Lorsque j’étais petite fille, avant la guerre 1940, passait chaque jour dans mon quartier un marchand de glace.
Une seule espèce, à la vanille, que fabriquait son épouse Marie, une importante personne toujours en tablier blanc impeccable. Elle préparait cette friandise que son Jules de mari se chargeait de vendre.
Il poussait une charrette coquette et joliment décorée, avec une grosse cloche pour annoncer son passage. Il vendait un cornet pour 0,25 frs et une galette pour 0,10 frs.
Il n’était pas de première jeunesse, notre ami Jules et avait parfois peine à pousser sa charrette. Alors nous, les enfants, l’aidions dans sa tournée et, en récompense, nous recevions une petite glace supplémentaire à celle que nous avaient payée nos parents.
Rien ne se refuse à cet âge et nous avions notre tour de rôle pour ne pas faire de jaloux.
Rien ne se refuse à cet âge et nous avions notre tour de rôle pour ne pas faire de jaloux.
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