L'herbier de mon Grand-Père

Mon grand-père était un homme affable et dévoué à tout qui l'approchait.

Il était commerçant mais sa passion, on dirait maintenait son hobby, était l'herboristerie.

Il est décédé alors que j'étais trop jeune pour qu'il m'ait partagé ses secrets.

Mais beaucoup de souvenirs  m'ont incitée à m'intéresser aussi aux plantes que la nature nous présente et à leurs bienfaits sur notre santé.
Il avait une plante "fétiche", la sauge des prés (Salvia pratensis).

Une plante qui pousse sur les talus, dans les prairies et les herbages.

Elle atteint 30 à 70 cm, et porte des fleurs d'un bleu violet.

On en récolte les feuilles avant floraison, un jour sec et ensoleillé pour qu'elle exhale toutes ses qualités.

Elle a tant de possibilités que les Anciens disaient "Pourquoi meurt-on puisque nous avons la sauge".

D'ailleurs le mot Salvia vient du latin salvare qui signifie sauver, guérir, soigner.

Elle soignait aussi bien les écorchures et les petites plaies d'enfants turbulents qui, non désinfectées,  avaient du mal à cicatriser. Avec des compresses trempées dans une décoction, essorées et appliquées sur le mal.

Une macération d'une poignée de fleurs dans du vinaigre naturel constituait une base de massage pour fortifier et calmer la peau des personnes longtemps alitées.

Mais il existe une autre variété de sauge dont je vous parlerai un prochain jour
                                                 Monique