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jeudi 31 janvier 2013

Les causes de la misère


L’artisanat, depuis le  Moyen-Age, formait le  tissu de la vie économique.

A Namur, une seule entreprise comptera plus de 1000 ouvriers : la Compagnies des Verreries et Cristalleries d’Herbatte, plus tard absorbée par la Cristallerie du Val Saint-Lambert.

Par contre, on y trouvait quantité de petits métiers,  aujourd’hui disparus et pourtant bien utiles.

Mais la révolution industrielle, la concurrence de fabricants étrangers ou même des grandes usines qui se créaient dans d’autres villes plus importantes du bassin houiller, contraignirent les petits artisans namurois, trop peu formés en technique commerciale ou trop faibles financièrement à abandonner leur travail indépendant pour rallier les rangs des ouvriers d’usines.

Il n’existait encore alors ni Sécurité Sociale ni législation du travail.

La pauvre situation des vieillards, des veuves avec enfants, des invalides, existant depuis l’Ancien Régime,  s’accrût alors du paupérisme du sous-développement industriel. Les  pertes d’emploi, le chômage, partiel ou permanent,  multiplièrent le nombre des « Misérables » pendant les trois quarts  du 19ème siècle.

Il fallut, pour remédier à cette situation, attendre l’aube du 20ème siècle. Et même en 1910, encore 30 % de la population vivait toujours dans les mêmes conditions.

Les fortifications qui enserraient la ville furent détruites pour accroître sa surface et son importance.
Son nœud ferroviaire devint plus dense et mieux adapté au transport des marchandises et aux déplacements des voyageurs. 
Les pouvoir publics entreprirent de grands travaux pour assainir et embellir la Ville.

L’espoir était à l’horizon.
                                                                              A suivre                                  Monique

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