Pendant toute cette période de découverte de ce que nous envisagions
comme le bonheur, certains ne perdaient pas de temps.
Pour faire face à notre soif de consommation, des magasins à rayons multiples se sont développés.
Ces magasins ont fusionné, se sont rassemblés en centres commerciaux, en
hyper-marchés offrant à nos yeux éblouis, tout ce que nous rêvons d’acquérir et plus encore.
Ils nous les présentent dans une ambiance feutrée, sécurisée, avec fond musical agréable, possibilité de parking, garderie pour les enfants, terrasses à l’abri pour se désaltérer et se détendre.
Le public fasciné (nous tous) y est dûment conditionné par la publicité.
Elle s’introduit partout cette publicité, de plus en plus performante, de plus en plus étudiée
A l’extérieur, autour de nos villes par des affiches de taille impressionnante.
Au cinéma, par des spots très bien filmés, attirants, animés qui ont petit à petit remplacé les informations diffusées en début de spectacle.
Pourquoi d’ailleurs nous donner encore des informations dans les cinémas
puisqu’ elles pénètrent en permanence dans nos foyers par le petit écran.
Cette télévision est la nouvelle compagne de nos soirées, la nouvelle nurse pour nos petits qui restent « scotchés » dès 7 heures du matin, sur les dessins animés.
Eux aussi peuvent, dès leur plus jeune âge, « déguster et s’imprégner » de
cette publicité et se construire à leur tour des besoins.
Pendant ce temps les parents se préparent à les conduire à la crèche, pour confier à des professionnelles de l’enfance le soin de les éduquer et de les aimer.
Car eux, les parents, malgré leur désir, n’ont plus de temps : Ils doivent travailler encore et toujours, dans la hâte, la compétition et le stress pour des besoins toujours plus grands.
Dans ces structures de commerce ont pu se développer de nouveaux métiers : management, psychologie de la vente, marketing, décoration, créations publicitaires.
Mais ne soyez pas dupes : tout y est fait pour vous faire dépenser votre argent.
L’objet que vous cherchez, objet de consommation courante par exemple, se trouve certainement, si le gestionnaire a bien fait son travail, bien loin de l’entrée.
Pour y accéder vous devrez passer parmi les rayons des «tentations» auxquelles vous succomberez peut-être.
Et si vous ne pouvez pas le faire, vous en garderez une certaine aigreur.
En fin de parcours, pendant que vous attendrez votre tour à la caisse, vos yeux distraits glisseront sur de petites choses, souvent superflues, judicieusement exposées pour ajouter encore quelques euros à votre caddie,surtout si vous êtes accompagnés de vos enfants
Dans votre quartier, il y a sans doute un petit magasin de proximité.
Vous avez besoin d’une quelconque denrée : allez-y, achetez-la.
Vous la payerez peut-être un peu plus cher mais au moins, votre porte-monnaie n’en sera pas vidé.
Le commerçant ne vous forcera pas la main, même sur fond musical, pour acheter d’autres choses dont vous n’avez pas besoin.
Il vous demandera seulement ce que vous souhaitez acheter et vous aurez encore, le plus souvent, droit à un merci.
Vous avez besoin d’une quelconque denrée : allez-y, achetez-la.
Vous la payerez peut-être un peu plus cher mais au moins, votre porte-monnaie n’en sera pas vidé.
Le commerçant ne vous forcera pas la main, même sur fond musical, pour acheter d’autres choses dont vous n’avez pas besoin.
Il vous demandera seulement ce que vous souhaitez acheter et vous aurez encore, le plus souvent, droit à un merci.
Monique (à suivre)
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