Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

dimanche 22 décembre 2013

A tous nos membres, à tous nos lecteurs, à tous nos amis...nous souhaitons une fin d'année éblouissante, un joyeux Noël et, pour  2014, ce que vous espérez de meilleur.


Les Mamuroises au fil du temps.


vendredi 20 décembre 2013

Se soigner en hiver...

Quelques jours froids nous ont déjà mis en garde. Mais le plus dur est à venir : janvier avec ses frimas, son humidité et ses petites misères.

Ne vus laissez pas surprendre, car vous avez certainement dans votre cuisine quelques petits moyens de prévention. Bien entendu, n'oubliez pas d'appeler le médecin s'ils sont insuffisants.

Vous aurez fait provision de vitamines C : avec l'acérola qui existe, pour l'agrément, en version bio à la cerise. Boostez toute la famille.

Vous aurez aussi prévu une cure de vitamines D : notre corps n'en trouve pas dans l'alimentation et n'en produit pas lui-même. Le seul moyen est d'en faire une cure sous forme de gélules ou d'ampoules, pour en stocker et vous soutenir.

Contre les refroidissements : glissez dans vos poches une ou deux gousses d'ail pour éviter les risques d'épidémies.

Sur votre table de chevet, dans une soucoupe, placez un oignon coupé en deux. Pendant la nuit, il éloignera les toxines et les bactéries.

Votre gorge est irritée, annonce d'un prochain rhume : si vous avez sous la main un reste de champagne, faites-en chauffer une coupe. Au premier frémissement, coupez la source de chaleur et ajoutez-y deux sucres en mélangeant. Boire chaud au coucher et couvrez-vous bien.

S'il ne vous en reste plus, coupez en petits dés un oignon, faites-le rissoler sans matière grasse, dans une poêle. Dans un mouchoir plié en trois, répartissez les petits dés, placez-le sur la gorge, entourez d'une écharpe de laine fermée par une épingle de nourrice. Couvrez-vous bien.

Un autre moyen est de préparer une tisane de sauge ou une de thym, suivant ce dont vous disposez, sucrez au miel et la boire par petites gorgées, bien chaudes, au coucher. Vous pouvez aussi en faire un grog, des gargarismes ou sucer des bonbons à la sauge ou au thym.

Une autre précaution est de cuire 5 ou 6 oignons émincés et d'en manger en accompagnement de votre repas. Ils vous maintiendront en forme. Les oignons contiennent des enzymes très puissants.

Ainsi, lorsque j'était enfant, contre la toux, ma maman me préparait une délicieuse potion : dans un plat creux, elle plaçait un lit d'oignons crus coupés en fines rondelles, puis un lit de cassonade et répétait l'opération 5 fois environ. Elle couvrait le plat et le laissait reposer la nuit. Le matin, avant l'école, elle me donnait une cuillerée à soupe du jus rendu par la préparation. Une autre à midi et une le soir avant le coucher. C'est délicieux et je n'avais aucun mal à me soigner.

Savez-vous aussi qu'un vin chaud, avec miel, cannelle et quelques morceaux de citron est un excellent et réconfortant remède contre la sinusite. A boire avec modération !

Soignez-vous bien, passez de bonnes fêtes et abordez la nouvelle année avec optimisme.     Monique

mardi 17 décembre 2013

Première guerre mondiale vue des tranchées...

S'associant aux commémorations de la première guerre mondiale, la Province de Namur vous propose le témoignage de deux peintres expressionnistes allemands, qui ont vécu cette guerre dans les tranchées.

L'oeuvre d'Otto DIX est exposée à la Maison de la Culture de Namur.

Engagé volontaire en 1914 à l'âge de 23 ans, Otto Dix vit les traumatismes du conflit aux premières loges, pendant plus de trois ans.
Il réalise, sur le terrain, des croquis d'après lesquels il exécute ensuite les cinquante eaux-fortes du portfolio publié en 1924 "Der Krieg".
Sa narration, proche de la caricature, le clair-obscur tragique nous montrent les différents aspects de la vie des soldats au front, ne nous épargnant rien de l'horreur de cette guerre.
"Der Krieg" est considéré comme un des témoignages les plus convaincants contre la guerre.

Le Musée Félicien Rops accueille l'oeuvre de Georges Grosz.

Après une formation artistique à Dresde et à Berlin, il est enrôlé dans l'armée allemande en 1914.
Réformé en 1917 suite à une dépression, il publie ses premiers portfolios.
Lucide et vigilant face à la révolution politique et sociale, il s'expose à des poursuites judiciaires.
En 1933, il quitte son pays et s'installe à New-York où il continue sa lutte contre le nazisme et les injustices sociales.
Devenu citoyen américain, il revient en Allemagne en 1959, peu avant de mourir.
La centaine d’œuvres exposées au Musée Rops nous livre la vision critique du monde de cet artiste en perpétuelle recherche.

Ces expositions sont à voir jusqu'au 5 janvier 2014           Claire.

samedi 7 décembre 2013

Balade en ville.

La météo nous ayant promis un jour d’éclaircie au milieu des grisailles précédentes, nous avions décidé, entre Mamuroises, quelques heures de balade dans nos vieux quartiers, avant les fêtes scintillantes et pétillantes de la fin d’année.
Nous avons opté pour la rue Notre-Dame, entre Meuse et Citadelle, où nous connaissions un petit restaurant sympathique : Al Chîje, au N° 41. Certaines d’entre nous avaient déjà apprécié cet endroit accueillant, créé il y a tout juste vingt ans, dans le but d’offrir des occasions de rencontres entre isolés pour y  vivre des moments de détente,  ou simplement bavarder entre amis autour d’une bière sans alcool ou d’une tasse de café.

Elle est devenue ASBL sous le nom d’Harmoni’caf, mais les Namurois, persistent à l’appeler de son nom d’origine.
 Al’Chîje, pour ceux qui ne connaissent pas le Wallon, signifie « A la veillée », ou « à la soirée ». Lorsque les gens n’avaient ni télévision, ni cinéma, ni…beaucoup d’autres choses, ils se rassemblaient après le travail pour partager amitié et petits potins du jour.

Mardi dernier, la salle était comble et même un peu bruyante diraient certains

 Ni musique, ni cris, mais seulement une ambiance animée entre personnes heureuses de se retrouver d’un mois à l’autre.
Car, si les hôtes offrent généralement à leurs visiteurs une petite restauration pour soutenir les activités  de tous les jours :artisanat et jeux, musique, aquarelle cours de langue,etc,... une fois par mois, exceptionnellement,  le premier mardi, un repas chaud est présenté à un prix très démocratique.
Brigitte assure l’accueil et  la cuisine, tandis que Jean-Pierre, Astrid et Béatrice s’occupent, eux, du service en salle. Tous sont bénévoles.
 La cuisine est classique, française, de produits frais locaux, équilibrée et imaginative. Ainsi, pour un apéritif, toujours sans alcool, une entrée, un plat de résistance, dessert et café nous nous régalons pour un peu moins de dix euros. L’accueil est chaleureux et le local clair, joliment décoré et agréable.
Le temps n’est pas compté : chacun y reste jusqu’à ce qu’il s’y sente bien et apprécie la compagnie.

Nous en avons largement profité.

Le jour tombait, avec une température plus fraîche, quand nous nous sommes séparées, ravies de notre journée de retrouvailles.

Notre ville cache des trésors. Cherchez-les, vous y reviendrez !

                                                                                                       Monique.