Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

jeudi 28 février 2013

Réouverture du cinéma Forum à Namur (Salzinnes).


Le cinéma Forum qui fête ses 60 ans cette année vient de réouvrir ses portes à Salzinnes.

Sous la houlette de l'ASBL " Les 400 Coups ", ce cinéma d'Art et d'Essai diffuse des films d'auteurs en version originale auprès des cinéphiles et du jeune public via les séances scolaires.

Dans une salle rénovée et équipée en numérique, les spectateurs retrouveront avec plaisir ce cinéma de quartier cher au coeur des salzinnois.

La reprise a eu lieu le mercredi 27 février mais l'ouverture officielle est prévue le 8 mars.

Deux évènements sont à l'affiche, le premier, le jeudi 28 février à 20h15 avec la projection en avant-première de "Welcome to Fukushima" avec débat en présence du réalisateur Alain de Halleux et le second le 15 mars à 20h15 avec une autre avant-première "More than Honey" ( des abeilles et des hommes ), documentaire de Markus Inhoof qui sera présent à la séance, précédée à 19h30 d'une dégustation de miel et suivie également d'un débat en collaboration avec la Maison de l'écologie.

A l'occasion des vacances de Pâques, le cinéma diffuse des séances pour enfants en version française comme les Enfants Loups, film japonais à partir de 7/8 ans et le petit Gruffalo, film anglais à partir de 3/4 ans.

A noter une avant-première le mercredi 17 avril à 20h : au Nom du Fils, en présence du réalisateur Vincent Lannoo et de la comédienne Astrid Whettnall.

Un agréable espace bar et un lieu d'exposition d'art contemporain complètent l'offre du Forum.



Cinéma Forum
Rue du Belvédère,41
5000 Namur


 

Maryse

lundi 25 février 2013

Le cheval Bayard.

Le cheval Bayard.

A côté du pont des Ardennes à Namur, le cheval Bayard d'Olivier Strebelle semble prêt à franchir la Meuse d'un bond. Cette statue de bronze incrusté de céramique fut érigée en 1953.
Ce cheval magique a laissé des traces dans les légendes, des Pyrénées  à la forêt d'Ardenne, et jusqu'à Termonde en Flandre, où il prend part à une procession tous les dix ans.

D'après la chanson de geste du XIIe siècle, sa robe était noire d'enfer et sa croupe s'allongeait d'après le nombre de cavaliers qu'il transportait.
Son maître était Renaud, l'aîné des quatre fils du duc Aymon, un des douze
pairs de Charlemagne. Les frères de Renaud étaient Allard, Guichard et Richard.

Armé chevalier avec ses frères, Renaud ose reprocher à Charlemagne la mort de son oncle, qui avait tué le fils de l'empereur. Celui-ci poursuivra  Renaud et ses frères de sa rancune jusque dans la forêt d'Ardenne, où ils ont construit un château sur les bords de la Meuse, à Dinant. Charlemagne s'en empare par traîtrise, mais Bayard permet aux frères de s'échapper (d'où le rocher Bayard).

Après plusieurs démêlés avec Charlemagne, qu''ils ridiculisent avec l'aide de Bayard et de leur cousin, l'enchanteur Maugis, ils vont tous combattre
les Sarrasins en Espagne. Ils se construisent une forteresse, que la légende situe  soit en Languedoc, soit en Gaume ou en Ardenne...et pourquoi pas à Dendermonde, dont ils auraient  été les seigneurs.
Charlemagne, sommé par ses preux, et parmi eux Roland (qui sonna de l'olifant à Roncevaux),  accepte de faire la paix avec Renaud, mais exige
que  lui soit livré le précieux Bayard.

Renaud part alors en Terre Sainte. A son retour, il participe à la construction de la cathédrale de Cologne et est finalement noyé dans le Rhin par ses compagnons jaloux.
Quant à Bayard, Charlemagne  se venge sur lui. Une meule au cou, il est précipité dans l'Escaut, au confluent de la Dendre.

Des pas-Bayard se retrouvent en différents lieux que ce cheval légendaire
aurait pu parcourir. Ce sont des polissoirs néolithiques ou des bornes anciennes.
Bayard hante toujours la forêt d'Ardenne.

Claire.

vendredi 22 février 2013

NAMUR Le culte de la Vierge

 
Le culte de la Vierge.
 

Notre Dame du Rosaire.

La dévotion à Notre-Dame du Rosaire fut introduite à Namur par les Pères Dominicains sous le vocable de Notre-Dame du Bon Succès vers 1650.

L'admirable statue est vénérée maintenant en l'Église Saint-Loup.

Notre Dame du Rosaire est le titre de l'ancienne confrérie, érigée autrefois en l'église Saint-Jean l'Evangéliste, transférée en la chapelle des Dominicains.





Notre Dame du Rosaire.




Notre-Dame des VII douleurs.

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Notre-Dame de
la Paix.
L'autel des VII Douleurs de la Vierge, en l'église cathédrale, fut érigé par Messire Jean Polchet, seigneur de Montaigle et président du Conseil provincial de Namur au XVII s. pour lui servir de monument funéraire.

Cet autel est le siège de l'antique Confrérie de Notre-Dame des VII douleurs; la pieuse association fut établie en 1490 par Philippe 1er, père de Charles-Quint; à côté de ces illustres personnages, elle compta nombre de princes et d'évêques. Cette dévotion reste en grand honneur auprès des Namurois.

Notre-Dame de la Paix. 

Notre Dame de la Paix, très vénérée autrefois ornait la chapelle des bénédictines de la Paix Notre-Dame à l'emplacement actuellement occupé par le Collège Notre-Dame de la Paix.
 

Notre-Dame des Carmes.

En 1619, sous les archiducs Albert et Isabelle, les Carmes s'établissent à la Marlagne et peu après à Namur. La révolution française les disperse.

L'emplacement de leur couvent est occupé à ce jour par l'église Saint-Joseph. Une statue fort curieuse: la Vierge écrase l'hérésie sous la forme d'un serpent à tête de femme.

Notre-Dame du Pilier.



 

Le culte de Saint-Jacques de Compostelle fut très florissant à Namur dès le XIV s. Nombreux étaient les pélerins se rendant au tombeau du saint. La Confrérie de Saint-Jacques, érigée en 1390, fonde bientôt un hôpital pour les voyageurs; c'est en l'église annexe, bâtie en 1756, que se trouve la reproduction de la célèbre Madone del Pilar de Saragosse. 


Notre-Dame des Récollets. 






La période critique de la réforme protestante n'eut guère de conséquences graves à Namur.

Parmi les défenseurs du culte de la Vierge, les frères-Mineurs (récollets) tiennent une place de choix, on leur doit notamment d'avoir suscité dans le peuple une dévotion très vive envers Notre-Dame de
Hal.
La statue s'en trouve encore maintenant dans l'église Notre-Dame, elle porte toujours le nom de Notre-Dame des Récollets
   
 
Notre-Dame Auxiliatrice

La victoire de Lépante remportée sur le Musulmans provoque l'insertion des litanies de la Vierge, du titre "Secours des Chrétiens", en 1686 le pape Innocent XI érige une confrérie de Notre-Dame Auxiliatrice.

Très populaire, cette dévotion existe en l'église Saint-Nicolas. La statue et la confrérie de Notre-Dame auxiliatrice, enrichie d'indulgences par le pape Léon XII en 1823, y jouissent de la vénération de tous.

Notre-Dame Immaculée Conception.

Au concile de Nice en 325 l'Eglise admet que la Vierge, bien que mère, soit restée vierge en enfantant le Christ.

A parir du XII s. certains théologiens vont plus loin considérant que l'âme et le corps d la Vierge on été préservé dès sa conception.

Au XIX s. (1854) le pape Pie IX proclame cette croyance dogme de l'Eglise.

A Namur, la dévotion envers l'Immaculée Conception remonte à 1449. Chaque année, depuis lors, peut-on dire, une procession est organisée en son honneur.
 

Notre-Dame du Perpétuel Secours.


 

Sa confrérie fut érigée en l'église Saint-Jean-Baptiste en 1878. Devenue rapidement très populaire, elle est affiliée dès 1879 à L'Archisodalité de Rome, sous la protection de Saint Alphonse de Liguori.

L'image vénérée est placée sur l'autel de l'église Saint-Jean-Baptiste, elle se trouve aussi en l'église des Rédemptoristes. Les fils de saint Alphonse ont une dévotion toute spéciale à Notre-Dame du Perpétuel Secours.

Notre-Dame du Bon Conseil.

L'image miraculeuse apparut en 1467 à Genazzano, commune italienne située dans la province de Rome.
Notre-Dame du Bon Conseil est depuis lors la patronne de l'ordre des Augustins.

Une confrérie très florissante lui voue, dans le diocèse de Namur, une particulière dévotion sous le nom de croisade de prière à Notre-Dame du Bon Conseil.

La CONFRERIE est une sorte de communauté regroupant des laïcs destinée à favoriser une entraide fraternelle. En général, elle est dirigée par un Grand Maître.

Notre-Dame de Lorette.



 

Selon la tradition catholique, la maison de Nazareth, où est né Jésus-Christ, avait été miraculeusement transportée à Lorette en Italie. Les nombreux pèlerins se réunissaient autrefois en l'église des Croisiers où la la confrérie de Notre-Dame de Lorette avait son siège.

Suite à une décision épiscopale, la confrérie fut transférée en l'église des Capucins de la Portionculte en 1778.

L'année suivante, le couvent des Croisiers est supprimé; la tourmente révolutionnaire disperse aussi les Capucins.

La belle statue de Lorette fut pourtant sauvée; elle se trouve maintenant en l'église Saint-Jean-Baptiste à Namur. La confrérie ne fut pas rétablie.

Notre-Dame du Rempart

 
Au début du XVIIe s. la crainte de l'intervention belliqueuse de Louis XIV pousse les namurois à perfectionner leur enceinte fortifié; chaque bastion était placé sous la protection des saints auxquels les églises de la ville étaient dédiées.

Il fut décidé qu'une statue de la Vierge serait placée sur le rempart à un endroit situé entre la porte de Bruxelles et la porte de Fer. La statue fut posée le 1er mai 1668 et abritée dans une modeste chapelle.

En 1756 quelques pieux namurois entreprirent la construction d'une chapelle plus grande. Cette chapelle fut inaugurée en 1758.

La Vierge qu'on venait prier sur les remparts a très vite pris le vocable de Notre-Dame du Rempart.

Lors de la tourmente révolutionnaire la chapelle fut détruite.

Vers le milieu du XIXe s. ce fut le nivellement de toutes les anciennes fortifications urbaines devenue sans utilité militaires, la chapelle fut détruite.

Des collectes furent organisées et les fonds nécessaires rapidement recueillis. La 1ère pierre fut posée en le 5 juin 1867 et la chapelle inaugurée le 13 septembre 1868.

Le boulevard sur lequel elle se trouve longent le tracé de la dernière enceinte entre la porte de Bruxelles et la Sambre; il prit le nom de "Rempart de la Vierge".

En 1951 un bref du pape Pie XII décrète que Notre-Dame du Rempart est la céleste patronne de la ville de Namur.

Chaque année, le 25 septembre, les namurois célèbre la fête de Notre-Dame du Rempart par une procession partant de la chapelle jusqu'à la cathédrale Saint-Aubain.




Chapelle Notre-Dame du Rempart.


Odette.






















jeudi 21 février 2013

Quelques plantes pour assainir notre intérieur.

De nombreux composants toxiques polluent l'air de notre logis.
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 Formaldéhyde, trichloréthylène, ammoniac, benzène... réunis sous le vocable COV (composants organiques volatils) se retrouvent dans la fumée
de cigarettes, les détergents, les peintures, les meubles, les plastiques, bref, partout. Ils n'ont pas tous le même degré de toxicité, mais contiennent tous du carbone.

Un autre pollueur qui fait régulièrement des victimes, c'est le monoxyde
de carbone, émis par des appareils de chauffage mal réglés ou mal entretenus.

Tous ces COV peuvent causer des désagréments, légers  dans certains cas,
mais parfois beaucoup plus graves. Les personnes allergiques, asthmatiques
et les enfants y sont plus sensibles.

Les ondes électromagnétiques dégagées par les télévisions, fours à micro-ondes, ordinateurs etc... sont aussi toxiques.

Quelques plantes peuvent nous aider à dépolluer notre intérieur.
La crassula absorbe les ondes, de même que le cactus.
Le lierre assimile le benzène, le formaldéhyde et le trichloréthylène.
Le cyclamen et l'azalée débarrassent l'air de l'ammoniac, du monoxyde
de carbone et du xylène.
Les conifères, dieffenbachias, bégonias, chrysanthèmes et géraniums
libèrent dans l'air des substances antibactériennes et même antibiotiques.

Et n'oublions pas que, grâce à la photosynthèse, les plantes absorbent le CO2 et rejettent de l'oxygène. Elles régénèrent ainsi l'air de notre logis

Claire.

Grand feu de Bouge 2013 en quelques vues : un Bonhomme Hiver bien coriace.

Du jamais vu au grand Feu de Bouge ! Ce 17 février 2013, le Bonhomme Hiver a bien eu les spectateurs venus nombreux pour assister à son agonie.

Alors qu'il faut généralement 1 heure ou deux pour le voir mourir dans les flammes, cette fois , il a fait de la résistance.


Après avoir été porté dans la liesse en haut du bûcher, il a fallu attendre jusque 3 heures du matin avant qu'il ne succombe dans les cendres. Inutile de dire qu'il n'y avait plus grand monde pour assister à la scène.




A Bouge, on a eu chaud.

Mais ouf, la tradition est respectée et le printemps arrivera bientôt.

Maryse

mercredi 20 février 2013

Améliorations encore...

Améliorations...

Le Bureau de Bienfaisance et d’autres organismes commencent à se mettre en place activement pour parer aux besoins les plus urgents, dans la limite de leurs budgets.

Les Sœurs de Charité, infirmières des pauvres, fondent les orphelinats de Saint-Jean de Dieu en 1866
La même année, les Dames du Bon Pasteur recueillent, elles aussi, un bon  nombre de fillettes orphelines qu’elles installent dans leur propriété à Tertibut (Suarlée).

Les petits élèves de l’Escholle dominicale pour les pauvres, lors de la distribution des prix, reçoivent, au lieu de livres ou d’images pieuses,  des chaussettes, du linge de corps, des vêtements chauds. En cours d’année, il leur est attribué un pain par semaine.  Cela conforte le succès de cette école, à côté des écoles laïques, gratuites cependant, elles aussi.

La loge laïque, « La Bonne Amitié » instaure un vestiaire et une Crèche de Namur, remarquable par son esprit pluraliste et son organisation moderne. Les militaires des différentes casernes apportent  leur concours à l’installation de cette Crèche, ainsi que les Secours Mutuels des Verreries d’Herbatte qui en assurent les frais de mise en route.

Citons aussi la Société Moncrabeau qui fit profiter des dons reçus "Po les Pôves",  les autres organismes en fonction de leurs besoins.

A partir de 1863, la Ville de Namur, sous l’impulsion de Lucien Namèche, met en place un système d’enseignement primaire gratuit dans chaque quartier et des écoles gardiennes tenues par des religieuses. Elle y ajoute même des cours du soir pour adultes.

Mais les classes se vident en été au profit des travaux agricoles. Ou encore lorsque les enfants arrivent à l’âge de travailler et de rapporter quelques sous à leur famille.

Des orphelines sont confiées aux Sœurs de Notre-Dame jusqu’à l’âge de 21 ans. Dès douze ans, elles y deviennent apprenties couturières, cuisinières ou sont engagées pour les travaux domestiques.
J’en ai connu une, devenue  grâce à cet enseignement, une brodeuse remarquable. Elle avait un peu plus de 80 ans en 1960.
Les orphelins, vers douze ans, sont envoyés en apprentissage chez des artisans de la ville et puis, dès 1865, aux cours du soir de l’Ecole Industrielle.
Ils reçoivent tous un salaire, léger mais bien utile puisque il représente plus ou moins 10 % du budget des familles.
Certains s’engagent aussi dans de petits métiers : colporteurs, livreurs ou commis dans les magasins d’alimentation, haleurs de péniches sur la Sambre.

Mais toutes ces bonnes volontés réunies ne seraient pas arrivées à éradiquer le fléau de la misère si la Législation Sociale, mise en place en 1889, l’obligation scolaire et la Protection de l’Enfance et de la Jeunesse n’avaient pris des mesures à la racine.

D’ailleurs, cette difficulté est-elle, malgré tout cela, complètement éradiquée de nos jours ? Atténuée, certes, mais il faudra encore beaucoup d’efforts pour apporter à chacun le niveau de vie qu’il mérite.
Surtout face à la démographie galopante, à l’immigration et à la technologie qui remplace la main d’œuvre par des machines de plus en plus performantes, créant ainsi du chômage.

                                                                  Monique




dimanche 17 février 2013

Oyez, Oyez, bonnes gens...

Il est 21 heures ce dimanche et le grand feu achève de se consumer près de l'église de Bouge.

Il n'y a pas de brouillard, le temps clair permettra d'apercevoir les sept feux des collines avoisinantes. De la Citadelle, des hauteurs de Jambes, de Bossimé, d'Erpent,  de Lives, etc.

Folklore, légende, c'est une institution qui a donné lieu, pour les Bougeois, à une Confrérie de Grand Feu.

Le bûcher est constitué, en grand partie, des sapins de Noël récupérés par les responsables de la Ville.
Il est construit et attentivement surveillé car, il y a quelques années, tout le monde s'en souvient, de mauvais plaisants y avaient bouté une flamme bien avant la date. Il avait fallu, en catastrophe, en reconstituer un, plus petit, mais tout aussi symbolique.

A dix-huit heures déjà, les premiers roulements de tambours accompagnaient les personnalités locales.

Dès la nuit tombée, un feu d'artifice annonçait l'allumage et l'on vit, d'en bas, de longues flammes lécher le bûcher jusqu'au mannequin de paille le couronnant.

Et ce fut la joie des participants, la musique, les cris, les danses et le stress en attendant l'embrasement dans les  autres communes.

Et le bonhomme hiver, enfin, vers 3 heures du matin, fut entièrement consumé.

La tradition est respectée, la saison sera prospère.
Le printemps s'annonce, même s'il faudra peut-être encore un peu de patience pour en jouir pleinement.

                                                                                              Monique

Le Livre de poche a 60 ans.

Le Livre de poche qu'on emporte partout, petit format et petit prix, est né en février 1953, sur le modèle des Penguin Books diffusés en Angleterre.

A l'époque, Henri Filipacchi, éditeur et l'un des patrons du groupe Hachette, a réussi à persuader ses amis, patrons de maisons d'édition comme Albin Michel, Gallimard, Calmann-Levy de lui confier quelques titres importants.

"Koenigsmark" de Pierre Benoit est le numéro un de la collection. Il sera suivi par des titres aussi prestigieux que "Vol de nuit" de Saint-Exupéry, "les clés du royaume" de Cronin et j'en passe.





Dans les années 60 commence la série des romans policiers dont les célèbres Agatha Christie dont on ne se lasse jamais.


Ont suivis par après des séries pratiques comme les livres de cuisine.

Allez dans votre bibliothèque, vous allez sans doute en retrouver un de l'époque.

Maryse





vendredi 15 février 2013

Namur: Le Mont-de-Piété.

Mont de piété.
 
La façade

Au début du XVII s.,  les Archiducs Albert et Isabelle voulaient remédier aux abus criants de certains "marchands Lombards". (échangeurs, prêteurs, usuriers venant très souvent de Lombardie)
Ceux-ci prêtaient à des taux usuraires, et avaient provoqué la ruine et le malheur de plusieurs familles. Les Archiducs ordonnèrent la création, dans toutes les villes d'établissements officiels qui, au nom de la charité chrétienne (compassion) prendraient la succession des Lombards mais à des taux beaucoup plus acceptables.

Ces institutions prirent le nom de "Mont de Piété".
Celui de Namur ouvrit ses portes en 1629.
Wenceslas Coeberger, ingénieur-architecte de la cour de Bruxelles, fut chargé de la construction et de la mise en service du Mont de Pété
Il acheta deux maisons avec jardin dans le quartier du Pont Spallart que l'on appela dès lors rue des Lombards. Il aménagea la première pour loger l'intendant et construisit un gros bâtiment qui devait réunir le bureau et les entrepôts de gages.

Ce fut en 1677 qu'une réglementation précise fut établie pour  les "officiers" qui entraient au service des monts-de-piété. L'organisation se reposera sur des règles de plus en plus précises : obligation d'ouvrir les "comptoirs" à des heures déterminées, d'être présents chaque jour pour recevoir les objets déposés en gage, d'ouvrir un journal des comptes.
Le greffier était responsable des écritures et de l'ouverture des comptes. Un conseil des assesseurs (intendant et greffier) devaient s'assembler chaque mois afin de vérifier les comptes du mois précédant et de la protection des gages.

Le personnel du Mont de Piété de Namur se composait d'un conseillé intendant, de trois conseillers assesseurs, de deux commis, de deux secrétaires, d'un contrôleur, deux experts, de servant(e)s
Le Mont de Piété acceuillait une clientèle de pauvres. 2.630 personnes y recouraient en 1824 et
2318 en 1820.
Pour obtenir quelques francs, les pauvres gens rassemblaient  presque tout ce qu'ils possédaient comme vêtements, ustensiles de cuisine, quelques bijoux de peu de valeur...

L'École des Beaux-Arts de la ville de Namur est hébergée dans l'ancien bâtiment du Mont de Piété depuis 1921.

Il ne reste qu'un Mont de Piété situé à Bruxelles.


Odette.

mercredi 13 février 2013

Enfin, les progrès s'annoncent...



Face au fléau de la pauvreté et à la maladie, les congrégations religieuses créent des écoles gratuites.
Ainsi les Sœurs de Charité qui ouvrent des orphelinats : Saint-Jean de Dieu et le Sacré-Cœur.
D’autres religieuses accueillent les petits dans des écoles gardiennes.
Les Dames du Bon Pasteur, dont l’activité première est de recueillir d’anciennes détenues ou prostituées  pour les réinsérer dans la société, ajoutent à leurs soucis bon nombre d’orphelines qu’elles installent dans leur propriété de Tertibut  à Suarlée.

Plusieurs ecclésiastiques collaborent avec  des institutions caritatives en place, comme la Société Saint-Vincent-de-Paul et les Dames de Miséricorde, puis, plus tard encore, la Société Moncrabeau qui apportent un soutien financier précieux dans la mesure des dons recueillis.

Elles sont suivies, en 1863, par une initiative de Lucien Namèche qui met en place un système d’enseignement,  gratuit  également, réparti dans les différents quartiers et faubourgs de Namur.

Mais l’absentéisme est très important, principalement en saison estivale où les enfants sont retirés de l’école pour aider dans les champs.  D’autres, en âge de travailler, quittent l’école pour s’engager ailleurs et rapporter quelques sous à leur famille.
Les Verreries d’Herbatte et les différentes briqueteries de Namur engageaient des enfants, dès 9 ans, pour porter des matériaux ou des briques.
Ces petits salaires aidaient les familles dont cela représentait environ  10 % des revenus.

Il faudra, en 1889, que l’Etat vote l’obligation scolaire pour que cesse cette situation.

Et puis, mentionnons  Louise Godin, cette femme de cœur qui voua  sa vie à soulager ces enfants défavorisés.
Elle était la riche héritière des papeteries Godin, de Huy et d’Andenne, et la belle-fille de Fernand Kegeljan, banquier fortuné et membre de la Commission Administrative des Hospices Civils.
Très éprouvée par le décès de son fils unique, à 17 ans, elle consacra le reste de sa vie (1842-1939)
et sa fortune à la  fondation d’un établissement de soins pour enfants indigents, rachitiques ou débiles, l’Hospice Kegeljan. Cet institut était dirigé par les Sœurs de Charité.
Mi sanatorium, mi hôpital, il disposait d’une salle d’opération avec un chirurgien à demeure, et  l’aide de ce que l’on pourrait appeler maintenant un kinésithérapeute.
Il était (et est toujours) situé sur les hauteurs de Salzinnes et ces petits malheureux y trouvaient non seulement les soins, mais le grand air, une alimentation suffisante et bénéficiaient de la surveillance constante et attentive de la fondatrice. 
Elle fit venir des institutrices pour résorber les retards scolaires des petits malades de longue durée.
                                                                                         A suivre    Monique

J'avais vingt ans en 1960.







Cette exposition, installée à la gare des Guillemins à Liège, nous remet
en mémoire cette décennie de toutes les révolutions.

La décolonisation, l'épopée de Che Guevara, le rêve de Martin Luther King, le mur
de Berlin, tous ces combats pour la liberté sont évoqués par des photos et autres documents. On assiste en direct à l'assassinat de John Kennedy, du lieu où était posté
le tueur, et aux premier pas de Neil Armstrong sur la lune...
La libération de la femme, les sex-symbols, le mouvement hippie, la pop music
des Beatles, les yéyés, la nouvelle vague, le pop art (Andy Warhol et ses Marylin
et soupes Campbell), la BD. Et toutes ces chansons qui nous trottaient dans la tête !
Nous passons par le petit port de Saint-Tropez, où nous attendent la mini-jupe de Mary Quant et la mode hippie.
Une fameuses révolution des moeurs et de la culture !

La technologie et l'économie  sont aussi bouleversées.
Eclosion de la société de consommation, conquête spatiale, progrès techniques.
Apparition du plastique. De nombreux appareils ménagers facilitent les tâches ménagères des femmes qui poursuivent  une carrière professionnelle. 
Sans oublier l'essor de la télévision et du sport professionnel

Cette décennie 1960, après les années difficiles de l'après-guerre, nous apparaît maintenant comme une période insouciante, où l'on croyait chez nous, que tout irait  bien désormais. Plus de guerre, davantage de confort.
Et nous avons sans doute été plus cigales que fourmis.

L'exposition est ouverte à la gare des Guillemins, tous les jours de 10 à 19 heures,
jusqu'au 28 avril 2013.

Claire. 
  

dimanche 10 février 2013

Le secret des lunettes

Le secret des lunettes.

On ne le dit pas assez, les lunettes ne servent seulement à corriger les troublent de la vue. A condition de ne pas devoir les porter en permanence, elles sont source de développement humain. En effet, des lunettes cela se perd tout le temps. Elles éveillent sans cesse la question: "ou donc ai-je mis mes lunettes ?"

 Voici le secret des vertus bénéfiques des lunettes:
Le point d'interrogation entretien l'activité cérébrale,
                                      - sollicite la mémoire,
                                      - cultive l'attention,
                                      - développe le don d'observation,
toutes qualités à mobiliser pour retrouver l'objet en vadrouille.

"Ou donc ai-je mis mes lunettes?" On va, on vient, on, va à l'étage, on revient, bref, on se sent en forme...
                                                             
                                                                   
Odette.

jeudi 7 février 2013

Au 19ème siècle, le sort des enfants trouvés



Grande, nous l’avons dit, était la misère de beaucoup d'enfants au sein de leur famille.

 Plus pénible encore était  le sort des enfants trouvés. On en dénombrait une centaine par an à la fin du 18ème siècle.
Pour leur offrir de meilleures conditions d’accueil, car auparavant ils étaient abandonnés un peu partout, sur le seuil des églises, dans les entrés d’immeubles, dans le froid et à peine couverts, un « tour » fut aménagé à l’Hospice Saint-Gilles. Bien protégé  du vent et du froid, il recueillait ces nourrissons dans le plus strict anonymat et la plus rassurante impunité. Dès lors, pris en charge, ils pouvaient grandir en sécurité et bien nourris.
Le tour fut supprimé en 1823. Dépassée par cette misère, par les occupations militaires successives, la Ville est à bout de ressources.

Les abandons d'enfants, se multipliant,  donnèrent lieu à des abus, même à un trafic organisé par une dizaine de femmes qui prenaient les bébés des mains des sages-femmes, dès leur naissance, surtout les enfants illégitimes et les emmenaient pour les inscrire à la commune comme des enfants trouvés.

Cela leur permettait parfois de les vendre à des familles riches en mal de descendance, mais surtout de cacher l’illégitimité de certains : enfants adultérins ou de filles-mères.

Les enfants trouvés étaient enregistrés sous des noms fantaisistes et confiés à des familles nourricières, dans les faubourgs ou dans la campagne.

Familles d’accueil, mais également  pauvres, pour lesquelles la petite pension versée, les vêtements ou la layette fournis représentaient un apport appréciable.

Certains étaient bien traités, mais cependant mis au travail plus tôt que les enfants des villes. Parfois aussi mal nourris et mal soignés. (comme « Cosette »).

Ils étaient mal considérés, mis à l’écart des autres, à l’école comme au catéchisme. Regardés comme les enfants du péché. Leur vie fut souvent très courte.

Mais tous les parents n’étaient pas des Ténardiers.

En 1895, quand le Service des Enfants trouvés et abandonnés fut supprimé, beaucoup de ces parents adoptifs préférèrent garder leur petit protégé et l’élever gratuitement que de l’envoyer au Refuge des Soeurs de Charité.                                                    
                                                         A suivre      Monique

Les mille et une nuits.

L'Institut du Monde arabe présente jusqu'au 28 avril 2013, une exposition
très instructive sur les "Mille et une nuits".
Qui ne connaît Shéhérazade, Sindbâd le marin, Ali Baba ou Aladin ?

A l'origine de  cette oeuvre, quelques contes indo-persans, transmis oralement, inspirés de la mythologie et des croyances propres à l'Orient.
Au IXe siècle, ils sont traduits en arabe. Des fragments de  parchemins
très anciens sont exposés.
C'est un orientaliste érudit, Antoine Galland, professeur d'arabe au Collège de France et antiquaire de Louis XIV, qui traduit en français les contes arabes (de 1704 à 1717) et en rédige lui-même d'autres d'après des récits récoltés sur place. Il introduit ainsi en Europe ce chef-d'oeuvre de la littérature mondiale, qui  s'est rapidement diffusé en Europe grâce à la mode de l'orientalisme. Il est à l'origine d'une multitude d'images de l'Orient, vraies ou fausses,  qui ont inspiré nombre d'artistes et créateurs dans tous
les domaines : théâtre, mode, musique, cinéma, peinture, danse, opéra, photographie, littérature.

L'exposition révèle que si l'histoire des Mille et une nuits a commencé en Orient, celui-ci a ensuite adopté des images créées en Europe et en Occident
Trois cent cinquante objets racontent cette aventure littéraire.
Citons une coupe à pied perse (fin XIIe ou début XIIIe)  qui vient de Lisbonne, une broche à cheveux de Lalique (XIXe) et une aquarelle originale représentant les danseurs Ida Rubinstein et Nijinsky (1913).

Les mille et une nuits, ce recueil d'histoires extraordinaires, constitue donc
un lien exceptionnel entre l'Orient et l'Occident.

Claire.

lundi 4 février 2013

Dix mille ans d'histoire.

Dix mille ans d'histoire.

1er  s. Av. JC.
Jules César défait les Aduatiques.
 
O  s.
Le village gaulois puis la ville romaine s'organisent sur le site stratégique du confluent de la Sambre et de la Meuse. Namur est fondée.

1er s. Ap.Jc. (paix romaine)
Haut Empire.
Divinités romaines.

IVème s. Invasions barbares. 
Bas Empire
Apparition de Christianisme.

Vème siècle. (mérovingiens).
Le comté de Namur est créé. Il entretiendra un voisinage souvent turbulent avec la Principauté de Liège.
Fin de l'empire romain.

VIème s.
Royaume Mérovingien
Atelier monétaire.
Bourg fortifié.

VIIIème s.
Royaume Carolingien.
Atelier monétaire (770-900)

Moyen-Âge  (Xème s.)
Installation du 1er comté de Namur. - Château comtal - Collégiale Saint-Aubain.
Par sa situation géographique et grâce à ses cours d'eau, Namur est un relais important dans les échanges commerciaux. On y échange le cuivre, le plomb, le fer et le textile. Brasseurs, tanneurs, orfèvres, bateliers et parmentiers ont pignon sur rue à Namur.

Période Comtale et Communale. ( XIIème s.)
Extension du comté vers la Hesbaye et l'Ardenne.
Loi de Namur (Charte)
Collégiale Saint-Pierre du Château (1197).
Pont de Meuse (1183)

XIIème s.
Maison de Guy Dampierre  (1263-1298)
Hugo d'Oignies
Vente du Comté par Baudouin II à Guy de Dampierre (1263).
Sédition des namurois (1293)
Guerre de la vache entre Namur et Liège (1275-1278).

XIVème s.)
Blanche de Namur, fille de Marie d'Artois, devient reine de Suède.
4000 habitants à Namur.
Reconstruction de la 1ère tour de Saint-Jacques. Spilar, Baduelle.

XVème s.) Période Bourguignonne.
Le comté de Namur devint propriété de Philippe le Bon, duc de Bourgogne (1429-1467). Il est intégré dans les "Pays-Bas" ensemble politique qui tombera à la fin du siècle sous la domination des Habsbourg.
Charles le Téméraire (1467-1477).
Marie de Bourgogne (1477-1482).
8400 habitants.
Vente du comté par Jean III à Philippe le Bon (1421)
Sédition  namuroise et premier coup de canon (1488)
Grand Hôpital Saint-Gilles.

XVIème s. Période Austro-Espagnole.
Philippe le Beau (1482-1506)
CharlesQuint (1506-1555)
Philippe II (1555-1598)
Invasion du comté par Henri II.
Don Juan prend Namur par surprise en 1577.
Fondation du diocèse Namur en 1559.
Construction de la Citadelle.
Eglise Saint-Jean Baptiste
Grand séminaire en 1568.

XVIIème s. Période espagnole.
Archiducs Albert et Isabelle (1598-1621)
Louis XIV et Vauban, siège en1692
Installation de congrégations religieuses
Construction de Terra Nova (1647)
Bastionnage de l'enceinte de la ville
Eglise Saint-Loup (1610-1621)
Palais des Gouverneurs (1631)
Eglise Saint-Joseph (1627) (Carmes)
Louis XIV assiège la citadelle de Namur (1692)
Arsenal Vauban (1693).                       

XVIIIème s. Régime autrichien.
14.000 habitants
Siège français en 1746
Destruction de la Collégiale Saint-Pierre
Édit de Joseph II (1782)
Révolution brabançonne (1789-1790)
État Belgique unie
Annexion à la France
Palais épiscopal (1728)
Eglise des Récollets (1750)
Cathédrale Saint-Aubain (1751-1767)
Démantèlement des fortifications
Eglise Saint-Jacques (1756-1757).
Sidérurgie, carrières, verre et chimie... Entre les deux pôles industriels de Liège et de Charleroi, la province de Namur développe ses industries locales sans endommager l'environnement naturel.

XIXème s. Régime français puis hollandais.
Bonaparte à Namur en 1803
Annexion aux Pays-Bas (1815)
Révolution belge et création du Royaume de Belgique
Dynastie belge Léopold I (1831-1865) puis Léopold II (1865-1909)
20.000 habitants.
Destruction de l'enceinte urbaine et implantation de chemin de fer (1860).

XXème s. Royaume de Belgique.
Albert 1er (1909-1934)
Léopld III (1934-1951)
Baudouin Ier (1931-1993)
Albert II   (1993-
Invasion et occupation allemandes 1914-1918 puis 1940-1945.
Fusion des communes en 1977.
Le 11 décembre 1986 Namur devient la capitale de la Wallonie, siège du Gouvernement et du Parlement wallons. Elle abrite la plus grosse partie de l'administration de la Région wallonne.

XXIème s.
Épargnée par l'empreinte de l'industrie lourde Namur et sa province renforcent leur vocation de centre de services, d'échanges commerciaux et d'acceuil touristique. Noeud de communication et ferroviaire, Namur se situe au coeur du "croissant" industriel européen, affirmant sa place au sein de l'Europe des régions

Odette.









    
  

dimanche 3 février 2013

Namur: Le Téléphérique.

 

Le téléphérique.
 
 
 
 
 



Construit en 1956 et mis en service le 31/03/1957, 62 cabines reliaient la station de départ située à l'ancienne place pied du Château et arrivaient à la gare du Belvédère.
Le trajet comprend le flan de la Meuse d'où on découvrait, sur une longueur de 1.100 mm. panorama en avant plan, le cours sinueux du fleuve et le confluent de la Sambre.



Il a fait les beaux jours touristiques de Namur pendant plus de 40 ans et aura transporté 80.000 visiteurs pas an, les emmenant à 400 m. sur une distance de 2.200 m.

Un premier incendie ravage la station du haut en janvier 1962 détruisant la machinerie, la majorité des cabines ainsi que le câble. Trois mois plus tard, les installations du sont remises à neuf et 35 cabines sont remplacées.

Le téléphérique cesse de fonctionner le 25 mars 1997; un rocher de 53 tonnes menace de s'effondrer sur l'infrastructure. L'attraction majeure de Namur disparaît.
En 2002, un incendie d'origine criminelle embrase la station inférieure mettant fin à une éventuelle remise en exploitation.

Odette.