Vieillir en beauté.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur
Sans remords, sans regrets, sans regarder l'heure
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur
Car à chaque âge se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps
Le garder sain en dedans, beau en dehors
Ne jamais abdiquer devant un effort
L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
A ceux qui se sentent perdus dans la brousse
Qui ne croient plus que la vie peut-être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan
Être fier d'avoir des cheveux blancs
Car pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté c'est vieillir avec l'amour
Savoir donner sans rien attendre en retour
Car où que l'on soit, à l'aube du jour
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir
Être content de soi en se couchant le soir
Et lorsque viendra le point de non recevoir
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au-revoir.
(Auteur inconnu.)
Odette
Bienvenue sur le Blog des mamies Namuroises qui découvrent le passé, le présent et le futur grâce aux Nouvelles Technologies.
Des amies vous font partager leurs souvenirs et portent un regard positif sur l’avenir. Elles se baladent dans nos quartiers, visitent le Grognon, ses aménagements et parlent des initiatives pour améliorer notre ville, en regrettant les incivilités qui la déparent ; elles vous ouvrent aux bienfaits des plantes sur votre santé. Un peu de poésie avec des papillons, de l’évasion avec des récits de voyages. Un espace dédié au partage et à la découverte de soi et des autres au jour le jour.
samedi 29 juin 2013
vendredi 28 juin 2013
Du Suffrage censitaire au Suffrage Universel...
Suffrage censitaire puis universel.
Lors de la révolution de 1830, toutes les classes de la société y participent : bourgeois, ouvriers, paysans. De nombreux révolutionnaires y perdent la vie; principalement ceux de "basse condition".
Lors de la création du nouvel état, il fallut élaborer des institutions dans le cadre d'une royauté constitutionnelle : définir le pouvoir du chef de l'état - le roi - quelque peu muselé par le gouvernement. Ce dernier étant remanié à dates régulières par le biais d'élections.
Seuls les citoyens fortunés, payant un impôt (le cens) important, avaient le droit de se rendre aux urnes.
En fait, en 1831, 46.000 personnes sont autorisées à voter (sans obligation) sur une population dépassant les 4 millions.
En 1883, sous l'influence de Walthère Frère-Orban, la loi accorde le suffrage communal à des capacitaires c-à-d. des citoyens se distinguant par la possession d'un diplôme, l'exercice de certaines fonctions ou la réussite d'un examen spécial.
En 1893, le suffrage universel est enfin inscrit dans la Constitution : tout belge de 25 ans au moins devient électeur. Mais cela ne concerne que les hommes et le scrutin est, selon la formule consacrée
"tempéré" par le vote plural, ce qui signifie que certains électeurs ont droit à des voix supplémentaires (deux au maximum pour les législatives, trois pour les communales): en tant d'électeur capacitaire, en tant que chef de famille, en tant que détenteur d'un livret d'épargne!
Au niveau communal, il faut avoir 30 ans pour voter et une quatrième voix est attribuée aux pères de famille remplissant certaines conditions.
En 1921, les FEMMES y acquièrent le droit de vote mais il faudra attendre 1948 pour que ce soit au niveau provincial et national.
En 1969, l'âge des électeur est ramené à 18 ans, mesure qui sera appliquée aux législatives en 1981.
A partir de 2000, les ressortissants de l'Union européenne obtiendront le droit de vote.
En 2006, ce sont tous les ressortissants étrangers (mais sous certaines conditions).
.
Odette.
Lors de la révolution de 1830, toutes les classes de la société y participent : bourgeois, ouvriers, paysans. De nombreux révolutionnaires y perdent la vie; principalement ceux de "basse condition".
Lors de la création du nouvel état, il fallut élaborer des institutions dans le cadre d'une royauté constitutionnelle : définir le pouvoir du chef de l'état - le roi - quelque peu muselé par le gouvernement. Ce dernier étant remanié à dates régulières par le biais d'élections.
Seuls les citoyens fortunés, payant un impôt (le cens) important, avaient le droit de se rendre aux urnes.
En fait, en 1831, 46.000 personnes sont autorisées à voter (sans obligation) sur une population dépassant les 4 millions.
En 1883, sous l'influence de Walthère Frère-Orban, la loi accorde le suffrage communal à des capacitaires c-à-d. des citoyens se distinguant par la possession d'un diplôme, l'exercice de certaines fonctions ou la réussite d'un examen spécial.
En 1893, le suffrage universel est enfin inscrit dans la Constitution : tout belge de 25 ans au moins devient électeur. Mais cela ne concerne que les hommes et le scrutin est, selon la formule consacrée
"tempéré" par le vote plural, ce qui signifie que certains électeurs ont droit à des voix supplémentaires (deux au maximum pour les législatives, trois pour les communales): en tant d'électeur capacitaire, en tant que chef de famille, en tant que détenteur d'un livret d'épargne!
Au niveau communal, il faut avoir 30 ans pour voter et une quatrième voix est attribuée aux pères de famille remplissant certaines conditions.
En 1921, les FEMMES y acquièrent le droit de vote mais il faudra attendre 1948 pour que ce soit au niveau provincial et national.
En 1969, l'âge des électeur est ramené à 18 ans, mesure qui sera appliquée aux législatives en 1981.
A partir de 2000, les ressortissants de l'Union européenne obtiendront le droit de vote.
En 2006, ce sont tous les ressortissants étrangers (mais sous certaines conditions).
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Odette.
jeudi 27 juin 2013
Namur: Le Prince des Menteurs
Li Vraiye Istwère Do Squelete Do Grognon.
La tradition est sauve, Namur a élu, le 19 août 2000. Joël Chatelain avec la véritable histoire du squelette du Grognon, qui a revêtu pour un an, la cape et la couronne tant convoitées.
La tradition veut qu'on délivre de facto le diplôme de menteurs aux représentants de certaines professions spécialisées dans l'art du mensonge, il s'agit notamment des politiciens, des dentistes, et des journalistes.
Joël Chatelain à séduit le jury en lui racontant la véritable histoire du squelette du Grognon. On se souviendra que, au début du mois de mars 2000, un squelette avait été trouvé dans les fouilles du Grognon. A cause de sa taille et de sa position, tout le monde avait cru qu'il s'agissait d'un squelette d'enfant. Or, il ne s'agit pas d'un enfant, mais bien, après enquête de la police, de celui de Désiré Piconnette,d'un ouvrier de la ville, qui avait été engagé comme chasseur d'escargot. Ce qui a mis la puce à l'oreille de la maréchaussée, c'est la présence à côté du squelette, d'un chèque-repas d'un petit montant. Un chèque tellement petit que seul un ouvrier de la ville peut en recevoir un pareil. Quant à la position du squelette lors de sa découverte les policiers ont estimé qu'elle était due au fait que Désiré était mort au travail. En effet, "i faut vos dire qu'è c'timps-là, i'Mayeûr di Namur ètève on grand mougnèu di cès p'titès bièsses là, arindjiyes à l'sauce Pèkèt ! C'èst po gârni l'tauve di s'maîsse qui Ziré èst-st-èvôye à l'tchèsse ci djoû-là. Dispû, on l'avève pus jamais r'vèyu!".
Et Joël Chatelin de nous révèler encore, sur le ton de la confidence, qu'il est question de mettre une plaque au nom de Désiré Piconnette sur la place du Grognon. Rien n'est encore officiel, biensûr, mais cela ne saurait tarder!
Qu'on se rasure, on saura bientôt "si c'esteuve vraimint one grosse minte".
Extrait d'un journal sur les festivités-Namur (sans nom)
Odette.
La tradition est sauve, Namur a élu, le 19 août 2000. Joël Chatelain avec la véritable histoire du squelette du Grognon, qui a revêtu pour un an, la cape et la couronne tant convoitées.
La tradition veut qu'on délivre de facto le diplôme de menteurs aux représentants de certaines professions spécialisées dans l'art du mensonge, il s'agit notamment des politiciens, des dentistes, et des journalistes.
Joël Chatelain à séduit le jury en lui racontant la véritable histoire du squelette du Grognon. On se souviendra que, au début du mois de mars 2000, un squelette avait été trouvé dans les fouilles du Grognon. A cause de sa taille et de sa position, tout le monde avait cru qu'il s'agissait d'un squelette d'enfant. Or, il ne s'agit pas d'un enfant, mais bien, après enquête de la police, de celui de Désiré Piconnette,d'un ouvrier de la ville, qui avait été engagé comme chasseur d'escargot. Ce qui a mis la puce à l'oreille de la maréchaussée, c'est la présence à côté du squelette, d'un chèque-repas d'un petit montant. Un chèque tellement petit que seul un ouvrier de la ville peut en recevoir un pareil. Quant à la position du squelette lors de sa découverte les policiers ont estimé qu'elle était due au fait que Désiré était mort au travail. En effet, "i faut vos dire qu'è c'timps-là, i'Mayeûr di Namur ètève on grand mougnèu di cès p'titès bièsses là, arindjiyes à l'sauce Pèkèt ! C'èst po gârni l'tauve di s'maîsse qui Ziré èst-st-èvôye à l'tchèsse ci djoû-là. Dispû, on l'avève pus jamais r'vèyu!".
Et Joël Chatelin de nous révèler encore, sur le ton de la confidence, qu'il est question de mettre une plaque au nom de Désiré Piconnette sur la place du Grognon. Rien n'est encore officiel, biensûr, mais cela ne saurait tarder!
Qu'on se rasure, on saura bientôt "si c'esteuve vraimint one grosse minte".
Extrait d'un journal sur les festivités-Namur (sans nom)
Odette.
lundi 17 juin 2013
Henri Bles, peintre paysagiste du XVIe siècle.
Dans la première moitié du XVIe siècle, Joachim Patenier est le premier peintre à s'intéresser davantage au paysage.
Il suit ainsi le mouvement culturel et scientifique de l'époque, qui relègue au second plan le sujet religieux.
Un autre peintre de la région namuroise, né à Dinant ou Bouvignes, Henri Bles, suit les traces de Patenier. Il nous montre la nature façonnée par l'homme et ses activités. Il met en scène des forges, tanneries ou mines, suivant l'idéologie de l'époque (la Renaissance), où l'homme n'est plus l'objet, mais devient le sujet qui croit en lui et en sa conquête de la nature.
Sous le règne de Charles-Quint, il travaille à Anvers, mais il est aussi très apprécié par les cours de Ferrare, Florence, Parme et Venise.
Une centaine de ses oeuvres sont disséminées dans le monde.
Le Musée provincial des Arts anciens de Namur en possède quelques-unes.
Bles s'inspire de la nature, tout en choisissant des thèmes religieux et de temps en temps mythologiques ou littéraires. Ces sujets sont autant de saynètes disséminées en divers endroits du tableau. C'est bien la nature qui est mise en avant.
Il utilise des tons "terre" à l'avant-plan, puis verts s'élevant vers des fonds lumineux bleutés, présentant à la fois la mer, la montagne, les forêts, les campagnes, sans oublier les villes.
Ce nouveau style, très à la mode à cette époque, a fait beaucoup d'émules
Bles est parfois appelé "civetta"(chouette) parce qu'il insérait souvent une minuscule chouette dans ses tableaux. Mais cette chouette n'est pas une signature. D'autres peintres l'ont utilisée et Bles ne l'a pas mise dans toutes ses oeuvres.
Claire.
Il suit ainsi le mouvement culturel et scientifique de l'époque, qui relègue au second plan le sujet religieux.
Un autre peintre de la région namuroise, né à Dinant ou Bouvignes, Henri Bles, suit les traces de Patenier. Il nous montre la nature façonnée par l'homme et ses activités. Il met en scène des forges, tanneries ou mines, suivant l'idéologie de l'époque (la Renaissance), où l'homme n'est plus l'objet, mais devient le sujet qui croit en lui et en sa conquête de la nature.
Sous le règne de Charles-Quint, il travaille à Anvers, mais il est aussi très apprécié par les cours de Ferrare, Florence, Parme et Venise.
Une centaine de ses oeuvres sont disséminées dans le monde.
Le Musée provincial des Arts anciens de Namur en possède quelques-unes.
Bles s'inspire de la nature, tout en choisissant des thèmes religieux et de temps en temps mythologiques ou littéraires. Ces sujets sont autant de saynètes disséminées en divers endroits du tableau. C'est bien la nature qui est mise en avant.
Il utilise des tons "terre" à l'avant-plan, puis verts s'élevant vers des fonds lumineux bleutés, présentant à la fois la mer, la montagne, les forêts, les campagnes, sans oublier les villes.
Ce nouveau style, très à la mode à cette époque, a fait beaucoup d'émules
Bles est parfois appelé "civetta"(chouette) parce qu'il insérait souvent une minuscule chouette dans ses tableaux. Mais cette chouette n'est pas une signature. D'autres peintres l'ont utilisée et Bles ne l'a pas mise dans toutes ses oeuvres.
Claire.
Les petits coins sympas de Namur
Celui dont je vais vous parler est simple, chaleureux,
réconfortant pour ceux que la solitude dérange.
Au 41 rue Notre-Dame, cet endroit l s’est appelé « Al
Chîje », ce qui, en wallon, signifie à la soirée, ce moment privilégié des
familles avant l’envahissement de la télévision.
Les anciens d’un
quartier se rassemblaient, après leur journée de travail, chez l’un ou l’autre
voisin ou ami pour discuter, refaire le monde comme on dit maintenant, échanger
des potins, taper la carte ou raconter des fôves (histoires drôles).
Comme dans le temps passé, Al Chîje les accueillait autour
d’une tasse de café bien chaud, d’une
bière fraîche suivant la saison, à un prix que tout un chacun pouvait se
permettre sans racler les fonds de ses poches.
Après quelques années, il a été déserté par sa clientèle
habituelle, car progressivement occupé par des assistés qui, à certaines heures, ne trouvaient rien
ailleurs correspondant à leur budget. Ceux-ci finirent par se diriger vers le centre-ville, plus lucratif pour eux grâce à son grand passage.
Abandonné il a été repris par Brigitte et Jean-Pierre qui
lui ont donné une tout autre orientation.
Avec quelques amis, ils ont constitué une ASBL
« Dialogue et Accueil » qui fonctionne de façon différente, dans le
sens qu’avaient voulu lui donner les
fondateurs.
Les clients sont posés, polis, respectueux des autres et de
leurs biens, seulement désireux de trouver une compagnie à leur goût et de
partager des moments paisibles et agréables. Al Chîje a retrouvé son âme.
Vous pouvez y trouver café, thé et autres boissons chaudes,
rafraîchissements sans alcool en été, mais aussi des jeux de société,
l’initiation à des activités artistiques, culturelles ou simplement ludiques.
Certains jours, on vous y servira un repas à prix très
modeste, avec une cuisine française familiale et de qualité.
Cette association reçoit de temps à autre, difficilement en ces
temps de crise, quelques centaines d’euros de dons ou subsides et assure le reste
de ses frais sur fonds propres, complétés d’une modeste contribution aux activités
exercées et aux repas fournis.
Mais cette année, pour fêter leurs vingt ans d’existence,
ils organisent un grand buffet à Jambes, dans la propriété des Sœurs de Sainte
Marie, en face de la chapelle Sainte Barbe.
Pour une participation aux frais de 20 €, ils vous déploieront
un grand buffet à volonté, avec dessert. Cela se fera le 7 juillet dès 12
heures. L’apéritif sera offert.
Celles d’entre nous, les Mamuroises, qui seront libres ce
jour-là, s’y retrouveront, espérons-le
au soleil, avec la joie de se rencontrer et de passer un doux moment ensemble.
Un rêve serait que quelques-uns de nos fidèles lecteurs
puissent nous y rejoindre et nous parler des souhaits qu’ils ont vis-à-vis de
notre blog. Nous demanderons que notre table soit signalée. Elle vous attendra
pour un partage convivial. A bientôt. Monique
Pour s’inscrire : 081.23.18.19 ou 0493.02.61.24 dialogueetaccueil@live.be.
lundi 10 juin 2013
Foy-Notre-Dame.
Le 6 juillet 1609, le bûcheron Gilles de Wanlin abat un groschêne pour un batelier de Dinant.
Mais l'arbre se révèle vermoulu, inutilisable. Gilles le débite alors en bûches et découvre, au coeur de l'arbre, une statuette de la Vierge Marie portant l'Enfant Jésus.
Ses formes gothiques sont typiques d'ateliers de la région d'Utrecht au 15e siècle. Accrochée dans un chêne voisin, la statue est placée ensuite dans la chapelle du château de Vêves.
En 1616, une première guérison miraculeuse est rapportée. Les pèlerins viennent, de plus en plus nombreux, prier la Vierge au château.
Le 20 juillet 1619, elle reçoit la visite des archiducs Albert et Isabelle.
En 1618, le baron de Celles fait construire une chapelle à Foy. Et après
une enquête canonique sur la découverte de la statue et les prodiges survenus à Foy, cette statuette est déclarée miraculeuse.
La réputation de Notre-Dame de Foy se répand au-delà des frontières,
les pèlerins affluent, de même que les offrandes. En 1622,on décide deconstruire une grande église.
Il s'agit d'une église de style Renaissance (1623).
L'extérieur est sobre, en briques et pierre. Mais la décoration intérieure est très riche.
Un plafond coûte moins cher qu'une voûte et permet la construction d'une grande halle aux murs moins massifs et sans contreforts.
Le vaisseau est donc couvert d'un plafond à caissons en bois, décorés de 145 peintures attribuées à Bertholet Flémalle (école de Rubens).
Elles représentent des scènes de la vie du Christ et de la Vierge, les évangélistes, des docteurs de l'Eglise, des saints et bienheureux.
La statuette miraculeuse est présentée dans une châsse en cuivre doré.
Les boiseries sont de style Louis XIII.
Le maître-autel en marbre est surmonté d'une nativité de Walschaert (élève de Rubens).
A l'extérieur de l'église, un grand tilleul marque l'emplacement du chêne qui abrita la statue de la Vierge.
Claire.
En 1616, une première guérison miraculeuse est rapportée. Les pèlerins viennent, de plus en plus nombreux, prier la Vierge au château.
Le 20 juillet 1619, elle reçoit la visite des archiducs Albert et Isabelle.
En 1618, le baron de Celles fait construire une chapelle à Foy. Et après
une enquête canonique sur la découverte de la statue et les prodiges survenus à Foy, cette statuette est déclarée miraculeuse.
La réputation de Notre-Dame de Foy se répand au-delà des frontières,
les pèlerins affluent, de même que les offrandes. En 1622,on décide deconstruire une grande église.
Il s'agit d'une église de style Renaissance (1623).
L'extérieur est sobre, en briques et pierre. Mais la décoration intérieure est très riche.
Un plafond coûte moins cher qu'une voûte et permet la construction d'une grande halle aux murs moins massifs et sans contreforts.
Le vaisseau est donc couvert d'un plafond à caissons en bois, décorés de 145 peintures attribuées à Bertholet Flémalle (école de Rubens).
Elles représentent des scènes de la vie du Christ et de la Vierge, les évangélistes, des docteurs de l'Eglise, des saints et bienheureux.
La statuette miraculeuse est présentée dans une châsse en cuivre doré.
Les boiseries sont de style Louis XIII.
Le maître-autel en marbre est surmonté d'une nativité de Walschaert (élève de Rubens).
A l'extérieur de l'église, un grand tilleul marque l'emplacement du chêne qui abrita la statue de la Vierge.
Claire.
dimanche 9 juin 2013
Les femmes ont-elles une âme ?
Lors d'un concile ou synode de Macon en 585 un évêque s'est demandé si homo (en latin) désignait
l'être humain en général - femmes comprises - et non exclusivement l'être humain ?
gn 1.27 Dieu créa l'homme à son image
A l'image de Dieu il le créa
Homme et femme il les créa .
La réponse des évêques rappelle l'usage ancien du terme homo pour signifier genre humain incluant par conséquent les femmes.
Selon cette légende vivace, des évêques auraient discuté fort sérieusement l'existence de l'âme des femmes lors d'un concile. Pour les uns la légende aurait été évoquée au concile de Trente (1545).
Un tel débat n'a jamais eu lieu, les femmes ayant été baptisées aussi bien que les hommes dès l'origine de la chrétienté.
Très régulièrement cette question revient à l'ordre du jour.
Tout cela n'a aucun fondement... On peut chercher dans tous les comptes-rendus des conciles, on ne pourra jamais y trouver la moindre référence à une question de ce genre.
En 1965, Vatican II condamna cette discrimination mais on n'ouvrit pas la porte de la prêtrise aux femmes.
Odette.
mercredi 5 juin 2013
La légende de Saint Walhère
En complément de l'information du Claire sur Hastière et son église abbatiale.
Walhère,
de son vrai prénom Walter, (en wallon Vohy) est né à Bouvignes où
se trouve encore sa maison natale, rustique et modeste.
Enfant
intelligent et pieux, il fut remarqué par les chanoines de Leffe qui
l’instruisaient. Sa vocation sacerdotale fut bientôt évidente et il
achèvera ses études de théologie à l’école bénédictine de
Waulsort.
Il
entra dans le clergé séculier pour ne pas abandonner son père.
Des
documents d’époque (1163) le citent parmi le clergé d’Onhaye
avec le curé Héribrand, âgé, auquel il succédera, et le vicaire
Fauchon, que l’histoire locale considère comme son neveu.
Plus
tard, il fut aussi, en raison de ses vertus, de son zèle et de sa
piété, nommé doyen de Florennes comme l’atteste un document de
1190.
L’époque
était troublée, les Croisades s’organisaient un peu partout et il
y avait de vives tensions entre les monastères et abbayes.
Souvent,
les querelles des moines appelèrent l’intervention des comtes de
Namur et des princes-évêques de Liége.
Il
semblerait que Walhère ait tenté d’apaiser les esprits en se
rendant à Hastière. La
paroisse d’Hastière était sous l’autorité des Abbés de
Waulsort.
Sa
mission achevée, Walhère fut ramené de nuit en barque par un des
vicaires.
Au milieu du fleuve, celui-ci lui
asséna, par l’arrière, un vigoureux coup de rame et le jeta
ensuite à la Meuse.
Le
corps fut retrouvé, à distance d’environ 1500 mètres, entre
Hastière et Waulsort, gisant parmi les ajoncs qui bordaient la
rivière.
C’était
en 1199, le 23 juin probablement.
Un
culte se manifesta, dès le lendemain matin, lorsque des pêcheurs
trouvèrent le corps, en même temps que trois femmes qui allaient
faner l’herbe. Le
corps inanimé fut poussé vers la rive gauche de la Meuse et aborda
à un endroit où jaillit, dans le fleuve, une fontaine qui, dit-on,
n’est jamais tarie.
Bientôt
arrivèrent un grand nombre de gens de Bouvignes, l’Abbé de
Waulsort, des gens d’Hastière et…surtout des gens d’Onhaye. Mais
le corps, malgré tous les efforts, resta immobile sur le rivage.
On
le plaça sur un chariot attelé de chevaux pour le conduire à
Waulsort, mais les chevaux refusèrent d’avancer. On attela alors
au chariot, deux génisses n’ayant pas encore porté le joug et
aussitôt les deux bêtes, sans guides, se dirigèrent vers Onhaye,
gravirent les collines escarpées et s’arrêtèrent en face de
l’église St Martin où le corps fut déposé.
On
ne trouve trace d’aucun acte officiel de canonisation de Walhère.
Le rôle du pouvoir diocésain semble s’être borné à
l’approbation du culte du martyr.
Une
chapelle fut érigée au centre du village sur la route
de Philippeville. Y furent déposés, des éléments de la châsse de
celui que la ferveur populaire a vénéré et vénère encore.
Chaque
année à Onhaye, le premier dimanche après la Saint Jean (le 24
juin), une procession attire une grande foule venant, bien souvent,
de fort loin. C’est l’événement sensationnel du village. Nous y arrivons dans quelques jours.
Saint
Walhère est invoqué contre les maux de tête (le coup de la rame)
et aussi pour protéger le bétail (en raison de la complaisance des
génisses).
Le
cortège fait halte devant plusieurs chapelles et calvaires de la
commune et puis assiste à la grand-messe de 11 heures en l’église
paroissiale.
Cette
cérémonie fervente est suivie, bien sûr, d’une kermesse fort
animée.
Monique
Pour les personnes qui voudraient en savoir plus, elles pourraient lire le livre fort détaillé de R-E.Janus « Onhaye et Saint Walhère » (éditions Janus à Dinant) ou cet autre ouvrage plus récent « Onhaye et ses environs » écrit par Alzir, Gilbert et André Noël et édité en 1985 par Bourdeaux-Capelle, de Dinant.
lundi 3 juin 2013
Abbatiale d'Hastière.
Cette ancienne abbatiale est pleine de charme.
Des moines irlandais l'ont construite en 1033-1035 au bord de la Meuse.
Avec sa tour massive, ses beaux piliers carrés soutenant les arcs en plein
cintre, son transept et sa crypte, elle est un magnifique exemple du style
roman. D'après notre guide, nombreux sont les étudiants qui viennent
étudier son architecture dépouillée.
En 1264, on lui ajoute un choeur gothique.
Les stalles datent du XVe siècle.
Les fonts baptismaux du XIV.
Sur l'arc triomphal, on peut voir des restes de fresques du XIIIe siècle.
Un beau triptyque d'Auguste Donnay illustre la "Légende de Saint Walhère".
Sous l'autel, on découvre la crypte, très intéressante, avec ses sarcaphages mérovingiens, ses graffitis du XIIe siècle, des reliquaires anciens et d'autres vestiges de l'ancienne abbaye.
La situation de l'édifice au bord de la Meuse, ajoute encore au charme de la découverte, surtout sous le soleil. Et nous avons eu cette chance !
Claire.

Des moines irlandais l'ont construite en 1033-1035 au bord de la Meuse.
Avec sa tour massive, ses beaux piliers carrés soutenant les arcs en plein
cintre, son transept et sa crypte, elle est un magnifique exemple du style
roman. D'après notre guide, nombreux sont les étudiants qui viennent
étudier son architecture dépouillée.
En 1264, on lui ajoute un choeur gothique.
Les stalles datent du XVe siècle.
Les fonts baptismaux du XIV.
Sur l'arc triomphal, on peut voir des restes de fresques du XIIIe siècle.
Un beau triptyque d'Auguste Donnay illustre la "Légende de Saint Walhère".
Sous l'autel, on découvre la crypte, très intéressante, avec ses sarcaphages mérovingiens, ses graffitis du XIIe siècle, des reliquaires anciens et d'autres vestiges de l'ancienne abbaye.
La situation de l'édifice au bord de la Meuse, ajoute encore au charme de la découverte, surtout sous le soleil. Et nous avons eu cette chance !
Claire.


Namur : Les fouilles archéologiques
Le plus ancien namurois.
Le squelette exhumé sur le Grognon est le plus vieux namurois connu à ce jour se détache sur son lit d'argile avec une admirable précision. Après plus de 2000 années passées dans l'obscurité d'une fosse humide, les ossements surgirent dans une remarquable fraîcheur.
Aux premières estimations, ces restes humains devraient remonter au 1er siècle de notre ère, à la fin de l'Age du fer.
Il s'agit d'un celte qui fut inhumé à même la terre sous des niveaux de remblais comprenant des débris de silex et de céramique grossières et datés de 100 à 50 ans avant Jésus-Christ. C'est un individu de grande taille (1,80 m.) jeune , dentition en parfait état, sans trace de carie. On trouvera d'autres aspects (homme ou femme âge - malformations physique etc...) lors d'études anthropologiques.
Aucun accessoire tel que des bijoux ou des armes n'accompagne le squelette. Aucun fragment de cercueil ni de poterie.
Par l'identification des couches environnantes, on peut affirmer, qu'il s'agit d'un être humain ayant vécu avant la conquête romaine, son ancienneté pourrait atteindre l'âge de bronze.
A deux pas de la sépulture, des vestiges impressionnants d'habitations romaines.
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