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vendredi 11 avril 2014

DINANT: Le Rocher Bayard.






Grande aiguille haute de 35 m. baignant dans la Meuse.
La tradition prétend que,  dans leur chevauchée à travers les Ardennes, les quatre fils  Aymon, BAYARD, RENAUD, ALARD et GUICHARD se trouvant poursuivis et étant empêchés par la crue des eaux de contourner l'aiguille de la Meuse, furent contraints d'un bond, de traverser le fleuve à cheval.
Cette facétieuse tradition ajoute que les Dinantais, à tous ceux qui le désiraient, montraient la trace qu'en prenant son élan, avait imprimé sur la pierre, BAYARD, l'impétueux coursier des quatre fils Aymon. De là le nom de bayard  donné au piton rocheux dinantais.

Jadis, au beau temps de la chevalerie, quand le salpêtre et ses dérivés n'étaient pas encore connus, le rocher Bayard constituait pour Dinant une barrière qui pouvait d'autant mieux braver les efforts de l'ennemi, qu'elle était irréversible et qu'il suffisait d'un simple ouvrage pour empêcher les gens mal intentionnés de pénétrer dans la ville par l'étroit sentier pratiqué entre son flanc et la masse rocheuse qui lui faisait  face. C'est ce que l'on fit d'ailleurs puisque nous avons vu  antérieurement en 1466 près du pas Bayard, une porte et d'autres ouvrages fortifiés.
Tout cela fut détruit par Philippe de Bourgogne.

Lorsque la grande industrie qui, auparavant faisait la fortune du faubourg  d 'Asson exclusivement habité par les batteurs et les orfèvres, eut disparu, ce quartier se trouve fort empêché, par suite de l'impraticabilité des routes qui y donnaient, de participer au nouveau genre de transactions commerciales que les circonstances leur avaient imposé.
Les habitants d'Asson réclamèrent contre un tel état des choses si défavorable à leurs intérêts; l'édilité se décida à faire pratiquer une trouée dans le pas Bayard.
Dans ce but, elle s'aboucha avec un entrepreneur qui exécuta ce travail en 1661.
En 1698 cette brèche fut élargie.

Odette


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