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jeudi 30 août 2012

Erik Orsenna,"Sur la route du papier".

Ecrivain-reporter d'une curiosité insatiable, Erik Orsenna choisit de grands thèmes sur l'environnement, l'économie et la mondialisation.
Les deux premiers volumes de  son "Petit précis de mondialisation" sont consacrés au coton et à l'eau. Le premier explique le scandale du coton  en Afrique. Le  deuxième démontre que l'eau sera un des enjeux principaux des guerres politico-écologiques de demain.
Homme du livre, Erik Orsenna a choisi de parler de son instrument de travail, le papier.
Enfant, il était fasciné par un personnage dont lui parlait sa maman.
Le grand vizir Abdul Kassem Ismaïl ne pouvait se séparer de ses cent dix-sept mille livres, qu'il emportait dans tous ses déplacements de nomade,sur le dos de quatre cents chameaux !
Son reportage commence en Chine et au Japon, où le papier est né.
Il apprend que le plus important est la qualité de l'eau utilisée pour sa fabrication
Notre académicien parcourt l'étape la plus difficile de la route de la soie,
pour parvenir aux mille grottes de Dunhuang. Au début du XXe siècle,
des explorateurs y ont trouvé des centaines de livres vieux de plus de mille ans, écrits dans de multiples langues. Ils étaient cachés par un mur et gardés par un moine.
Eric Orsenna insiste ensuite sur les dangers actuels comme la déforestation du Brésil et en Indonésie.
Elément rassurant : l'industrie du papier  a su, avant d'autres, recycler
ses produits usés. En 2010, pour la première fois, la moitié du papier produit dans le monde provenait de vieux papiers. En 1960, la proportion n'était que
de 10%.
L'auteur a visité les labos du futur, où l'on prépare des papiers avec des fils d'amiante (impossibles à brùler),  des papiers hydrophobes (à base de plumes de canard) entre autres.
Pour Erik Orsenna, le papier, vieux comme le monde, est encore un produit d'avant-garde.

Claire.

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