmen qui se trouvait sur l'autre rive de la Meuse, à Velaine-lez-Namur  jusqu'en 1820. 

Ce mégalithe se composait d'une table de pierre, de calcaire gris, très dur,  d'environ 3 m. sur 2 et épaisse d'un peu plus de 50 cm. Elle était posée sur deux autres pierres placées à la verticale. Le dolmen était entouré d'une dizaine d'autres pierres de belle taille. 

Les druides officiaient en robe blanche, le front ceint d'une couronne de lierre,  offrant à la divinité des sacrifices humains
.
Un passage secret sous la Meuse reliait, selon la croyance, cet autel à l'antre de NAM, 


Le dieu Nam.

Au 1er siècle de notre ère, la ville se serait appelée Sedrochie . Dans un temple grossier, sorte de caverne creusée à même le roc une idole nommée NAM rendait des oracles 

Nos régions étant habitées, avant l'arrivée des romains, par un peuple Celte, qui possédait son langage propre et pratiquait encore les sacrifices humains.

Dans son langage "nam" signifie courbe. Or nous pouvons constater qu'à Namur la Meuse décrit une courbe. C'est donc la géographie de l'endroit qui fournit le nom de la ville. cela paraît intelligent et très possible...bien qu'incertain cependant.

Autres possibilités évoquées par les chercheurs :

- Nam deux syllabes posent comme une énigme sur la Meuse et la Sambre. Des savants nous ont laissé un florilège d'interprétations:

- Namur signifierait,  au gré de leur fantaisie: vallée de pierres, mur  nouveau, roc coupé, rivière de pierres etc.

 - Le pieux Moyen-Âge s'accommodait difficilement d'une toponymie païenne et d'origine aussi douteuse.

Il voulut à tout prix lui donner un nom chrétien dont il n'eût pas à rougir.
Les clercs s'employèrent à diffuser la légende de Saint-Materne qui attribuait à la ville une paternité catholique, apostolique et romaine.

Or, un jour que le grand prêtre se préparait à immoler une victime, un événement peu commun suspendit son geste. Il laissa tomber sa faucille d'or, chancela et s'abattit sur le sol. 
Stupeur des fidèles. Un silence lourd d'angoisse pèse sur la foule.

 Au même moment , à Sédrochie, Nam s'est tue, définitivement.

Que s'est-il passé ? Dans le temple, Saint-Materne a surgi. Pointant en direction de l'icône un doigt vengeur, il l'a sommée, au nom du Christ, de mettre fin à ses élucubrations fantaisistes.

A dater de ce jour, Sédrochie n'aurait plus été appelée que Nam mutum, puis Nammute par évolution et enfin NAMUR (étymologie douteuse).

De Tréves au dixième siècle, reprise dans l'historiographie liégeoise, amplifiée par les moines de Dinant et Waulsort, ces informations prenaient évidement quelques libertés avec la chronologie.

Il paraît difficile  d'en connaître plus sur l'origine du nom de Namur.

 (divers sources )
                                                       
      Odette




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