Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

samedi 6 septembre 2014

Un peu de vocabulaire.



Si les termes utilisés pour désigner la perte de la vue (la cécité) et de l'ouie (la surdité) sont courant,
les mots désignant les autres pertes de sens sont moins fréquents.

 Pour l'odorat, on parle d'anosmie pour le goût d'agueusie. Quand le sens du toucher est diminué, on parle d'hypoesthésie. Et lorsqu'il est totalement absent, on parte d'anesthésie.

Le saviez-vous ?

(je viens seulement de les découvrir).


Odette.                                         

lundi 4 août 2014

Mémoire de guerre 1940-1945

Bien émouvante rencontre, ce dimanche 3 août à la paroisse Saint-Jean-Baptiste.
Beaucoup de Namurois connaissent l’héroïque histoire de son ancien vicaire, l’Abbé Joseph André qui, pendant la guerre 1940-45 a caché et sauvé de la déportation des dizaines d’enfants juifs. Il occupait la Maison des Œuvres paroissiale, sur la place de l’Ange, à deux immeubles de la Kommandantur, installée par réquisition dans l’élégant Hôtel d’Harscamp.

Un voisinage périlleux, mais aussi peut-être inattendu car les Allemands n’imaginaient sans doute par cette audace.
L’abbé,  soutenu par son supérieur, le bon curé Jacoby, avait organisé avec minutie, tout un circuit d’aide parmi la population namuroise et parfois bien plus loin.
Avec candeur, il osait tout demander : des refuges pour les enfants dans des maisons, dans des écoles, dans des hôpitaux, dans des châteaux, mais aussi des vivres, pourtant rares, dans les fermes des alentours.

Il avait aussi un réseau actif, à la Poste notamment, dont les lettres destinées à la Kommandantur, à la Gestapo, aux sinistres SS étaient délicatement décollées et lues. S’il s’agissait de dénonciations, elles étaient proprement refermées et remises dans le circuit de distribution, pendant que des messagers prévenaient aussitôt l’Abbé.

Quand une alerte était donnée, les enfants savaient exactement ce qu’ils avaient à faire : si un visiteur ignorait le code, 5 coups à donner à la porte, ils devaient, dans le plus grand silence, se glisser par une porte dérobée, derrière une armoire et, de là, rejoindre le jardin arrière qui les amenait aux maisons voisines et complices dont les occupants les cachaient dans leurs caves jusque à la fin de l’alerte.

Frédéric Landes, était l’un de ces protégés et avait ainsi, comme bien d’autres, échappé à la mort.
Après la guerre, orphelin, il fut dirigé vers les Etats-Unis, y trouva un travail et fonda sa famille. Il est décédé l’an dernier.

Pendant des années, il économisa dollar par dollar, un montant qu’il transmit à sa fille Ingrid avec, pour mission comme dernière volonté,  de se rendre en Belgique pour apporter la reconnaissance et les hommages de son père à son bienfaiteur : une gerbe de fleurs que son jeune garçon a délicatement déposée au pied de la plaque commémorative remise en place après restauration par les services de la Ville.
S’en sont suivis un drink et des échanges sympathiques.

Se trouvaient dans l’assemblée, encore quelques personnes d’un certain âge, même d’un âge certain qui pouvaient  évoquer leurs souvenirs, mais aussi beaucoup d’autres qui relayaient ceux de leurs parents. Des cadeaux furent échangés, des messages attendrissants et beaucoup d’amitié americano-belge.


Malgré le fracas qui, actuellement encore secoue, dévaste et décime le Moyen-Orient.

                                                                       Monique

mercredi 25 juin 2014

Une astuce utile en cette saison

Sus aux moustiques...
Simple, efficace, économique, écologique.
Il vous faut, pour cela, 20 cl d'eau, 50 grammes de sucre brun (cassonade) 1 gramme de levure de bière, (levure de boulanger que vous trouvez dans toutes les grandes surfaces.)
Prenez une bouteille vide, de 2 litres, en plastique.
Coupez-la par le milieu : vous obtenez deux éléments : le corps de la bouteille d'une part, son goulot d'autre part.
Chauffez l'eau pour fondre le sucre brun. Laissez refroidir et versez dans la partie basse de la bouteille. Saupoudrez simplement de levure, sans la mélanger.
Retournez le goulot en entonnoir sur la bouteille. Enveloppez le tout avec du papier noir et placez ce piège dans un coin de la maison.
Après deux semaines, vous découvrirez la quantité de moustiques morts dans la bouteille : les moustiques, attirés par les gaz provenant de la fermentation du sucre resteront piégés dans la bouteille. Il vous restera à jeter celle-ci et recommencer l'opération.
Cette méthode, toute simple, est également efficace contre le moustique tigre, vecteur de la dengue.
A faire circuler autour de vous.     Monique

samedi 24 mai 2014

DINANT: les ruines de poilvache


Le château de Poilvache est un fort médiéval qui date du XIII s. Vaste ensemble fortifié et conservé de la vallée de la Meuse. Perché à l'extrémité d'un éperon rocheux de la falaise. Il est le plus vaste ensemble fortifié du Moyen-Age.
Situé à 5 km. de Dinant, le site domine le fleuve et le charmant village de Houx.

Les murailles du 13ème au 15ème siècle, flanquées de tours, protégeaient la ville et le château. L'un et l'autre s'étendaient sur 2,5 hectares.
On peut y admirer le pan de mur d'une grande maison médiévale, un puits, des caves-citernes conservées en volume, neuf tours différentes et bien d'autres vestiges préservés au sein de ce remarquable domaine naturel.

Au Moyen-Age, il occupait une position stratégique aux confins de la Principauté de Liège et du Comté de Namur.

Appelée d'abord château d'Emeraude, cette forteresse prit le nom de Poilvache au XIV e s. à la suite d'une ruse de guerre: Des assiégés, sortis en quête de bétail, avaient été capturé par les Dinantais. Ces derniers se revêtirent les uns des vêtements des prisonniers, les autres de peaux de bêtes, et, environnés de troupeaux pénétrèrent dans la place.


Odette.

lundi 19 mai 2014

DINANT: la tour de Crèvecoeur.



La tour de Crèvecoeur à Bouvignes fut bâtie, sur les hauteurs du village, en 1320, pour résister aux agressions des dinantais.
Le Prince évêque de Liège, avec le renfort des dinantais  assiégea vainement Bouvignes en 1321.

Les armées liégeoises n'eurent guère plus de chance en 1430; Philippe le Bon, duc de Bourgogne acheta le comté de Namur et Bouvignes entra alors en possession de la Maison de Bourgogne.

En 1466, avec l'aide des bouvignois, Charles le Téméraire assiége, pille, incendie la ville de Dinant, et massacre 800 dinantais et les jette deux par deux dans la Meuse.

1552 début des conflits entre la France et l'Espagne. Le roi Henri II demande le passage, refus de la ville de Dinant qui sera partiellement détruite.

1554 les français commandés par le Duc de Nevers vinrent assiéger Bouvignes défendue par des milices et un détachement de soldat espagnols.
La ville et le donjon ne tardèrent pas à tomber aux mains des envahisseurs, seule la tour de Crèvecoeur continua a résister énergiquement.
Devant le nombre sans cesse croissant des agresseurs, les officiers finirent par succomber non sans avoir vendu très cher leur vie.
Après avoir vu leurs maris tomber à côté d'elles, ces jeunes et belles héroïnes, pour ne pas être livrées aux mains d'une soldatesque ivre et brutale, grimpèrent sur la plate forme de la plus haute tour et là se tenant la main, se jetèrent dans les flots de la Meuse.

Chaque année, dans la vieille église de Bouvignes, on célèbre encore une messe basse pour le repos de l'âme des trois dames de Crèvecoeur.
C'est d'ailleurs le seul élément authentique de cette belle légende qu'ont immortalisé plusieurs poètes.

Lentement Bouvignes sera reléguée au rang de bourgade et ne retrouvera jamais sa splendeur d'antan.
Au lendemain de l'indépendance de la Belgique, elle sera constituée en commune. Elle n'échappera pas  aux massacres et destructions des guerres de 1914 et 1940.

Ce petit bourg a gardé sa structure médiévale ainsi que de nombreux vestiges, témoins de son passé riche et tourmenté.

Le 1er janvier 1964, l'ironie du sort voudra que Bouvignes disparaisse en tant qu'entité autonome et devienne une section de la ville de Dinant son ancienne rivale.

Dans le cœur des Bouvignois nous resterons BOUVIGNOIS
(Epitaphe gravée dans la pierre sur la partie supérieure de la porte d'entrée de la maison espagnole.

Odette.

vendredi 16 mai 2014

DINANT: Bouvignes

Dinant: Bouvignes.

Cité médiévale fondée au 12e s. par le comte de Namur se blottit entre rochers et Meuse. Elle fut jadis au centre de l'industrie du cuivre, qui fit sa puissance et sa renommée avec Dinant pendant près de 3s. et ce fut aussi le début d'une guerre interminable avec Dinant.
Son église construite entre le 13ème et le 16ème s. possède un chœur  roman et gothique..

En 1466, avec l'aide des bouvignois, Charles le Téméraire assiège, pille, incendie la ville de Dinant. 800 dinantaises furent jetés deux par deux dans la Meuse.

En 1552 Début des conflits avec la France et l'Espagne. Le roi Henri II demande le passage, refus de la ville de Dinant qui sera partiellement détruite; la ville de Bouvignes sera détruite aussi. Les Dinantais recueillent les rescapés.

Rentrée sous l'autorité de Charles Quint peu après, la malheureuse cité était ruinée et dépeuplée. Elle sera pourtant reconstruite et conservera un plan très caractéristique des villes neuves médiévales.

Hélas, elle n'était pas encore au bout de ses peines. Elle subira de nouveaux assauts; en 1578 ordonnés par Don Juan d'Autriche, en 1649 et 1655 lors de la réoccupation de la ville par les Français.
En 1683, elle essuya une nouvelle attaque des Français alors qu'ils occupaient Dinant, ils Finalement ils restitueront Bouvignes à l'Espagne le 24 janvier 1698.

Son déclin était annoncé et il se poursuivra sous la période autrichienne, en dépit des nombreux privilèges qui lui furent accordés. Lentement, Bouvignes sera reléguée au rang de bourgade et ne retrouvera jamais sa splendeur d'antan.

Au lendemain de l'indépendance de la Belgique, elle sera constituée en commune et sa population avoisinera les 800 âmes. Elle n'échappera pas aux massacres et aux destructions des guerres de 1914 et 1940.
Le 1er janvier, l'ironie du sort voudra que Bouvignes disparaisse en tant qu'entité autonome et devienne une section de la ville de Dinant, son ancienne rivale.


Odette.