Cette exigence était facilitée par la prospérité nouvelle, encouragée par le rendement maximum des entreprises, par les bons salaires et par l’arrivée sur le marché, de produits étrangers et de tentations nouvelles.
Mais pour se procurer tout ce confort, il fallait travailler.
Travailler beaucoup pour faire face aux besoins, réels ou imaginaires.
Rentabiliser chaque heure de son temps, travailler à deux, faire carrière.
Puis, quand tout nous a été procuré par le travail, nous avons cherché
d’autres horizons pour satisfaire nos envies.
Nous avons voyagé, de plus en plus loin, de plus en plus vite, cherché le soleil,
mais aussi le dépaysement, l’exotisme en visitant les pays dont les populations
pauvres, d’une pauvreté sur laquelle nous fermions pudiquement les yeux,
ont très vite compris l’intérêt du tourisme pour leur propre développement
L’aviation a évolué, elle aussi. Ses tarifs sont devenus plus abordables et les agences de voyage ont opportunément organisé des mini-trips tout au long de l’année.
Trois jours de répit dans votre travail et vous les passez en Turquie, à Ténériffe
ou au Sénégal.
Je me souviens avoir demandé un jour à une dame qui revenait, avec son mari,
de deux semaines en Floride
« Qu’avez-vous visité là-bas ?»
«Nous n’avons pas eu le temps de visiter me répondit-elle, il y avait de si belles
plages de sable fin. Nous prenions des bains de soleil toute la journée!!!
Monique
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