Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

mercredi 31 juillet 2013

Hydratez-vous !

Dans l'urgence, je vous livre un petit truc tout simple, confié par un ancien médecin généraliste, le docteur Gabriel Lambert, pour résister aux grandes chaleurs caniculaires :

Faire bouillir 2 litres d'eau. Dès l'ébullition, diminuer la chaleur mais laisser pendant 7 minutes sur le feu pour détruire toutes les bactéries.
Ceci terminé, ajouter à cette eau purifiée deux cuillerées à soupe de sucre fin et une cuillerée à café de sel.
Laisser refroidir à température ambiante, couvrir,  et boire un verre environ toutes les heures, ou plus, si vous en ressentez le besoin. 

J'ai préparé ce liquide, à chaque poussée de canicule et m'en suis bien trouvée.

Il y avait à Namur une  industrie du papier, que chacun a connue à Saint-Servais et qui est aujourd'hui disparue. Les ateliers de tri, de contrôle et de coupe des rames et rouleaux se trouvaient sous une verrière et étaient occupés principalement par des ouvrières. Par grosses chaleurs, elles tombaient comme des mouches et le médecin était très souvent appelé pour les soigner.
Il avait préconisé ce traitement rapide pour remplacer la transpiration abondante, chargée de sels fort utiles à la santé et dont la carence provoquait de pénibles malaises (vomissement, diarrhées, voire syncopes). En somme, un genre de sérum physiologique qu'en clinique on administre par baxter.

Sans attendre cette complication, je vous conseille d'essayer. On nous annonce pour les trois prochains jours une température à la limite du supportable. Ne la laissez pas vous rendre malade.             Monique

lundi 29 juillet 2013

La langue de ma mère.

C'est le titre du livre de Tom Lannoye, écrivain très populaire en Flandre, aux Pays-Bas et en Allemagne.
Parue en néerlandais sous le titre "Sprakeloos" (privée de la parole),
cette oeuvre est la première de l'auteur  éditée en français, qu'il maîtrise parfaitement.

Tom Lannoye décrit la vie de sa famille dans un quartier populaire
de Sint-Niklaas (province d'Anvers) où son père était boucher.
Avec tendresse, ironie et lucidité, il nous livre une série de portraits savoureux des voisins et des clients de la boucherie. J'ai pensé à Bruegel.

 Mais l'auteur  nous parle surtout de sa mère ! Un personnage haut en couleurs, parfois redoutable. Maniant la langue en virtuose, aussi bien dans la boucherie de son mari, que sur la scène de son théâtre amateur.

Cette diva est malheureusement frappée par une attaque cérébrale.
Elle ne s'exprime plus que dans un charabia inintelligible et pique
des colères terribles parce qu'on ne la comprend pas...
Nous assistons à la lutte courageuse de cette femme contre l'aphasie et à la douleur de ses proches.

Passant des sentiments les plus tragiques aux plus joyeux ou comiques, l'auteur atteint à l'universel.
De ce livre très attachant, il a tiré un spectacle drôle et émouvant, qu'il interprétera lui-même au théâtre de Namur,  les 5 et 6 novembre prochains.

Claire.













jeudi 25 juillet 2013

Namur: Brocante sur le Grognon.



Tous les ans, le Grognon s'anime le 21 juillet .  De nombreux brocanteurs envahissent le territoire  dès 5 H. du matin. Ils s'installent sur la place et les chemins de halage, cotés Sambre et Meuse. Certains ont des étals, d'autres étendent une toile sur le sol.
On y trouve un peu de tout: articles ménagers, outils, jouets, vêtements, jeux  etc...
Les premiers visiteurs arrivent vers 7 H. Ils cherchent des choses rares, intéressantes; ils comparent, discutent le prix, et souvent achètent après avoir marchandé un peu.

La foule devient de plus en plus dense, cet événement ne se produit qu'une fois par an et devient un lieu de commerce mais aussi de flânerie agréable pour les enfants autant que pour les adultes.
Beaucoup prennent le temps de "boire un coup" grignoter et bavarder avec des connaissances. Quelle ambiance, une belle journée surtout lorsque le soleil est de la partie.

Voici quelques photos prises en 2012.

 A suivre      Odette.

lundi 22 juillet 2013

21 juillet 2013 à Namur.

Un 21 juillet ensoleillé et exceptionnel à Namur.

Place Saint-Aubain



Dans les Jardins du Maïeur


Et dans les vitrines



Maryse

Merci les Belges


Sur cette journée unique, groupant à la fois la Fête Nationale, l’anniversaire du règne d’Albert II, l’abdication, l’intronisation du roi Philippe, le défilé, le bal, le feu d’artifice et d’autres festivités, tout a été dit, tout sera répété au long des jours, des mois, des années à venir.

Nous laisserons parler les spécialistes.

Mais à notre niveau de Mamuroises, il me paraît important de saluer le courage légendaire des Belges.

Alors que, prudemment, en raison de mon âge et de la météo, j’avais choisi le petit écran pour vivre l’événement, j’ai admiré la volonté de tous ceux qui, parfois dès le petit matin, stoïquement en plein soleil pour conserver la place convoitée, étaient là pour apporter présence et soutien à la famille royale, avec drapeaux, fleurs et vivats.

Je suis certaine que tous les acteurs de ces cérémonies,  bien fatigués, eux aussi, se sont endormis bercés par une onde de bonheur.


Et lorsque, en fin d’après-midi, une voix s’est élevée pour crier « Vive la République », cent autres ont réagi aussitôt  avec des applaudissements et des cris de « Vive le Roi ».


Ce qui était une fausse note et aurait pu prendre la forme d’un incident, a été fondu, escamoté, dissipé dans un  hommage de plus, spontané et sincère.

Bravo les Belges.

Non, la Belgique n’est pas morte. Une fois de plus, les Belges ont prouvé par leur présence massive et leur ferveur que

                              « L’Union fait la Force »                   Monique


mardi 9 juillet 2013

Au Musée des Beaux_Arts de Tournai "La Beauté sauvera le Monde.


L'architecture tout à fait originale de ce musée en fait un trésor de notre patrimoin national.
Notons que c'est le seul musée construit par Horta.
Il nous propose, jusqu'au 21 juillet, une exposition exceptionnelle.

Nous découvrons d'abord les oeuvres d'artistes inspirés par la beauté de la nature, de la Renaissance aux avant-gardes.
Ensuite, des créations récentes sur le sujet.

Claude Monet. Etretat au crépuscule. 1885.   
 

Une première partie, intitulée « La Beauté convulsive », présente entre autres, des oeuvres de Renoir, Fragonard, Jan Bruegel de Velours,
Le Greco, Dürer, Van Gogh, Balla, Claude Monet.


« La Beauté suggestive » nous offre quant à elle, certaines toiles de Caspar David Friedrich, Corot, Constable, Seurat, Sisley, Murillo, Fantin-Latour, Franz Marc ... Et un superbe vase d'Emile Gallé.

 
                                                
Le Musée des Beaux-Arts de Tournai possède une riche collection, ce qui lui permet de présenter des oeuvres prestigieuses venant de musées du monde entier, en échange de celles qu'il leur prête.
"  Le Christ au Mont des Oliviers "  du Greco, par exemple, vient du Museum of Arts de Toledo aux Etats-Unis.  
 
" Le paysage à l'arc-en-ciel "  de Caspar David Friedrich du Folkwang Museum d'Essen.

Et le "  Vol d'hirondelles "  de Giacomo Balla du Musée Kröller-Müller de Otten aux Pays- Bas.

Nous rencontrons ensuite deux artistes contemporains qui créent à partir de matériaux trouvés dans la nature.
L'un, Platon H., encore ambassadeur de Grèce en Belgique il y a peu, collectionne des plumes, des carapaces, des peaux ou bois d'animaux, pour en faire des tableaux étonnants qui ne manquent pas de charme.
L'autre, Oscar Piattella, utilise des éléments du monde minéral, ( cailloux, sable, mica... ) qu'il assemble en des oeuvres abstraites, qu'il peint ensuite de couleurs tantôt délicates, tantôt éclatantes.

Ode à la beauté du monde dans lequel nous vivons, cette exposition nous invite à prendre le temps de la contempler.
Et à respecter la nature merveilleuse  qui nous est offerte.                      Claire.


Namur: la Route des plaques.

Namur: la route des plaques.

Les plaques commémoratives veulent exprimer la reconnaissance des Namurois envers ceux qui ont fait notre ville; et souligner, parce qu'on est en paix et en démocratie que l'on peut faire la fête.

Chaque année, en prélude aux fêtes de Wallonie et au cœur de la ville, la Route des Plaques suit un itinéraire différent.

En 2012, le départ s'est fait au jardin du maïeur. De là,  le cortège s'est dirigé vers la rue de Fer, la rue Saint-Jacques, la rue de l'ouvrage, rue Basse Marcelle, rue Lelièvre. Cette promenade de la mémoire a ensuite rejoint rue du Marché, rue des Brasseurs puis la place Maurice Servais.

En l'honneur de Nicolas Bosret on y a chanté l'hymne des Namurois,  li Bia Bouquet,  avec les 40 Molons.


Il existe d'autres plaques:

 Bovesse François 1890-1944. Il est une homme politique qui a joué une rôle tant au niveau communal  et provincial que national. Avocat de formation, il est proclamé docteur en droit de l'Université de Liège en juillet 1914.
Il milite pour la cause wallonne et crée à Namur en 1923 un comité chargé d'organiser les fêtes de
Wallonie.
En 1937, il est nommé Gouverneur de la Province de Namur mais sera démis de ses fonctions par l'occupant allemand. Il reprend sa profession d'avocat et plaide sans concession vis-à-vis de l'occupant ou des collaborateurs, attitude qui lui coûte la vie. Il est assassiné par les rexistes le 1er février 1944.










Ce qui demeure quand tout s'écroule
C'est l'âme, c'est l'esprit.


        


 Rops Félicien  (Namur 1833-1898). Peintre et graveur, il a vécu une partie de sa vie dans la capitale wallonne.
Dès 1843, il fréquente le collège Notre-Dame de la Paix: faisait partie de cette bonne bourgeoisie pieuse et respectable qu'il critiquera par la suite.
Plus tard et s'inscrit à l'athénée royal avant de rejoindre l'académie des Beaux-Arts en 1849.
Son œuvre a fait polémique en son temps. Le thème de la mort ainsi que celui de l'érotisme et du mal y sont récurrents.  Maudit par ses contemporains il est apprécié actuellement.

Hommage à Félicien Rops au Parc Louise-Marie.


Dandoy Albert  1885-1977 Il fait partie d'une dynastie de peintres namurois.
Exclu du Collège des Jésuites puis de Athénée Royale pour indiscipline il entre à L'Académie des Beaux Arts en 1900 pour acquérir les bases du métier de peintre-décorateur; il apprend à imiter les bois et les marbres.
Sorti de l'école à 20 ans, il est réformé du service militaire pour raison de santé. Il travaille comme décorateur tout en consacrant ses loisirs à la peinture de chevalet.
La guerre finie il est désigné comme professeur de dessin à l'Académie des Beaux Arts de Namur. Plus tard on lui confie la charge du cours de peinture

Il a laissé une œuvre de qualité inégale mais parfois supérieure,  évoquant majoritairement Namur.
 La plus grande partie de son œuvre vante les sites urbains et les paysages environnants






Bosret Nicolas  1799-1876. Demeuré aveugle suite à un accident survenu dans sa jeunesse, il est initié à l'art musical par l'abbé Denis, organiste à l'église Saint-Loup. Il obtient un poste comme organiste à l'église Saint-Jacques. En 1842 il devient officiellement organiste. Il compose de nombreuses chansons en français et en wallon.
 Il fonde en 1857 l'orchestre moncrabeaucin composé d'instruments incongrus; il en est le premier directeur musical. Les 40 Molons sont de toutes les manifestations populaires namuroises. Organisés en société philanthropique; ils quêtent au son de leur "tchirlique".

En 1851 a composé Li bia bouquet; le conseil communal le reconnait comme chant officiel namurois en 1856.



 Abbé Joseph André 1908-1973. Il fut ordonné prêtre en 1936 et envoyé comme professeur au petit séminaire de Floreffe avant de devenir vicaire de la paroisse Saint-Jean en 1941.

 Il recueillit une centaine d'enfants juifs, qu'il dut disperser ensuite dans les monastères et couvents de son diocèse, en prétendant auprès des autorités qu'ils étaient chrétiens, avec la garantie qu'ils ne feraient l'objet d'aucune pression pour les amener à la conversion.
Le père André Joseph a aussi demandé à des familles catholiques de cacher des enfants juifs.

Avec ses collaborateurs, ils sillonnent les campagnes pour y récolter de la nourriture et
dénicher de nouveaux gîtes d’accueil pour les enfants.

Après la libération, il a ramené les enfants auprès des membres éminents de la communauté juive.

En 1967 il est déclaré "Juste parmi les Nations" par le gouvernement d'Israël.

L'abbé André est trouvé mort dans son bureau à la prison de Namur, le 1er juin 1973, où il était aumônier depuis 1951.


Le bon curé Jacoby.

Curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste pendant des années, traversant la guerre 1940-1945.C'était un brave et solide Ardennais fort estimé de ses paroissiens. Il avait son franc-parler, ses colères, son dévouement. Il avait une dévotion particulière pour la Vierge Marie..et pour sa propre mère.
Lors du sermon du 15 août, fête de Marie, submergé par sa sensibilité, il le terminait toujours en allant quérir, sous son surplis, un grand mouchoir bleu à carreaux comme celui des mineurs de fond, dans lequel il se mouchait bruyamment et essuyait ses larmes.
C'était  un homme de cœur doublé d'un poète wallon.
En début d'année 1961, comme un de ses voisins se rendait en Ardenne, il avait souhaité l'accompagner pour aller voir son frère, prêtre lui aussi.
Sur une plaque de verglas, la voiture a dérapé et est allée s'encastrer dans la remorque d'un transport de bois. Notre brave curé a été tué sur le coup. Ses funérailles ont rassemblé une grande foule, fort émue, de toutes les classes de la société, du notable au mendiant.

Et une plaque lui a été dédiée, apposée sur le mur du jardin de l'église. Il est question, dans les travaux en cours, d'abattre ce mur. Espérons que cette plaque du souvenir soit apposée ailleurs dans son église.

Tintin et Hergé. 
    

Tintin n'est pas Namurois, pas plus qu'Hergé dont le monde entier a lu les histoires et admiré la clarté et la précision de ses bandes dessinées. Il compte encore actuellement quantité de fans et ses livres sont réédités en de nombreuses langues.

C'est pour rendre hommage à ce bédéiste et à ses héros, Tintin, le reporter et son inséparable chien Milou, que la ville de Namur a ajouté une plaque sur un mur du Palais des Congrès. Non loin de celle de Josef et Francwes de Jean Legrand.
     
Hergé (R. G.) est né le 22/05/1907 à Etterbeck et décédé le 3/03/1983.

Il a commencé sa carrière de dessinateur amateur dans une revue scoute. Il entre ensuite au quotidien "Le Vingtième Siècle". les aventures de Tintin débutent le 10.01.1929 dans un supplément du journal destiné à la jeunesse.
Depuis sa mort, il est considéré comme l'un des plus grand artistes contemporains de la BD.





Pour terminer cette série, voici le plus connu, le plus admiré de tous les namurois.


 
Jean Legrand.


















Personnages folkloriques créé par Jean


C'est à l 'académie des Beaux Arts de Namur qu'il va découvrir la passion du dessin,
passion que lui ont transmis ses éminents maîtres.
Il devient très vite le peintre spécialiste de la Sambre Namuroise. il va dans les
Ardennes et devient le peintre attitrés de la Gaume. Il passe de
longues journées dans son petit moulin de Congues, le long de la Semois.
La guerre finie, Jean Legrand propose à l'administrateur-délégué de Vers l'Avenir de lancer les aventures de deux personnages de sa création, typiquement namurois. Ce ne sont  pas seulement deux bénêts  racontant gaudrioles et pataguès mais ils incarnent la population namuroise souvent "rouscailleuse".
Jean Legrand a pris du plaisir à musarder dans Namur, croquant ses habitants les plus traditionnels, les plus représentatifs de l'esprit namurois.
A l'époque, une rubrique était spécialement réservée à ce collaborateur du journal justement intitulée "En musardant dans Namur...."

Odette.
Odette.29Odette.

mardi 2 juillet 2013

Namur, Musée Africain

Namur: Musée africain.


C'est un musée belge en Wallonie.
Iil réunit une collection d'objets africains et d'objets européens.

 En 1908 le roi Léopold II légua à la Belgique le Congo; et en 1912 un musée fut créé à Namur dans l'ancienne bourse aux grains jouxtant l'Hôtel de Ville.

Le bombardement allemand le détruisit en 1914.

En 1925;fut ouverte une exposition Coloniale à Namur dans les combles de l'Athénée Royal.

Parmi les Namurois intéressés et curieux se trouve mon grand-père, avide de culture.

Cet événement a suscité un grand engouement dans la population. Tous les visiteurs admiraient l'importance et la richesse de cette exposition.

En 1934 un nouveau musée ouvrit ses portes au public, dénommé Musée Colonial scolaire de Jambes
Il déménagea plusieurs fois jusqu'à sa fermeture en 1977.

Le musée colonial actuel s'installa en 1984, dans les locaux de l'ancienne caserne Léopold et fut inauguré en 1985
Il est ouvert les mardis et jeudis ainsi que le dimanche après-midi.

Odette.

lundi 1 juillet 2013

Namur - Début de l'enseignement primaire

Namur: début de l'enseignement primaire.

Le gouvernement de Guillaume Ier a pris des mesures favorables pour nos régions.
En 1827 des dispositions furent prises pour lutter efficacement contre l'analphabétisme.

La mise en place de ce programme se heurta à certaines réticences notamment dans la région namuroise.

Un texte rédigé par la Commission provinciale de l'enseignement révèle la mentalité paysanne de l'époque:
- une grande partie des habitants regarde avec indifférence tout ce qui concerne l'instruction publique.
- les enfants en savent toujours assez en connaissant un peu de lecture et d'écriture, le reste est
  superficiel.
- Ils préfèrent garder les enfants chez eux dès qu'ils peuvent rendre de menus services; ils vont oublier
  dans les champs ce qu'ils ont appris sans goût.
- Avant l'instruction aux enfants était individuelle dans un livre pris au hasard et des locaux dénués
  d'ameublement.
- Les parents considèrent comme dangereux l'enseignement qui se donne en commun avec des livres
  et des tableaux.

Mais heureusement les esprits évoluent et, petit à petit, les anciens préjugés disparaissent.

Odette.

Le Grognon : militaires et cabarets

Le grognon: militaires et cabarets.

Les anciens namurois qui ont bien connu les plaisirs de la ville de garnison durant l'entre-deux-guerre
se rappellent l'animation de ce quartier.

Pour amuser les militaires, cette jeunesse en quête de distractions, il fallait de la musique.
Pour ce faire, il était nécessaire de "mète one mastoke didins l'viole" afin d'obtenir de l'orchestration la musique désirée. (mettre un sou dans la viole)

Lorsque les clients étaient en nombre suffisant, le patron lançait à son aidant l'injonction rituelle suivante "tourne, Twène, lès piyotes ont payï" et notre brave Antoine de s'exécuter en actionnant la manivelle de la boîte à musique. (Tourne, Antoine, les soldats ont payé)

Les "piyotes" désignaient naturellement les "sôdârs" c.à.d. les fantassins par rapport "sôdârs" à tch'fau, les cavaliers.

A noter que ce quartier chaud de la Sarasse" fut interdit aux troupes américaines stationnées à Namur à la fin de la 2ème guerre mondiale.


Odette.