Il n'y a pas de brouillard, le temps clair permettra d'apercevoir les sept feux des collines avoisinantes. De la Citadelle, des hauteurs de Jambes, de Bossimé, d'Erpent, de Lives, etc.
Folklore, légende, c'est une institution qui a donné lieu, pour les Bougeois, à une Confrérie de Grand Feu.
Le bûcher est constitué, en grand partie, des sapins de Noël récupérés par les responsables de la Ville.
Il est construit et attentivement surveillé car, il y a quelques années, tout le monde s'en souvient, de mauvais plaisants y avaient bouté une flamme bien avant la date. Il avait fallu, en catastrophe, en reconstituer un, plus petit, mais tout aussi symbolique.
A dix-huit heures déjà, les premiers roulements de tambours accompagnaient les personnalités locales.
Dès la nuit tombée, un feu d'artifice annonçait l'allumage et l'on vit, d'en bas, de longues flammes lécher le bûcher jusqu'au mannequin de paille le couronnant.
Et ce fut la joie des participants, la musique, les cris, les danses et le stress en attendant l'embrasement dans les autres communes.
Et le bonhomme hiver, enfin, vers 3 heures du matin, fut entièrement consumé.
La tradition est respectée, la saison sera prospère.
Le printemps s'annonce, même s'il faudra peut-être encore un peu de patience pour en jouir pleinement.
Monique
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