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lundi 10 juin 2013

Foy-Notre-Dame.

Le 6 juillet 1609, le bûcheron Gilles de Wanlin abat un groschêne pour un batelier de Dinant. Mais l'arbre se révèle vermoulu, inutilisable. Gilles le débite alors en bûches et découvre, au coeur de l'arbre, une statuette de la Vierge Marie portant l'Enfant Jésus. Ses formes gothiques sont typiques d'ateliers de la région d'Utrecht au 15e siècle. Accrochée dans un chêne voisin, la statue est placée ensuite dans la chapelle du château de Vêves.
En 1616, une première guérison miraculeuse est rapportée. Les pèlerins viennent, de plus en plus nombreux, prier la Vierge au château.
Le 20 juillet 1619, elle reçoit la visite des archiducs Albert et Isabelle.
En 1618, le baron de Celles fait construire une chapelle à Foy. Et après
une enquête canonique sur la découverte de la statue et les prodiges survenus à Foy, cette statuette est déclarée miraculeuse.
La réputation de Notre-Dame de Foy se répand au-delà des frontières,
les pèlerins affluent, de même que les offrandes. En 1622,on décide deconstruire une grande église.
Il s'agit d'une église de style Renaissance (1623).
L'extérieur est sobre, en briques et pierre. Mais la décoration intérieure est très riche.
Un plafond coûte moins cher qu'une voûte et permet la construction d'une grande halle aux murs moins massifs et sans contreforts.
Le vaisseau est donc couvert d'un plafond à caissons en bois, décorés de 145 peintures attribuées à Bertholet Flémalle (école de Rubens).
Elles représentent des scènes de la vie du Christ et de la Vierge, les évangélistes, des docteurs de l'Eglise, des saints et bienheureux.
La statuette miraculeuse est présentée dans une châsse en cuivre doré.
Les boiseries sont de style Louis XIII.
Le maître-autel en marbre est surmonté d'une nativité de Walschaert (élève de Rubens).
A l'extérieur de l'église, un grand tilleul marque l'emplacement du chêne qui abrita la statue de la Vierge.

Claire.


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