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samedi 17 novembre 2012

Namur: les tanneries

 
 
 


Les Tanneries.

Elles ont débuté au XIV s. Les tanneurs et cordonniers étaient réunis par une même charte . De nouveaux statuts sont édités en 1416.
Après des difficultés et mésententes, dès le XVII s. les tanneurs cherchent à se séparer des cordonniers sans succès.
En 1717 nouvelle démarche des tanneurs qui réclament une nouvelle fois que le droit de tanner soit exclusivement réservé aux tanneurs.

Au XVIII l'industrie du cuir, dont la réputation dépasse les frontières, connaît son apogée.
Les maîtres tanneurs occupent le quartier des tanneries et se font construire de nombreuses habitations de maîtres dans le quartier l'Ilon.
En 1890, 13 tanneries sont encore en activité à Namur.
La dernière, celle de la famille Bequet, située Impasse des Tanneurs, place l'Ilon et rue de l'Etoile, ferme ses portes.

Rue des Tanneries





Autre aspect de cette rue.
               
Les outils
              
                                                            
                                                                      Intérieur des tanneries.   
Le tannage.

Il faut dépouiller la peau puis la jeter dans une eau vive pour enlever toutes les impuretés.
Après quelques jours elles sont retirées pour être placées sur un chevalet où on la presse avec la main et à l'aide d'une espèce de couteau non tranchant jusqu'à ce que l'eau qui s'écoule devienne propre. Il faut tremper la peau dans l'eau (du Hoyoux) autant de fois que cela s'avère nécessaire afin de bien la purifier.
On la râcle ensuite avec un couteau bien tranchant (le boutoir).
Puis on la frotte, on la ponce avec une sorte de pierre à aiguiser.
Fin de la série des traitements d'apprêt.

Les peaux sont en état d'être imbibées de TAN c-à-d. d'écorce de chêne réduite en poudre. Cette opération constitue le tannage proprement dit. Il va contribuer à resserrer les pores et à donner au cuir sa force et sa ténacité.
Dans les fosses on étend les peaux et on les poudre avec du tan selon la qualité du cuir que l'on désire. 
Il faut renouveler le tan cinq à six fois et laisser macérer les peaux au moins un an et demi.

Lorsque le tannage est jugé suffisant on retire les pièces des fosses, on les suspend pour les sécher puis on les presse sous de grosses masses pour les aplatir.

Les cuirs sont enfin prêts à être travaillés.
Rue des Tanneurs actuellement.

Odette









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