Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

jeudi 31 janvier 2013

Les causes de la misère


L’artisanat, depuis le  Moyen-Age, formait le  tissu de la vie économique.

A Namur, une seule entreprise comptera plus de 1000 ouvriers : la Compagnies des Verreries et Cristalleries d’Herbatte, plus tard absorbée par la Cristallerie du Val Saint-Lambert.

Par contre, on y trouvait quantité de petits métiers,  aujourd’hui disparus et pourtant bien utiles.

Mais la révolution industrielle, la concurrence de fabricants étrangers ou même des grandes usines qui se créaient dans d’autres villes plus importantes du bassin houiller, contraignirent les petits artisans namurois, trop peu formés en technique commerciale ou trop faibles financièrement à abandonner leur travail indépendant pour rallier les rangs des ouvriers d’usines.

Il n’existait encore alors ni Sécurité Sociale ni législation du travail.

La pauvre situation des vieillards, des veuves avec enfants, des invalides, existant depuis l’Ancien Régime,  s’accrût alors du paupérisme du sous-développement industriel. Les  pertes d’emploi, le chômage, partiel ou permanent,  multiplièrent le nombre des « Misérables » pendant les trois quarts  du 19ème siècle.

Il fallut, pour remédier à cette situation, attendre l’aube du 20ème siècle. Et même en 1910, encore 30 % de la population vivait toujours dans les mêmes conditions.

Les fortifications qui enserraient la ville furent détruites pour accroître sa surface et son importance.
Son nœud ferroviaire devint plus dense et mieux adapté au transport des marchandises et aux déplacements des voyageurs. 
Les pouvoir publics entreprirent de grands travaux pour assainir et embellir la Ville.

L’espoir était à l’horizon.
                                                                              A suivre                                  Monique

dimanche 27 janvier 2013

Les rues de la Ville...


Les vacances de mon enfance, je les ai vécues dans la rue et je me réjouis encore au souvenir du bon temps passé avec tous mes amis.
Mais il s’agissait d’une  petite rue de commerçants prospères, élevant leurs enfants de même manière, prônant les mêmes valeurs et, pendant la guerre, solidaires entre eux.
Dans ma petite rue, il passait peut-être une voiture à l’heure à cette époque.
Elle offrait à notre temps libre un grand espace pour jouer au ballon, danser à la corde d’un trottoir à l’autre, s’exercer à la toupie et dessiner à la craie des marelles.
Surtout, simplement, nous retrouver ensemble, les plus grands surveillant les petits. Nous y avons appris la tolérance, la patience en cas de frictions entre les différents caractères, le respect et l’amitié. Enfant unique, j’y oubliais ma solitude et y trouvais mon bonheur.

Toute autre était la rue  dans la classe ouvrière, dans des quartiers que nous n’avions pas le droit de fréquenter, parce que réputés dangereux.
On dirait maintenant, pudiquement, les quartiers des classes laborieuses, mais alors, comme on n’avait pas peur des mots , on appelait simplement ces endroits malheureux :  les quartiers pauvres.
Et cette situation durait déjà depuis des siècles.
En 1805, un tiers de la population était inscrit au Bureau de Bienfaisance.
Victor Hugo, avec son chef-d’œuvre « Les Misérables" n’a pas fait un livre de fiction. Simplement, avec son talent littéraire il a relaté, sans doute avec rage, la vie des gens du XIXème siècle.
Les familles s’entassaient dans des logements minuscules,  d’une ou deux petites pièces, dépourvus d’eau courante, donc d’hygiène, bien sûr d’électricité et de moyen de chauffage.
Les enfants, toujours premières victimes de la misère,  dans tous les pays et à toutes les époques, naissaient, souffrait et mouraient toujours dans le même décor.
Ils mouraient jeunes, le plus souvent, résignés, jour après jour, sans connaître rien d’autre que leur misère. Sous-alimentés, parfois débiles, ils n’offraient aucune résistance aux microbes.
 Beaucoup étaient emportés par des maladies  : variole, tuberculose, coqueluche, choléra et scarlatine, cette épidémie qui, une année de cette époque, emporta plus d’enfants qu’il n’en  naissait dans le même temps.
Les lois sociales n’existant pas encore, les parents pauvres ne pouvaient pas leur offrir le luxe d’un des rares médecins, et les hôpitaux d’alors, malgré leurs efforts et leur bonne volonté, étaient plutôt des mouroirs que des endroits de soins
Ceux qui survivaient n’avaient devant eux aucune perspective d’amélioration.
 Ils vivaient aussi dans la rue, mais dans de bien autres conditions que les nôtres : ils y apprenaient le vice, le chapardage, le crime. Ils se prostituaient pour une bouchée de pain.
A suivre                                              Monique.           

dimanche 20 janvier 2013

Musée diocésain et trésor de la cathédrale Saint-Aubain à Namur : une halte sur le route du pélerinage de Saint-Jacques.

Assez méconnu du public, le Musée diocésain de Namur, à deux pas de la cathédrale Saint-Aubain, abrite des objets d'une grande beauté.

Le trésor de la cathédrale recèle des oeuvres d'orfèvrerie exceptionnelles dont les plus anciennes faisaient partie du trésor des comtes de Namur.

Parmi celles-ci figurent la couronne reliquaire des Saintes Epines (vers 1210), la statuette en vermeil de Saint-Blaise (1260-1270), un tryptique parisien émaillé (vers 1320), l'autel portatif avec 18 scènes en ivoire de morse du XIème siècle, etc...



Le musée présente également des oeuvres provenant de différents lieux du diocèse comme des peintures, des sculptures, des textiles, des manuscrits ainsi qu'une collection de verre de la fin du Moyen Age.

A noter qu'on peut aussi y admirer une statue de Saint-Jacques qui fait du musée diocésain à Namur  un des lieux en rapport avec le pélerinage de Saint-Jacques avec la tour Saint-Jacques (beffroi), le Musée provincial des Arts anciens du Namurois avec le pied reliquaire et l'église Saint-Jacques.

Pour rappel, Namur se trouve à la jonction de deux itinéraires conduisant à Saint-Jacques de Compostelle , à savoir la Via Mosana qui va de Aix-la- Chapelle à Namur et le GR 654 aussi appelé Voie de Vézelay qui commence à Namur et  conduit à Vézelay.

Pour plus d'info : www.musee-diocesain-namur.be

Maryse

Au gui l'an neuf

Nous avons tous appris, dès l'école primaire, l'existence, en Gaule, des druides qui coupaient le gui avec des serpes d'or.
NDLR. Ce n'est pas tout à fait exact car l'or, tel qu'on le connaissait alors, à l'état natif, était particulièrement malléable et aurait été incapable de couper la moindre brindille. Il s'agissait sans doute de bronze.

D'où, provenait cette coutume ?              
Gui.JPG
Un rameau de gui

                                                                                                         

Au Panthéon grec, la déesse Perséphone passait l'été auprès de sa maman, Déméter, déesse des moissons.
L'hiver venu, elle allait rejoindre son mari, Hadès, dans les ténèbres de l'enfer.
Pour ouvrir le passage, dans un sens comme dans l'autre, elle avait, comme clé, un rameau de gui.
Perséphone sombrait dans l'enfer pour renaître au printemps, dans une nature fertile.

Et si ce printemps ne revenait pas ? Et si le monde sombrait à tout jamais dans l'hiver, sa froidure et ses ténèbres ?

Mais le gui, avec le vert de ses feuilles et la lumière de ses baies blanches est le symbole de la renaissance de la vie et de l'immortalité.

Le solstice d'hiver a été, cette année encore, au rendez-vous (malgré les sombres prédictions des Incas)
Les jours croissent à nouveau depuis le 22 décembre. Avec son rameau de gui, Perséphone revient de l'enfer.

Les Gaulois accordaient à cet évènement un éclat tout particulier.

Les druides grimpaient dans les chênes, arbres du soleil, rois des végétaux et coupaient le gui qui était récolté dans un linge. Ils en répartissaient les rameaux pour en faire des talismans à porter autour du cou.
Si les branchettes tombaient hors du linge, elles perdaient leur pouvoir et s'enfonçaient dans les profondeurs de la terre, dans le royaume d'Hadès.

C'est sans doute cette cérémonie et sa symbolique qui sont à l'origine de la coutume actuelle de mettre du gui dans les maisons pour conjurer les forces du mal.
Mais de façon bien plus prosaïque, en l'achetant au marché ou chez les fleuristes. Il est bien loin des traditions et croyances des temps passés.                                    Monique


NGE

mardi 15 janvier 2013

Cyrano de Bergerac, dernier-né du chantier naval de Beez.

Le chantier naval de Beez construit des bateaux de toutes dimensions pour
l'industrie et le tourisme.

Le week-end dernier, "Meuse et Sambre" a mis à flots son dernier-né,
le Cyrano de Bergerac. Long de 110 mètres, large de 11 mètres, ce bateau
de croisière de trois étages offre quatre-vingts chambres et est suffisamment
bas pour passer sous les ponts.
Sa construction a nécessité huit mois et cinq mille heures de travail.   

Cet impressionnant navire quittera bientôt Beez pour rejoindre Strasbourg,
où il sera aménagé aux couleurs de la société CroisiEurope, leader européen
des croisières fluviales.
Il est destiné à naviguer, de mars à novembre, sur les eaux de la Garonne et de
la Gironde. L'estuaire de la Gironde est devenu un lieu de croisière aussi prisé
que le Rhône, le Rhin et le Danube. Les premières croisières ont ainsi emmené
5.000 touristes ( 60% de Français, 40% d'étrangers) jusqu'aux vignobles
français du Sud-Ouest.

Ce tourisme d'eau douce est très apprécié, on le comprend aisément,
par les (pré)retraités.

Claire.

La civilisation gallo-romaine.

Le service archéologique de la Région Wallonne a réalisé des fouilles à Arlon
de 2003 à 2009.

Après la conquête de la Gaule par Jules César (entre 58 et 52 avant notre ère), la romanisation s'étale sur plus d'un siècle. Elle apporte la paix qui permet la réalisation
 de grands travaux d'infrastructure. Les techniques de construction sont influencées
par Rome. Et on construit notamment des bâtiments typiquement romains, comme
des théâtres, amphithéâtres, thermes).

Sousl'influence de Rome, le mode de vie évolue dans tous les domaines : urbanisation, habitat, habillement, alimentation, fêtes et loisirs...
Grâce à sa situation stratégique, au carrefour des chaussées reliant Reims à Trèves et Metz à Tongres, Arlon est alors un important centre économique de production et de distribution. Au deuxième siècle, la Gaule est limitée par l'Océan Atlantique, le Rhin,
les Alpes, la Méditerranée et les Pyrénées.

Les Gaulois, excellents artisans, pratiquent une production extensive, surtout
en céramique.
Le commerce permet de découvrir des produits de la Méditerranée (vin, huile...)

Des divinités celtiques sont assimilées aux divinités romaines. Des temples et
des bas-reliefs témoignent même de cultes orientaux, importés par des marchands et
et des militaires.

L'assimilation des techniques et du mode de vie des romains se fait progressivement
et à des degrés divers selon les régions. Il en résulte une civilisation romaine provinciale et originale : la civilisation gallo-romaine.

Au rez-de-chaussée du musée archéologique d'Arlon,  nous découvrons une imposante collection de blocs sculptés, témoins de cette civilisation gallo-romaine (trois premiers siècles de notre ère), à thème militaire, religieux ou vie quotidienne.
Tandis qu'au milieu de ce rez-de-chaussée, un couloir a été aménagé entre deux longues vitrines qui nous montrent des objets de la vie quotidienne : monnaie, outils, vaisselle en poterie, en métal ou en verre, habillement et parure.

Ces riches collections, très bien mises en valeur dans de vastes salles très claires
sont accompagnées de croquis, d'explications qui permettent au visiteur de se faire
une idée de la civilisation gallo-romaine.

Claire.  

jeudi 10 janvier 2013

Au Secours, les Amis

Depuis trente -deux ans à Namur s'active un groupe de brocante au profit des oeuvres du Père Dominique Pire, prix Nobel de la Paix. ( Pour en savoir plus, consultez notre blog bricabracopus7.wordpress.com.)

Nous récupérons les objets inutiles, encore en état, dont les familles se débarrassent. Nous les trions, rassemblons, parfois restaurons pour les proposer à la vente à Saint-Servais, face à la piscine Louis Namèche, soit au 249 route de Gembloux.

L'argent récolté de cette manière va en droite ligne au groupe ADPM (Action-Développement-Parrainages-Mondiaux) ONG reconnue par la Fondation Roi Baudouin. Le but de tous ces bénévoles est de fournir aux enfants victimes des guerres, souvent orphelins, livrés à eux-mêmes, une alphabétisation, une instruction de base  et, suivant leurs possibilités, des études supérieures ou un métier manuel. Cela leur permet de rester dans leur pays, de s'assurer un gagne-pain et de contribuer, par leur travail, à sa reconstruction et à sa prospérité future. Ils agissent au Burundi, au Rwanda, mais aussi au Liban où les enfants palestiniens n"ont pas accès aux études et à d'autres endroits, en suivant l'actualité.

Depuis cinq ans, nous avions reçu gracieusement  d'un propriétaire complaisant, la disposition d'un local d'environ 200 m², que nous avions aménagé au mieux, toujours avec de la récupération, pour stocker, présenter et vendre ces objets reçus. Une aubaine qui comblait de joie toute l'équipe, et surtout notre responsable qui, après une longue maladie, vient de nous quitter en novembre.
Ce "magasin" était ouvert le mercredi, de 9 h 30 à 15 h 30.

Chaque hiver, comme ce local est très froid, nous le fermons pour quelques mois et prenons un temps de repos jusqu'aux premiers beaux jours.
Et c'est hier matin que nous avons appris qu'il allait être vendu, abattu et affecté à d'autres constructions.

Nous voici, dans quelques mois, à la rue !
Il existe pourtant à Namur, des immeubles désaffectés qui pourraient convenir à notre bonheur et à celui de nos clients. Surtout dans les endroits écartés du centre.
Mais voilà, il faut les connaître.

C'est ce que nous attendons de vous tous : un repérage dans vos quartiers, une information sur ses possibilités. Nous aiderez-vous ? Merci d'avance.     Monique                                 Monique

mardi 1 janvier 2013

Bonne Année 2013

                        A tous nos fidèles lecteurs et abonnés,

                                    à  tous  nos amis,

                       nous souhaitons beaucoup de bonheur

                          pour l'année qui commence. 

Une bonne santé, 

         la douceur de vivre ,

              beaucoup de joies et de sourires en eux et autour d'eux.