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lundi 1 juillet 2013

Le Grognon : militaires et cabarets

Le grognon: militaires et cabarets.

Les anciens namurois qui ont bien connu les plaisirs de la ville de garnison durant l'entre-deux-guerre
se rappellent l'animation de ce quartier.

Pour amuser les militaires, cette jeunesse en quête de distractions, il fallait de la musique.
Pour ce faire, il était nécessaire de "mète one mastoke didins l'viole" afin d'obtenir de l'orchestration la musique désirée. (mettre un sou dans la viole)

Lorsque les clients étaient en nombre suffisant, le patron lançait à son aidant l'injonction rituelle suivante "tourne, Twène, lès piyotes ont payï" et notre brave Antoine de s'exécuter en actionnant la manivelle de la boîte à musique. (Tourne, Antoine, les soldats ont payé)

Les "piyotes" désignaient naturellement les "sôdârs" c.à.d. les fantassins par rapport "sôdârs" à tch'fau, les cavaliers.

A noter que ce quartier chaud de la Sarasse" fut interdit aux troupes américaines stationnées à Namur à la fin de la 2ème guerre mondiale.


Odette.

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