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vendredi 7 octobre 2011

Le trésor d'Hugo d'Oignies

Habituellement conservé chez les Soeurs de Notre-Dame, rue Julie Billart à Namur, le trésor d'Hugo d'Oignies peut être admiré, jusqu'au 30 novembre, au Musée des Arts anciens.


C'est l'oeuvre de Frère Hugo, dont on ne sait pas grand'chose. Il est orfèvre, scribe et miniaturiste. Une sainte femme de Nivelles, Marie d'Oignies, attire au prieuré, un théologien parisien, Jacques de Vitry qui prononce ses voeux à Oignies, achève ses études à Paris et devient en 1216, évêque de St Jean d'Acre. Très attaché au prieuré d'Oignies, il y envoie des reliques, pour lesquelles Hugo réalise d'admirables reliquaires. Il lui fournit aussi des pierres précieuses et d'autres richesses.


 A sa mort, Jacques de Vitry lègue au prieuré, le contenu de sa chapelle privée : crosse, mitres, anneaux, autel portatif...


Emaux colorés, filigrane, polychromie des matières, ciselure, sertissage des pierres, Hugo maîtrise toutes les techniques d'orfèvrerie de son époque. Son oeuvre échappe aux guerres et révolutions.
Emmuré par le dernier prieur à la fin du XVIIIe siècle dans une ferme de Falisolle, le trésor est confié aux Soeurs de Notre-Dame en 1818. En 1939, il est mis à l'abri avant la destruction du couvent. Dans leurs nouveaux bâtiments, les Soeurs lui ont aménagé un vrai petit musée.


« ... d'autres chantent le Christ par la voix, Hugo le chante par son art d'orfèvre... » peut-on lire sur un évangéliaire.
Quelle délicatesse, quelle richesse de coloris, quelle fraîcheur dans ces reliquaires,  phylactères (petites boîtes contenant un verset de la bible), gobelet, évangéliaires ...!


Et ces merveilles nous viennent de la première moitié du XIIIe siècle !


Claire.



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