Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.

samedi 24 mai 2014

DINANT: les ruines de poilvache


Le château de Poilvache est un fort médiéval qui date du XIII s. Vaste ensemble fortifié et conservé de la vallée de la Meuse. Perché à l'extrémité d'un éperon rocheux de la falaise. Il est le plus vaste ensemble fortifié du Moyen-Age.
Situé à 5 km. de Dinant, le site domine le fleuve et le charmant village de Houx.

Les murailles du 13ème au 15ème siècle, flanquées de tours, protégeaient la ville et le château. L'un et l'autre s'étendaient sur 2,5 hectares.
On peut y admirer le pan de mur d'une grande maison médiévale, un puits, des caves-citernes conservées en volume, neuf tours différentes et bien d'autres vestiges préservés au sein de ce remarquable domaine naturel.

Au Moyen-Age, il occupait une position stratégique aux confins de la Principauté de Liège et du Comté de Namur.

Appelée d'abord château d'Emeraude, cette forteresse prit le nom de Poilvache au XIV e s. à la suite d'une ruse de guerre: Des assiégés, sortis en quête de bétail, avaient été capturé par les Dinantais. Ces derniers se revêtirent les uns des vêtements des prisonniers, les autres de peaux de bêtes, et, environnés de troupeaux pénétrèrent dans la place.


Odette.

lundi 19 mai 2014

DINANT: la tour de Crèvecoeur.



La tour de Crèvecoeur à Bouvignes fut bâtie, sur les hauteurs du village, en 1320, pour résister aux agressions des dinantais.
Le Prince évêque de Liège, avec le renfort des dinantais  assiégea vainement Bouvignes en 1321.

Les armées liégeoises n'eurent guère plus de chance en 1430; Philippe le Bon, duc de Bourgogne acheta le comté de Namur et Bouvignes entra alors en possession de la Maison de Bourgogne.

En 1466, avec l'aide des bouvignois, Charles le Téméraire assiége, pille, incendie la ville de Dinant, et massacre 800 dinantais et les jette deux par deux dans la Meuse.

1552 début des conflits entre la France et l'Espagne. Le roi Henri II demande le passage, refus de la ville de Dinant qui sera partiellement détruite.

1554 les français commandés par le Duc de Nevers vinrent assiéger Bouvignes défendue par des milices et un détachement de soldat espagnols.
La ville et le donjon ne tardèrent pas à tomber aux mains des envahisseurs, seule la tour de Crèvecoeur continua a résister énergiquement.
Devant le nombre sans cesse croissant des agresseurs, les officiers finirent par succomber non sans avoir vendu très cher leur vie.
Après avoir vu leurs maris tomber à côté d'elles, ces jeunes et belles héroïnes, pour ne pas être livrées aux mains d'une soldatesque ivre et brutale, grimpèrent sur la plate forme de la plus haute tour et là se tenant la main, se jetèrent dans les flots de la Meuse.

Chaque année, dans la vieille église de Bouvignes, on célèbre encore une messe basse pour le repos de l'âme des trois dames de Crèvecoeur.
C'est d'ailleurs le seul élément authentique de cette belle légende qu'ont immortalisé plusieurs poètes.

Lentement Bouvignes sera reléguée au rang de bourgade et ne retrouvera jamais sa splendeur d'antan.
Au lendemain de l'indépendance de la Belgique, elle sera constituée en commune. Elle n'échappera pas  aux massacres et destructions des guerres de 1914 et 1940.

Ce petit bourg a gardé sa structure médiévale ainsi que de nombreux vestiges, témoins de son passé riche et tourmenté.

Le 1er janvier 1964, l'ironie du sort voudra que Bouvignes disparaisse en tant qu'entité autonome et devienne une section de la ville de Dinant son ancienne rivale.

Dans le cœur des Bouvignois nous resterons BOUVIGNOIS
(Epitaphe gravée dans la pierre sur la partie supérieure de la porte d'entrée de la maison espagnole.

Odette.

vendredi 16 mai 2014

DINANT: Bouvignes

Dinant: Bouvignes.

Cité médiévale fondée au 12e s. par le comte de Namur se blottit entre rochers et Meuse. Elle fut jadis au centre de l'industrie du cuivre, qui fit sa puissance et sa renommée avec Dinant pendant près de 3s. et ce fut aussi le début d'une guerre interminable avec Dinant.
Son église construite entre le 13ème et le 16ème s. possède un chœur  roman et gothique..

En 1466, avec l'aide des bouvignois, Charles le Téméraire assiège, pille, incendie la ville de Dinant. 800 dinantaises furent jetés deux par deux dans la Meuse.

En 1552 Début des conflits avec la France et l'Espagne. Le roi Henri II demande le passage, refus de la ville de Dinant qui sera partiellement détruite; la ville de Bouvignes sera détruite aussi. Les Dinantais recueillent les rescapés.

Rentrée sous l'autorité de Charles Quint peu après, la malheureuse cité était ruinée et dépeuplée. Elle sera pourtant reconstruite et conservera un plan très caractéristique des villes neuves médiévales.

Hélas, elle n'était pas encore au bout de ses peines. Elle subira de nouveaux assauts; en 1578 ordonnés par Don Juan d'Autriche, en 1649 et 1655 lors de la réoccupation de la ville par les Français.
En 1683, elle essuya une nouvelle attaque des Français alors qu'ils occupaient Dinant, ils Finalement ils restitueront Bouvignes à l'Espagne le 24 janvier 1698.

Son déclin était annoncé et il se poursuivra sous la période autrichienne, en dépit des nombreux privilèges qui lui furent accordés. Lentement, Bouvignes sera reléguée au rang de bourgade et ne retrouvera jamais sa splendeur d'antan.

Au lendemain de l'indépendance de la Belgique, elle sera constituée en commune et sa population avoisinera les 800 âmes. Elle n'échappera pas aux massacres et aux destructions des guerres de 1914 et 1940.
Le 1er janvier, l'ironie du sort voudra que Bouvignes disparaisse en tant qu'entité autonome et devienne une section de la ville de Dinant, son ancienne rivale.


Odette.








mercredi 14 mai 2014

Le dernier message de Baden Pawell aux scouts du monde

 DERNIER MESSAGE DE BADEN-POWELL
Rappelez-vous que c'est le dernier message que vous recevrez de moi, aussi méditez-le.
J'ai eu une vie très heureuse et je voudrais qu'on puisse en dire autant de chacun de vous. Je crois que Dieu nous a placés dans ce monde pour y être heureux et pour y jouir de la vie. Ce n'est ni la richesse, ni le succès, ni la satisfaction égoïste de nos appétits qui créent le bonheur. Vous y arriverez tout d'abord en faisant de vous, dès l'enfance, des êtres sains et forts qui pourront plus tard se rendre utiles et jouir ainsi de la vie lorsqu'ils seront des hommes.

L'étude de la nature vous apprendra que Dieu a créé des choses belles et merveilleuses afin que vous en jouissiez. Contentez-vous de ce que vous avez et faites-en le meilleur usage possible. Regardez le beau côté des choses plutôt que le côté sombre.

Mais le véritable chemin du bonheur est de donner celui-ci aux autres. Essayez de quitter la terre en la laissant un peu meilleure que vous ne l'avez trouvée et quand l'heure de la mort approchera, vous pourrez mourir heureux en pensant que vous n'avez pas perdu votre temps et que vous avez fait de votre mieux.
BADEN-POWELL »

Soyez toujours prêts à vivre heureux et à mourir heureux. Soyez toujours fidèles à votre promesse d'éclaireur même quand vous aurez cessé d'être un enfant - et que Dieu vous aide à y parvenir!
Votre ami,   


Sur la tombe de Baden Powell; un sigle scout un cercle avec un point au centre signifie : "fin de piste, je suis rentré à la maison."