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mercredi 1 août 2012

La souffrance solidaire d'une Mamy

Julie, Mélissa, Ann, Eefje, je n"ai connu ces enfants que par une multitude de photos. Mais, ayant des petits-enfants de même âge, je les sens en moi comme mes petits filles.


La libération conditionnelle de leur geôlière me blesse profondément, même si elle se justifie sur le plan légal.


Il faut rendre cette justice à Michelle Martin, elle fait, depuis cinq ans, beaucoup d'efforts pour y parvenir, pour sortir du "trou" sans mauvais jeu de mot.


Mais sans espérer  modifier cette disposition judiciaire, modification pourtant prudente en raison de l'augmentation fulgurante de la criminalité, réfléchissons cependant à ses modalités.


Regardez Michelle Martin aux différentes époques de son histoire : lisez-vous dans son regard la moindre trace de remords ni même de confusion ? Elle paraît froide, implacable, et elle l'a prouvé.


Femme sous influence ? Femme terrorisée ? Elle aurait eu cependant l'occasion, lors de l'arrestation de Dutroux, de contacter la Police, de faire libérer les enfants et d'obtenir la protection des pouvoirs publics. Ou au moins, elle aurait pu les nourrir comme elle venait nourrir ses chiens.


Maintenant, si la décision est confirmée,  cette femme va retrouver une condition de vie confortable, nourrie, logée, blanchie, en échange d'un travail léger (20 heures par semaine) dans un milieu calme, recueilli, sécurisé, en compagnie de personnes, même si elle les rencontre rarement, de bonne éducation.

Une question au passage : son nouveau logement (deux ou trois pièces, sera-t-il peint en jaune comme la mini-cache des petites victimes ?


N'y a-t-il pas d'endroits moins confortables, plus rédempteurs, par exemple un pays de langue étrangère où les échanges seraient difficiles, un pays plus pauvre, où elle devrait partager les privations des autochtones, plus isolé pour avoir une mobilité encore réduite. ?


Les mines de sel de Sibérie, le bagne de Cayenne, les galères appartiennent au passé mais il ne manque pas d'autres endroits où l'énergie qu'elle a mise à obtenir sa libération serait plus utilement employée pour le bien d' autres personnes, moins favorisées.    Monique

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