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lundi 26 septembre 2011

Les métiers disparus.

Dans les années cinquante, il y avait encore à Louvain, un allumeur de réverbères.
A la tombée du soir, il parcourait la ville à vélo. Il portait sur l'épaule une longue perche.
Il s'arrêtait à chaque réverbère, ouvrait l'arrivée du gaz et l'enflammait dans la lanterne, grâce à la mèche allumée au bout de sa perche.
C'était une figure familière du paysage louvaniste.
J'ignore quand sa fonction a été supprimée.

Dans "Vers l'Avenir", un petit article nous apprend qu'en 1857, la ville de Namur était éclairée par 36 réverbères à l'huile. Ils étaient situés comme suit : 9 rue de Fer, 9 Marché et place de l'Ange, 10 Grand'Place et place l'Ilon, 1 place de la Monnaie, 1 pont de la Sambre et 2 dans la rue des Brasseurs.
(Glané par René Dejollier)

Une coupure de journal de 1988 regrette qu'à Namur, les réverbères
ne fonctionnent pas encore à l'électricité, alors que d'autres bourgades
sont déjà éclairées de cette façon.

En 1947, nous avons habité à Anderlecht, pendant un an.
Sur la petite place au bout de la rue, il y avait une verdurière.
Elle vendait principalement des fruits et des légumes, mais aussi des produits laitiers.
Je me rappelle qu'on pouvait également acheter, dans ce magasin, du sirop de Liège au poids.
Ce sirop, que Maman étalait sur les tartines de notre goûter, est connu à Bruxelles sous le nom de« plek » (du verbe plekken : coller en néerlandais).
Je n'ai plus jamais entendu parler de verdurière par la suite.

Claire

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