MILITAIRES ET CABARETS du quartier des SARASSINS.
Les anciens Namurois qui ont bien connu les plaisirs de la ville de garnison durant l'entre-deux-guerres se rappellent l'animation de ce quartier.
Quelques fantassins au repos en 1940 |
Pour amuser les militaires, cette jeunesse en quête de distractions, il fallait de la musique.
Pour ce faire, il était nécessaire de "mète one mastoke didins l'viole" afin d'obtenir de l'orchestrion la musique désirée.
Lorsque les clients étaient en nombre suffisant, le patron lançait à son aidant l'injonction rituelle suivante "toune, Twène, lès piyotes ont payî" et notre brave Antoine de s'exécuter en actionnant la manivelle de la boîte à musique.
Les "piyotes" désignaient naturellement les "sôdârs" c.à.d. les fantassins par rapport aux "sôdârs" à tch'fau, les cavaliers.
A noter que ce quartier chaud de la "Sarasse" fut interdit aux troupes américaines stationnées à Namur à la fin de la 2ème guerre mondiale.
Odette.
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