La plupart d’entre nous trouvent un réel plaisir à accuser l’Etat, le Ministre des Finances,
les pays fournisseurs de pétrole et en faire des responsables de leurs déboires financiers.
C’est un combat parfaitement inutile qui vous fatigue, vous irrite, vous empoisonne
le sang. Et qui vous empêche de réagir dans un sens efficace.
Il vaut beaucoup mieux garder des forces pour livrer d’autres batailles,
Par exemple, la bataille contre les mauvaises habitudes de consommation.
Car, en y réfléchissant, nous sommes tous en partie responsables de
l’époque difficile que nous vivons :
La période de prospérité « l’Age d’Or » dit-on, et l’installation d’une forme de vie
à l’instar de la société américaine ont complètement changé notre vision des choses.
Pendant plusieurs années, la guerre mondiale avait privé les habitants,
surtout en Europe, de bien des choses nécessaires.
Ils étaient préoccupés davantage alors, de leur survie.
Et puis, la guerre terminée, il a fallu reconstruire et reprendre une vie normale.
Il s’en est suivi une période très active et prospère. Une véritable frénésie traduisait le soulagement des humains, frustrés depuis plusieurs années, livrés à l’insécurité et l’angoisse.
La reconstruction fonctionnait à plein rendement.
Les nouvelles maisons poussaient comme des champignons.
Les industries s’appliquaient à rattraper le temps perdu, l’argent était facile,
le marché du travail demandeur et les consommateurs voulaient s’entourer de
confort.
Ils cherchaient à compenser leurs privations antérieures, à profiter de la vie au
maximum et surtout, à faire en sorte que leurs enfants ne connaissent plus jamais
ce qu’ils avaient vécu.
Il fallait tout,… tout de suite,… sans frein.
Tout ce qui était proposé pour bien vivre, briller aux yeux du monde qui les entourait, oublier ces privations qu’ils avaient connues.
Une maison confortable, une voiture, puis une voiture plus puissante encore,
parfois une seconde résidence.
Plus rien ne semblait trop beau.
Plus rien ne paraissait superflu.
Il fallait privilégier le confort et le luxe.
A suivre... Monique
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