L’artisanat, depuis
le Moyen-Age, formait le tissu de la vie économique.
A Namur, une seule
entreprise comptera plus de 1000 ouvriers : la Compagnies des Verreries et
Cristalleries d’Herbatte, plus tard absorbée par la Cristallerie du Val
Saint-Lambert.
Par contre, on y trouvait
quantité de petits métiers, aujourd’hui disparus et pourtant bien utiles.
Mais la révolution
industrielle, la concurrence de fabricants étrangers ou même des grandes usines
qui se créaient dans d’autres villes plus importantes du bassin houiller,
contraignirent les petits artisans namurois, trop peu formés en technique
commerciale ou trop faibles financièrement à abandonner leur travail
indépendant pour rallier les rangs des ouvriers d’usines.
Il n’existait encore
alors ni Sécurité Sociale ni législation du travail.
La pauvre situation
des vieillards, des veuves avec enfants, des invalides, existant depuis
l’Ancien Régime, s’accrût alors du
paupérisme du sous-développement industriel. Les pertes d’emploi, le chômage, partiel ou permanent, multiplièrent le nombre des
« Misérables » pendant les trois quarts du 19ème siècle.
Il fallut, pour
remédier à cette situation, attendre l’aube du 20ème siècle. Et même en 1910,
encore 30 % de la population vivait toujours dans les mêmes conditions.
Les fortifications
qui enserraient la ville furent détruites pour accroître sa surface et son
importance.
Son nœud ferroviaire devint plus dense et mieux adapté au transport des marchandises et aux déplacements des voyageurs.
Son nœud ferroviaire devint plus dense et mieux adapté au transport des marchandises et aux déplacements des voyageurs.
Les pouvoir publics entreprirent
de grands travaux pour assainir et embellir la Ville.
L’espoir était à
l’horizon.
A
suivre Monique
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