Le « Bon Usage» de Maurice Grevisse fête ses 75 ans.
La Belgique francophone peut être fière de ses grammairiens.
Le plus connu de ces amoureux de la langue française est Maurice Grevisse.
Son Précis de Grammaire française a accompagné des générations d'élèves tout au long de leur scolarité. Dommage que l'on ait abandonné l'usage des manuels scolaires...
Maurice Grevisse est né le 10 octobre 1895 à Rulles, village gaumais que longe l'autoroute de Luxembourg. Il est décédé à La Louvière en 1980.
Il aurait dû reprendre la forge familiale, mais choisit la carrière d'instituteur.
Il poursuit ensuite ses études pour devenir régent littéraire, puis docteur en philosophie et lettres, après avoir appris tout seul, le latin et le grec.
Il enseigne entre autres, à l'Ecole royale des Cadets à Namur.
Il élabore pour ses élèves un manuel de grammaire. Les grammaires existantes ne lui pas satisfacsfaction.
Cet ouvrage prend de plus en plus d'ampleur et devient le "Bon Usage".
.Le manuscrit, refusé par de nombreux éditeurs, est finalement édité par Jules Duculot à Gembloux en 1936.
Maurice Grevisse s'appuie, avec rigueur et souplesse, sur l'usage réel qu'il observe chez les écrivains. Pour lui, une langue vivante n'est pas figée. En 1961, il est déjà partisan de la féminisation des noms de métiers !
André Gide considérait le" Bon Usage" comme la meilleure grammaire française à son époque.
Pour Paul Robert, elle l'est encore maintenant (préface de la 11e édition en 1980).
André Goosse, gendre de Maurice Grevisse, professeur de linguistique française, poursuit l'oeuvre de Maurice Grevisse.
Et l'on fête en même temps, les 75 ans du «Bon Usage» et la parution de sa
quinzième édition.
Claire.
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